vendredi 5 juin 2009

Références culturelles, 149 : le Z de Zorro

En photo : 03 - March - 2008 -- Zorro par reway2007

Zorro, un cavalier qui surgit hors de la nuit…
par Nathalie

Série télévisée américaine, produite par les studios Disney, « Zorro » compte 2 saisons de 39 épisodes chacune (la 1ère tournée entre 1957-58 et la 2nde entre 1958-59) soit un total de 78 épisodes de 25 minutes et 4 épisodes de 50 minutes, tournés entre 1960-61 ; diffusée aux États-Unis entre 1957 et 1961, cette série apparaît pour la première fois en France en 1965.
Tournée originalement en noir et blanc, elle est maintenant disponible en version colorisée (on peut la voir ou la revoir tous les week-ends, sur France 3, à partir de 20h05).
Le personnage du Vengeur masqué a été créé en 1919 par le romancier américain Johnston Mc Culley : dans la Californie espagnole du début du XIX° siècle, don Diego de la Vega, jeune noble oisif et indolent, rentre à Los Angeles, après avoir suivi des études en Espagne. Il découvre que la ville est soumise à la tyrannie de Monasterio, le commandant de la garnison : il devient alors Zorro, le cavalier masqué, qui combat sans relâche l’injustice et qui fait figure de héros aux yeux de la population opprimée.
Chaque épisode de la série est construit sur le même schéma : une injustice est commise, de la Vega décide d’intervenir, Zorro surgit, ce qui donne lieu à quelques scènes d’action (duel à l’épée, notamment) et tout finit bien : en général, par un bon mot, un éclat de rire.
En dépit d’une construction un peu répétitive, le spectateur ne se lasse pas de suivre les aventures du hors-la-loi, craignant toujours de le voir démasqué. Et puis, Zorro n’est pas seul : il est entouré de nombreux personnages, dont certains sont hauts en couleur. Citons Bernardo, le fidèle serviteur, muet mais pas toujours sourd, qui joue les espions et qui n’hésitera pas, au cours d’un épisode à endosser le costume de son maître pour le sauver ; le sergent Garcia, souffre-douleur de ses supérieurs, affublé d’un solide embonpoint et toujours prompt à lever son verre ou à pousser la chansonnette (l’acteur, Henry Calvin, possédait une voix de baryton) ou le caporal Reyes, maladroit et à l’air benêt, qui forme avec le sergent Garcia un duo comique qui n’est pas sans rappeler Laurel et Hardy. Ajoutons des méchants (très très méchants) et des gentils (très très gentils), quelques personnages féminins, qui, évidemment, succombent au charme du mystérieux cavalier masqué. Chaque apparition des uns et des autres à l’écran est signalée par un thème musical caractéristique, ce qui contribue à accentuer le côté caricatural de la série… J’allais oublier Tornado, le fougueux cheval de Zorro, noir lui aussi (brièvement remplacé par un cheval blanc, Phantom, au début de la saison 2).
Finalement, ce « Zorro »-là est un programme disneyen typique, qui mêle action, humour et divertissement. Et la morale est toujours sauve.
Pourtant, au fil des épisodes, on apprend à mieux connaître le mode de vie des habitants de cette région d’Amérique, qui va être amenée à subir de profonds changements : sort des peones, des Indiens, arrivée des premiers gringos…
Si vous n’êtes pas familier de ce programme, je vous invite à y jeter un œil, ne serait-ce que pour faire connaissance avec Guy Williams (qui joue le rôle-titre) : il incarne, pour moi, le seul et vrai Zorro (peut-être parce que c’est lui qui a bercé mon enfance). Alain Delon, dans la version de 1975, pour le cinéma, en fait trop, quant à Antonio Banderas, il n’est pas assez raffiné. Mais ceci n’engage que moi…

Pour finir, voici les paroles du générique (en français et en espagnol) :

- Un cavalier qui surgit hors de la nuit
court vers l’aventure au galop ;
son nom, il le signe à la pointe de l’épée
d’un Z qui veut dire Zorro

Zorro, Zorro,
renard rusé qui fait sa loi
Zorro, Zorro,
vainqueur, tu l’es à chaque fois

Zorro! Zorro! Zorro!

- En su corcel, cuando sale la luna
Aparece el bravo Zorro.
Al hombre de mal, él sabrá castigar,
Marcando la zeta de Zorro.

Zorro, Zorro
Su espada no fallará
Zorro, Zorro,
La zeta él marcará

¡Zorro! ¡Zorro ! ¡Zorro !

À retrouver sur You Tube :


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