mercredi 17 juin 2009

La naissance d'une traductrice ?, par Nathalie

Pour être franche, cet intitulé me gêne un peu : on a l'impression qu'il a suffit de quelques mois de gestation, pour voir surgir, comme par magie, une traductrice en bonne et due forme, telle Athéna jaillissant toute armée de la tête de Zeus. Même si cette année de formation a été déterminante dans la prise de conscience de ce qu'est la traduction (un exercice plus complexe et problématique que la version), je ne peux pas vraiment me présenter comme une traductrice ; je reste une apprentie et ce, pour plusieurs années encore...

Voilà pourquoi, je préfère parler de « naissance à la traduction » ; car c'est bien de cela dont il s'agit : la découverte d'une pratique traductive personnelle qui va de pair avec l'acquisition d'une capacité autoréflexive.

Voici ce que je vous propose pour illustrer cette naissance :

« Le début, évidemment, a été balbutiant ;
puis, au fil des pages, la confiance aidant,
on finit par traduire tout un roman !
Et en grandissant ?
On avance plus vite, certes, mais toujours en tâtonnant ! »

1 commentaire:

Brigitte a dit…

Je suis tout à fait d'accord avec toi, Nathalie ...cet intitulé me gêne aussi quelque peu.
Je crois avoir déjà développé longuement dans un post précédent quelques unes de mes conclusions à l'issue de cette année.
Chaque texte à traduire étant une nouvelle aventure, je dirai que tel le Phénix, la traductrice doit renaître de ses cendres à chaque nouveau défi. C'est à chaque fois, un nouveau départ, avec une expérience un peu plus étoffée à chaque nouvelle traduction.
Mais c'est aussi en cela que le travail est passionnant pour qui est curieux de tout !