mercredi 31 mai 2017

Projet Basta ! Chloé T – texte 2

Mena

CAROLINA GÓMEZ MONTOYA

Mena hubiera querido casarse, pero siendo la menor el abuelo no la dejó. Pocas fueron las concesiones en esa cadena de mutismo y, a la primera oportunidad de viajar, Mena se fue para Nueva York y no volvió más. Primero trabajó en Lord & Taylor y luego montó un negocio de corte y confección. La imagino caminando desde su apartamento hasta la calle Delancey, donde le compraba los paños a los judíos que habían visto y escuchado el horror. Las malas lenguas decían que era liberal, que fumaba y que vivió con una mujer. Nadie conoció nunca a quien la acompañó en su exilio. Nadie preguntó por esos veinte años de convivencia neoyorquina. Cuando ya no veía ni escuchaba nada, Mena pagó su funeral y se deshizo de todo. Ella que siempre había querido partir, apretaba los ojos y las manos como si la vida no la dejara ir.

Traduction temporaire :

Carolina Gómez Montoya

Mena

Mena aurait aimé se marier, mais étant la benjamine, son grand-père ne l’y autorisa pas. Il y eut peu de concessions dans cette prison de mutisme et, à la première occasion, Mena s’en alla pour New York et ne revint jamais.  Elle travailla d’abord chez Lord & Taylor, puis ouvrit un magasin de coupons de tissu et de confection. Je l’imagine marchant de son appartement jusqu’à la rue Delancey, où elle achetait les étoffes aux Juifs, qui avaient vu et entendu l’horreur. Les mauvaises langues disaient qu’elle était de gauche, qu’elle fumait et vivait avec une femme. Personne ne rencontra jamais celui ou celle qui l’accompagna dans son exil. Personne ne posa de questions sur ces vingt ans de vie commune newyorkaise. Lorsqu’elle ne vit ni n’entendit plus rien, Mena paya ses obsèques et se débarrassa de toutes ses affaires. Elle, qui avait toujours voulu partir, fermait les yeux et serrait les poings comme si la vie ne la laissait pas s’en aller.

23 commentaires:

Mme B. a dit…

Mena hubiera querido casarse, pero siendo la menor el abuelo no la dejó. Pocas fueron las concesiones en esa cadena de mutismo y, a la primera oportunidad de viajar, Mena se fue para Nueva York y no volvió más.

Mena aurait aimé se marier, mais étant la benjamine, le grand-père ne l’y autorisa pas. Il y eut peu de concessions dans cette prison de silence et, dès la première occasion, Mena s’en alla pour New York et ne revint jamais.

Tradabordo a dit…

Nom de l'auteure et titre ?

Mena hubiera querido casarse, pero siendo la menor el abuelo no la dejó. Pocas fueron las concesiones en esa cadena de mutismo y, a la primera oportunidad de viajar, Mena se fue para Nueva York y no volvió más.

Mena aurait aimé se marier, mais étant la benjamine, le grand-père ne l’y autorisa pas. Il y eut peu de concessions dans cette prison de silence [texte ?] et, dès [mal dit] la première occasion, Mena s’en alla pour New York et ne revint jamais.

Mme B. a dit…

Mena hubiera querido casarse, pero siendo la menor el abuelo no la dejó. Pocas fueron las concesiones en esa cadena de mutismo y, a la primera oportunidad de viajar, Mena se fue para Nueva York y no volvió más.

Caroline Gómez Montoya

Mena

Mena aurait aimé se marier, mais étant la benjamine, le grand-père ne l’y autorisa pas. Il y eut peu de concessions dans cette prison de mutisme et, à la première occasion, Mena s’en alla pour New York et ne revint jamais.

Tradabordo a dit…

Caroline [on ne traduit pas les prénoms] Gómez Montoya

Mena

Mena aurait aimé se marier, mais étant la benjamine, le [possessif ?] grand-père ne l’y autorisa pas. Il y eut peu de concessions dans cette prison de mutisme et, à la première occasion, Mena s’en alla pour New York et ne revint jamais.

Mme B. a dit…

Mena
CAROLINA GÓMEZ MONTOYA
Mena hubiera querido casarse, pero siendo la menor el abuelo no la dejó. Pocas fueron las concesiones en esa cadena de mutismo y, a la primera oportunidad de viajar, Mena se fue para Nueva York y no volvió más.

Carolina Gómez Montoya

Mena

Mena aurait aimé se marier, mais étant la benjamine, son grand-père ne l’y autorisa pas. Il y eut peu de concessions dans cette prison de mutisme et, à la première occasion, Mena s’en alla pour New York et ne revint jamais.

Tradabordo a dit…

CAROLINA GÓMEZ MONTOYA
Mena hubiera querido casarse, pero siendo la menor el abuelo no la dejó. Pocas fueron las concesiones en esa cadena de mutismo y, a la primera oportunidad de viajar, Mena se fue para Nueva York y no volvió más.

Carolina Gómez Montoya

Mena

Mena aurait aimé se marier, mais étant la benjamine, son grand-père ne l’y autorisa pas. Il y eut peu de concessions dans cette prison de mutisme et, à la première occasion, Mena s’en alla pour New York et ne revint jamais.

OK.

J'enregistre et tu peux mettre la suite.

Mme B. a dit…

Primero trabajó en Lord & Taylor y luego montó un negocio de corte y confección. La imagino caminando desde su apartamento hasta la calle Delancey, donde le compraba los paños a los judíos que habían visto y escuchado el horror.

Elle travailla d’abord chez Lord & Taylor et ouvrit ensuite un magasin de tissus au mètre et de confection. Je l’imagine marcher depuis son appartement jusqu’à la rue Delancey, où elle achetait les étoffes aux [« grossistes » ?] juifs qui avaient vu et entendu l’horreur.

Tradabordo a dit…

Primero trabajó en Lord & Taylor y luego montó un negocio de corte y confección. La imagino caminando desde su apartamento hasta la calle Delancey, donde le compraba los paños a los judíos que habían visto y escuchado el horror.

Elle travailla d’abord chez Lord & Taylor et ouvrit ensuite [« puis ouvrit »] un magasin de tissus au mètre [on dit comme ça ? Tu as vérifié] et de confection. Je l’imagine marcher [« marchant » ?] depuis [« de » ?] son appartement jusqu’à la rue Delancey, où elle achetait les étoffes aux [« grossistes » ? non] juifs [virgule] qui avaient vu et entendu l’horreur.

Mme B. a dit…

Primero trabajó en Lord & Taylor y luego montó un negocio de corte y confección. La imagino caminando desde su apartamento hasta la calle Delancey, donde le compraba los paños a los judíos que habían visto y escuchado el horror.

Elle travailla d’abord chez Lord & Taylor et puis ouvrit un magasin de coupon de tissus [RAE : « Cantidad de tela o cuero necesaria y bastante para hacer una prenda de vestir o calzar », aujourd'hui ce type de magasins n'existe plus, il n'y a que des boutiques de tissus à la coupe] et de confection. Je l’imagine marchant de son appartement jusqu’à la rue Delancey, où elle achetait les étoffes aux juifs, qui avaient vu et entendu l’horreur.

Tradabordo a dit…

Primero trabajó en Lord & Taylor y luego montó un negocio de corte y confección. La imagino caminando desde su apartamento hasta la calle Delancey, donde le compraba los paños a los judíos que habían visto y escuchado el horror.

Elle travailla d’abord chez Lord & Taylor et [virgule à la place] puis ouvrit un magasin de coupon [pluriel ?] de tissus [singulier ?] et de confection. Je l’imagine marchant de son appartement jusqu’à la rue Delancey, où elle achetait les étoffes aux juifs [maj ?], qui avaient vu et entendu l’horreur.

Mme B. a dit…

Primero trabajó en Lord & Taylor y luego montó un negocio de corte y confección. La imagino caminando desde su apartamento hasta la calle Delancey, donde le compraba los paños a los judíos que habían visto y escuchado el horror.

Elle travailla d’abord chez Lord & Taylor, puis ouvrit un magasin de coupons de tissu et de confection. Je l’imagine marchant de son appartement jusqu’à la rue Delancey, où elle achetait les étoffes aux Juifs, qui avaient vu et entendu l’horreur.

Tradabordo a dit…

Primero trabajó en Lord & Taylor y luego montó un negocio de corte y confección. La imagino caminando desde su apartamento hasta la calle Delancey, donde le compraba los paños a los judíos que habían visto y escuchado el horror.

Elle travailla d’abord chez Lord & Taylor, puis ouvrit un magasin de coupons de tissu et de confection. Je l’imagine marchant de son appartement jusqu’à la rue [ou on laisse calle, mais avec une majuscule : Calle ?] Delancey, où elle achetait les étoffes aux Juifs, qui avaient vu et entendu l’horreur.

Mme B. a dit…

Primero trabajó en Lord & Taylor y luego montó un negocio de corte y confección. La imagino caminando desde su apartamento hasta la calle Delancey, donde le compraba los paños a los judíos que habían visto y escuchado el horror.

Elle travailla d’abord chez Lord & Taylor, puis ouvrit un magasin de coupons de tissu et de confection. Je l’imagine marchant de son appartement jusqu’à la rue [ou on laisse calle, mais avec une majuscule : Calle ? // Même si, ici, on parle d'une rue de New York ?] Delancey, où elle achetait les étoffes aux Juifs, qui avaient vu et entendu l’horreur

Tradabordo a dit…

Ah oui, oui, tu as raison.

Primero trabajó en Lord & Taylor y luego montó un negocio de corte y confección. La imagino caminando desde su apartamento hasta la calle Delancey, donde le compraba los paños a los judíos que habían visto y escuchado el horror.

Elle travailla d’abord chez Lord & Taylor, puis ouvrit un magasin de coupons de tissu et de confection. Je l’imagine marchant de son appartement jusqu’à la rue Delancey, où elle achetait les étoffes aux Juifs, qui avaient vu et entendu l’horreur.

OK.

Mme B. a dit…

Las malas lenguas decían que era liberal, que fumaba y que vivió con una mujer. Nadie conoció nunca a quien la acompañó en su exilio.

Les mauvaises langues disaient qu’elle était de gauche, qu’elle fumait et vivait avec une femme. Jamais personne ne rencontra celui ou celle qui l’accompagna dans son exil.

Tradabordo a dit…

Las malas lenguas decían que era liberal, que fumaba y que vivió con una mujer. Nadie conoció nunca a quien la acompañó en su exilio.

Les mauvaises langues disaient qu’elle était de gauche, qu’elle fumait et vivait avec une femme. Jamais [place-le après] personne ne rencontra celui ou celle qui l’accompagna dans son exil.

Mme B. a dit…

Las malas lenguas decían que era liberal, que fumaba y que vivió con una mujer. Nadie conoció nunca a quien la acompañó en su exilio.

Les mauvaises langues disaient qu’elle était de gauche, qu’elle fumait et vivait avec une femme. Personne ne rencontra jamais celui ou celle qui l’accompagna dans son exil.

Tradabordo a dit…



Las malas lenguas decían que era liberal, que fumaba y que vivió con una mujer. Nadie conoció nunca a quien la acompañó en su exilio.

Les mauvaises langues disaient qu’elle était de gauche, qu’elle fumait et vivait avec une femme. Personne ne rencontra jamais celui ou celle qui l’accompagna dans son exil.

OK.

Mme B. a dit…

Nadie preguntó por esos veinte años de convivencia neoyorquina. Cuando ya no veía ni escuchaba nada, Mena pagó su funeral y se deshizo de todo.

Personne ne posa de questions sur ces vingt ans de vie commune newyorkaise. Lorsqu’elle ne vit ni n’entendit plus rien, Mena paya ses obsèques et se débarrassa de toutes ses affaires.

Tradabordo a dit…

Nadie preguntó por esos veinte años de convivencia neoyorquina. Cuando ya no veía ni escuchaba nada, Mena pagó su funeral y se deshizo de todo.

Personne ne posa de questions sur ces vingt ans de vie commune newyorkaise. Lorsqu’elle ne vit ni n’entendit plus rien, Mena paya ses obsèques et se débarrassa de toutes ses affaires.

OK.

Tradabordo a dit…

Je te laisse boucler et comme il ne reste qu'une phrase, je te mets deux autres textes – mais du coup, puisque tu seras sur plusieurs chantiers en même temps, n'en fais pas trop long à chaque fois.

Mme B. a dit…

Ok pour les textes suivants et les faire progressivement.
La dernière phrase de celui-ci :

Ella que siempre había querido partir, apretaba los ojos y las manos como si la vida no la dejara ir.

Elle, qui avait toujours voulu partir, fermait les yeux et serrait les poings comme si la vie ne la laissait pas s’en aller.

Tradabordo a dit…

Ella que siempre había querido partir, apretaba los ojos y las manos como si la vida no la dejara ir.

Elle, qui avait toujours voulu partir, fermait les yeux et serrait les poings comme si la vie ne la laissait pas s’en aller.

OK.