mercredi 10 février 2010

Exercice de version, 82

Lo que no tenemos lo encontramos en el amigo. Creo en este obsequio y lo cultivo desde la infancia. No soy en ello diferente de la mayor parte de los seres humanos. La amistad es la gran liga inicial entre el hogar y el mundo. El hogar, feliz o infeliz, es el aula de nuestra sabiduría original pero la amistad es su prueba. Recibimos de la familia, confirmamos en la amistad. Las variaciones, discrepancias o similitudes entre la familia y los amigos determinan las rutas contradictorias de nuestras vidas. Aunque amemos nuestro hogar, todos pasamos por el momento inquieto o inestable del abandono (aunque lo amemos, aunque en él permanezcamos). El abandono del hogar sólo tiene la recompensa de la amistad. Es más: sin la amistad externa, la morada interna se derrumbaría. La amistad no le disputa a la familia los inicios de la vida. Los confirma, los asegura, los prolonga. La amistad le abre el camino a los sentimientos que sólo pueden crecer fuera del hogar. Encerrados en la casa familiar, se secarían como plantas sin agua. Abiertas las puertas de la casa, descubrimos formas del amor que hermanan al hogar y al mundo. Estas formas se llaman amistades.

Carlos Fuentes, En esto creo

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Amélie nous propose sa traduction :

Nous trouvons chez notre ami ce que nous n’avons pas en nous. Je crois en ce cadeau et je le cultive depuis l’enfance. En cela, je ne suis pas différent de la majorité des êtres humains. L’amitié est le premier lien fort entre le foyer et le monde extérieur. Le foyer, heureux ou malheureux, est le berceau de notre sagesse originelle, tandis que l’amitié en est la preuve. Nous recevons de la famille, nous consolidons dans l’amitié. Les variations, divergences ou similitudes entre notre famille et nos amis déterminent les directions opposées de nos vies. Même si nous aimons nos foyers, nous connaissons tous le moment trouble et instable de l’abandon (même si nous l’aimons et même si nous y vivons). L’abandon du foyer a l’amitié pour seule récompense. Mieux encore : sans l’amitié extérieure, la demeure intérieure s’effondrerait. L’amitié ne rivalise pas avec la famille pour les premiers pas dans la vie : elle les consolide, les soutient, les prolonge. L’amitié ouvre la voie aux sentiments qui ne peuvent naître qu’en dehors du foyer. Enfermés dans la maison familiale, ils se dessécheraient comme des plantes sans eau. Une fois les portes de la maison ouvertes, nous découvrons des formes d’amour communes au foyer et au monde. Ces formes-là que l’on appelle amitiés.

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Chloé nous propose sa traduction :

Ce que nous n’avons pas en nous, nous le trouvons chez un ami. Je crois en ce cadeau et je le cultive depuis l’enfance. En cela, je ne suis pas différent de la plupart des êtres humains. L’amitié est le premier lien important entre le foyer et le monde. Le foyer, heureux ou malheureux, est le lieu de notre sagesse originelle et l’amitié en est l’expérience. Nous recevons de la famille, et nous consolidons dans l’amitié. Les variations, les divergences ou les similitudes entre la famille et les amis déterminent les chemins contradictoires de nos vies. Même si nous aimons notre foyer, nous connaissons tous le moment effrayant ou instable de l’abandon (même si nous l’aimons, même si nous y restons). L’abandon du foyer a l’amitié pour seule récompense. C’est plus encore : sans l’amitié externe, la demeure interne s’effondrerait. L’amitié ne dispute pas les débuts dans la vie à la famille. Elle les consolide, les assure, les prolonge. L’amitié ouvre la voie aux sentiments qui ne peuvent grandir qu’en dehors du foyer. Enfermés dans la maison familiale, ils se dessécheraient comme des plantes sans eau. Les portes de la maison ouvertes, nous découvrons des formes d’amour qui réunissent le foyer et le monde. Ces formes-là que l’on appelle amitiés.

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Laëtitia Sw. nous propose sa traduction :

Ce que nous n’avons pas, nous le trouvons chez nos amis. Je crois en ce cadeau et je le cultive depuis l’enfance. En cela, je ne suis pas différent de la plupart des êtres humains. L’amitié est le premier grand lien entre le foyer et le monde. Le foyer, heureux ou malheureux, est le palais de notre sagesse originelle mais l’amitié en est sa preuve. Nous recevons les choses de la famille, nous les affirmons dans l’amitié. Les variations, les divergences ou les similitudes entre la famille et les amis déterminent les chemins contradictoires de nos vies. Même si nous aimons notre foyer, nous passons tous par le stade inquiet ou instable de l’abandon (même si nous l’aimons, même si nous y restons). L’abandon du foyer ne trouve de récompense que dans l’amitié. De plus, sans l’amitié extérieure, la demeure intérieure s’effondrerait. L’amitié ne dispute pas à la famille les débuts de la vie. Elle les confirme, elle les assure, elle les prolonge. L’amitié ouvre la voie aux sentiments qui ne peuvent que grandir en dehors du foyer. Enfermés dans la maison familiale, ils se déssecheraient comme des plantes sans eau. Une fois que les portes de la maison sont ouvertes, nous découvrons des formes d’amour qui unissent le foyer et le monde. On qualifie ces formes d’amitiés.

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Sonita nous propose sa traduction :

Ce que nous n’avons pas nous le trouvons chez un ami. Je crois en ce cadeau et je le cultive depuis l’enfance. Je ne suis pas différent de la plupart des êtres humains en ce qui concerne cela. L’amitié est le premier grand lien entre le foyer et le monde. Le foyer, heureux ou malheureux, est la salle de classe de notre sagesse première, mais l’amitié est sa preuve de feu. On reçoit de la famille, on consolide dans l’amitié. Les variations, divergences ou similitudes entre la famille et les amis déterminent les chemins contradictoires de nos vies. Bien que nous aimions notre foyer, nous passons tous par le moment agité ou instable de l’abandon (bien que nous l’aimions et que nous y restions). L’abandon du foyer n’a pour récompense que l’amitié. De plus : sans l’amitié externe, la demeure interne s’effondrerait. L’amitié ne se dispute avec la famille les débuts de la vie. Elle les consolide, les assure, les prolonge. L’amitié ouvre le chemin aux sentiments qui ne peuvent grandir qu’en dehors du foyer. Enfermés dans la maison familiale, ils faneraient comme des plantes privées d’eau. Ouverte les portes de la maison, on découvre des formes d’amour qui vont de la main avec le foyer et le monde. Ces formes portent le nom d’amitiés.
Carlos Fuentes, C’est en cela que je crois

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Marie G. nous propose sa traduction :

Ce que nous n'avons pas en nous, nous le trouvons chez l'ami. Je crois en ce cadeau et je le cultive depuis que je suis petit. En cela, je ne suis pas différent de la plupart des êtres humains. L'amitié est le premier grand lien entre le foyer et le monde. Le foyer, heureux ou malheureux, est le lieu de notre sagesse originelle mais l'amitié en est son expérience. Nous recevons de la famille, nous consolidons dans l'amitié. Les variations, les désaccords ou les similitudes entre la famille et les amis déterminent les routes contradictoires de nos vies. Bien que nous aimions notre foyer, nous passons tous par le moment inquiet ou instable de l'abandon (bien que nous l'aimions, que nous y restions). L'abandon du foyer n'a pour seule récompense que l'amitié. De plus, sans l'amitié externe, la demeure interne s'effondrerait. L'amitié ne se dispute pas avec la famille les débuts de la vie. Elle les confirme, les assure et les prolonge. L'amitié ouvre le chemin aux sentiments qui ne peuvent grandir qu'en dehors du foyer. Enfermés dans la maison familiale, ils fâneraient comme des plantes qui ne reçoivent pas d'eau. Les portes de la maison étant ouvertes, nous découvrons des formes de l'amour qui réunissent le foyer et le monde. Ces formes-là s'appellent les amitiés.

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Morgane nous propose sa traduction :

Ce dont nous manquons nous le trouvons auprès d’un ami. Je crois en ce cadeau et je le cultive depuis l’enfance. Je ne suis pas en cela différent de la majorité des êtres humains. L’amitié est la grand lien initial entre le foyer et le monde. Le foyer, heureux ou malheureux, est le lieu de notre sagesse originelle mais l’amitié en est sa preuve. Nous recevons de la famille, nous confirmons dans l’amitié. Les variations, différences ou similitudes entre la famille et les amis déterminent les routes contradictoires de nos vies. Bien que nous aimions notre foyer, nous passons tous par le moment inquiet et instable de l’abandon (bien que nous l’aimions, bien que nous y restions). L’abandon du foyer a la seule récompense de l’amitié. De plus : sans l’amitié externe, la demeure intérieure s’effondrerait. L’amitié ne s’oppose pas à la famille en ce qui concerne les débuts de la vie. Il les confirme, les assure, les prolonge. L’amitié ouvre le chemin aux sentiments qui seuls peuvent croitre hors du foyer. Enfermés dans la maison familiale, ils se sécheraient telles des plantes sans eau. Les portes de la maison ouvertes, nous découvrons des formes d’amour qui unissent le foyer au monde. Ces formes s’appellent amitiés.

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