mercredi 3 août 2016

Projet Justine / Elena 38

Retrato de mujer con frío

A excepción de los libros, tanto los que están en las estanterías dispuestos para la venta como los que descansan en el bolso de algún comprador, nadie advierte el arribo de los gitanos —se sabe que libros y gitanos comparten la misma naturaleza imaginaria—. Como todos los años, arriban a la Feria en esos carretones etéreos suyos; la novedad es que en esta ocasión traen a remolque un iceberg pescado en el sur más remoto.
Invisibles bajo el agobio del sol, forcejean entre el gentío hasta ubicar la mole blanca, invisible por contagio, junto a Isabel de Macondo. Isabel la anhelada, la única persona que no es sólo un feriante más para ellos. Sí, mes tras mes transportaron un soplo antártico sólido, pesado, hasta el norte cálido del continente, sólo para ver a la mujer más bella del mundo temblorosa, aterida, vulnerable.
Un libro, ése en el que vive cierto coronel derrotado que nunca vio las aguas grandes, consuela al gigante de hielo nostálgico de mar.

Traduction temporaire :
Portrait de femme ayant froid

À l'exception des livres, aussi bien ceux qui sont sur les étagères, prêts à être vendus, que ceux qui reposent dans le sac d'un acheteur, personne ne remarque l’arrivée des gitans – on sait que les livres et les gitans partagent la même nature fictive. Comme tous les ans, ils arrivent à la Foire sur leurs chariots éthérés ; la nouveauté est que cette fois-ci, ils remorquent un iceberg péché au fin fond du Sud. Invisibles sous le soleil étouffant, ils se démènent au milieu de la foule, jusqu'à repérer la masse blanche, elle aussi invisible par contagion, à côté d'Isabel de Macondo. Isabel la désirée, la seule personne qui pour eux, n'est pas qu'un forain de plus. Oui, mois après mois, ils ont transporté un souffle antarctique solide, puissant, vers le nord chaud du continent, rien que pour voir la femme la plus belle du monde, tremblante, grelottante, vulnérable.
Un livre – celui où vit un certain Colonel vaincu et n'ayant jamais vu les grandes eaux – console le géant de glace, en proie à la nostalgie de l'océan.

35 commentaires:

Tradabordo a dit…

Encore un texte long – avancez-le progressivement.

Justine a dit…

Retrato de mujer con frío

A excepción de los libros, tanto los que están en las estanterías dispuestos para la venta como los que descansan en el bolso de algún comprador, nadie advierte el arribo de los gitanos —se sabe que libros y gitanos comparten la misma naturaleza imaginaria—.

Portrait de femme ayant froid

À l'exception des livres, aussi bien ceux qui sont sur les étagères, prêts à être vendus, que ceux qui se reposent dans le sac d'un acheteur, personne ne remarque l’arrivée des gitans – on sait que les livres et les gitans partagent la même nature imaginaire –.

Tradabordo a dit…

Portrait de femme ayant froid

À l'exception des livres, aussi bien ceux qui sont sur les étagères, prêts à être vendus, que ceux qui se [?] reposent dans le sac d'un acheteur, personne ne remarque l’arrivée des gitans – on sait que les livres et les gitans partagent la même nature imaginaire [?] –[c'est le point qui ferme… pas besoin du tiret].

Elena a dit…

Portrait de femme ayant froid

À l'exception des livres, aussi bien ceux qui sont sur les étagères, prêts à être vendus, que ceux qui reposent dans le sac d'un ["des" ?] acheteur, personne ne remarque l’arrivée des gitans – on sait que les livres et les gitans partagent la même nature fictive.

Tradabordo a dit…

Portrait de femme ayant froid

À l'exception des livres, aussi bien ceux qui sont sur les étagères, prêts à être vendus, que ceux qui reposent dans le sac d'un acheteur, personne ne remarque l’arrivée des gitans – on sait que les livres et les gitans partagent la même nature fictive.

OK.

Justine ?

Elena, tu peux ajouter la suite.

Elena a dit…

Como todos los años, arriban a la Feria en esos carretones etéreos suyos; la novedad es que en esta ocasión traen a remolque un iceberg pescado en el sur más remoto.

Comme tous les ans, ils arrivent à la Foire avec ces charriotes éthérées à eux ; en cette occasion, la nouveauté est qu'ils remorquent un iceberg péché au fin fond du Sud.


Des doutes de construction....... :-/

Justine a dit…

Portrait de femme ayant froid

À l'exception des livres, aussi bien ceux qui sont sur les étagères, prêts à être vendus, que ceux qui reposent dans le sac d'un acheteur, personne ne remarque l’arrivée des gitans – on sait que les livres et les gitans partagent la même nature fictive.

OK.

Como todos los años, arriban a la Feria en esos carretones etéreos suyos; la novedad es que en esta ocasión traen a remolque un iceberg pescado en el sur más remoto.

Comme tous les ans, ils arrivent à la Foire sur leurs chariots éthérés ; la nouveauté est qu'à cette occasion, ils remorquent un iceberg péché au fin fond du Sud.

Tradabordo a dit…

Como todos los años, arriban a la Feria en esos carretones etéreos suyos; la novedad es que en esta ocasión traen a remolque un iceberg pescado en el sur más remoto.

Comme tous les ans, ils arrivent à la Foire sur leurs chariots éthérés ; la nouveauté est qu'à cette occasion [« que cette fois-ci » ?], ils remorquent un iceberg péché au fin fond du Sud.

Justine a dit…

Como todos los años, arriban a la Feria en esos carretones etéreos suyos; la novedad es que en esta ocasión traen a remolque un iceberg pescado en el sur más remoto.

Comme tous les ans, ils arrivent à la Foire sur leurs chariots éthérés ; la nouveauté est que cette fois-ci, ils remorquent un iceberg péché au fin fond du Sud.

Tradabordo a dit…

Como todos los años, arriban a la Feria en esos carretones etéreos suyos; la novedad es que en esta ocasión traen a remolque un iceberg pescado en el sur más remoto.

Comme tous les ans, ils arrivent à la Foire sur leurs chariots éthérés ; la nouveauté est que cette fois-ci, ils remorquent un iceberg péché au fin fond du Sud.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.

Justine a dit…

Invisibles bajo el agobio del sol, forcejean entre el gentío hasta ubicar la mole blanca, invisible por contagio, junto a Isabel de Macondo. Isabel la anhelada, la única persona que no es sólo un feriante más para ellos.

Invisibles, sous le soleil étouffant, ils se démènent au milieu de la foule jusqu'à repérer la masse blanche, elle aussi invisible par contagion, à côté d'Isabel de Macondo. Isabel la désirée, la seule personne qui pour eux n'est pas qu'un exposant de plus.

Tradabordo a dit…

Invisibles bajo el agobio del sol, forcejean entre el gentío hasta ubicar la mole blanca, invisible por contagio, junto a Isabel de Macondo. Isabel la anhelada, la única persona que no es sólo un feriante más para ellos.

Invisibles, [la virgule ?] sous le soleil étouffant, ils se démènent au milieu de la foule [virgule] jusqu'à repérer la masse blanche, elle aussi invisible par contagion, à côté d'Isabel de Macondo. Isabel la désirée, la seule personne qui pour eux [virgule ?] n'est pas qu'un exposant de plus [texte ?].

Justine a dit…

Invisibles bajo el agobio del sol, forcejean entre el gentío hasta ubicar la mole blanca, invisible por contagio, junto a Isabel de Macondo. Isabel la anhelada, la única persona que no es sólo un feriante más para ellos.

Invisibles sous le soleil étouffant, ils se démènent au milieu de la foule, jusqu'à repérer la masse blanche, elle aussi invisible par contagion, à côté d'Isabel de Macondo. Isabel la désirée, la seule personne qui pour eux, n'est pas qu'un forain de plus.

Tradabordo a dit…

Invisibles bajo el agobio del sol, forcejean entre el gentío hasta ubicar la mole blanca, invisible por contagio, junto a Isabel de Macondo. Isabel la anhelada, la única persona que no es sólo un feriante más para ellos.

Invisibles sous le soleil étouffant, ils se démènent au milieu de la foule, jusqu'à repérer la masse blanche, elle aussi invisible par contagion, à côté d'Isabel de Macondo. Isabel la désirée, la seule personne qui pour eux, n'est pas qu'un forain de plus.

Elena ?

Elena a dit…

Oui.

Justine a dit…

Sí, mes tras mes transportaron un soplo antártico sólido, pesado, hasta el norte cálido del continente, sólo para ver a la mujer más bella del mundo temblorosa, aterida, vulnerable.

Oui, mois après mois, ils ont transporté un souffle antarctique, solide, puissant, jusqu'au nord chaud du continent, rien que pour voir la femme la plus belle du monde, tremblante, grelottante, vulnérable.

Tradabordo a dit…

Sí, mes tras mes transportaron un soplo antártico sólido, pesado, hasta el norte cálido del continente, sólo para ver a la mujer más bella del mundo temblorosa, aterida, vulnerable.

Oui, mois après mois, ils ont transporté un souffle antarctique, [la virgule ?] solide, puissant, jusqu'au nord chaud du continent, rien que pour voir la femme la plus belle du monde, tremblante, grelottante, vulnérable.

Justine a dit…

Sí, mes tras mes transportaron un soplo antártico sólido, pesado, hasta el norte cálido del continente, sólo para ver a la mujer más bella del mundo temblorosa, aterida, vulnerable.

Oui, mois après mois, ils ont transporté un souffle antarctique solide, puissant, jusqu'au nord chaud du continent, rien que pour voir la femme la plus belle du monde, tremblante, grelottante, vulnérable.

Tradabordo a dit…

Sí, mes tras mes transportaron un soplo antártico sólido, pesado, hasta el norte cálido del continente, sólo para ver a la mujer más bella del mundo temblorosa, aterida, vulnerable.

Oui, mois après mois, ils ont transporté un souffle antarctique solide, puissant, jusqu'au nord chaud du continent, rien que pour voir la femme la plus belle du monde, tremblante, grelottante, vulnérable.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Désolée, j'ai quelques questions...

Oui, mois après mois, ils ont transporté un souffle antarctique solide, puissant [Pourquoi "puissant" ? "lourd/chargé" ne convient pas ?], jusqu'au [J'aurais mis "vers le"...] nord [Majuscule ?] chaud du continent, rien que pour voir la femme la plus belle du monde, tremblante, grelottante, vulnérable.

Tradabordo a dit…

Justine ?

Justine a dit…

Oui, mois après mois, ils ont transporté un souffle antarctique solide, puissant [Pourquoi "puissant" ? "lourd/chargé" ne convient pas ?], jusqu'au [J'aurais mis "vers le"...] nord [Majuscule ?] chaud du continent, rien que pour voir la femme la plus belle du monde, tremblante, grelottante, vulnérable.

J'ai opté pour « puissant » qui est dans la même veine que « solide » juste avant et qualifie mieux « souffle » ici que « lourd », ou « chargé » qui pour moi fait plutôt référence à l'alcool.
« Vers le », pourquoi pas, mais on a « hasta », pas « hacia ».
Je ne mettrais pas de majuscule à « nord » ici, étant donné qu'il s'agit du nord chaud du continent.

Je vous retrouverai avec plaisir dans une petite quinzaine de jours et vous souhaite bon courage d'ici là !

Tradabordo a dit…

Elena ? Essaie de fusionner tout ça.

Elena a dit…

Je comprends mieux tes choix, Justine, merci ! :-)


Sí, mes tras mes transportaron un soplo antártico sólido, pesado, hasta el norte cálido del continente, sólo para ver a la mujer más bella del mundo temblorosa, aterida, vulnerable.

Oui, mois après mois, ils ont transporté un souffle antarctique solide, puissant, vers le nord chaud du continent, rien que pour voir la femme la plus belle du monde, tremblante, grelottante, vulnérable.

Tradabordo a dit…

Sí, mes tras mes transportaron un soplo antártico sólido, pesado, hasta el norte cálido del continente, sólo para ver a la mujer más bella del mundo temblorosa, aterida, vulnerable.

Oui, mois après mois, ils ont transporté un souffle antarctique solide, puissant, vers le nord chaud du continent, rien que pour voir la femme la plus belle du monde, tremblante, grelottante, vulnérable.

OK.

Justine ?

Continuons, Elena. Justine validera tout quand elle rentrera.

Elena a dit…

Un libro, ése en el que vive cierto coronel derrotado que nunca vio las aguas grandes, consuela al gigante de hielo nostálgico de mar.

Un livre, celui où vit un certain Colonel battu qui n'a jamais vue les grandes eaux, console le géant de glace, nostalgique de mer.

Tradabordo a dit…

Un libro, ése en el que vive cierto coronel derrotado que nunca vio las aguas grandes, consuela al gigante de hielo nostálgico de mar.

Un livre, [entre virgules ou entre tirets ? J'hésite] celui où vit un certain Colonel battu [« vaincu »] qui n'a jamais vue [grammaire] les grandes eaux, console le géant de glace, nostalgique de mer [bof].

Elena a dit…

Un libro, ése en el que vive cierto coronel derrotado que nunca vio las aguas grandes, consuela al gigante de hielo nostálgico de mar.

Un livre – celui où vit un certain Colonel vaincu – qui n'a jamais vu les grandes eaux, console le géant de glace, nostalgique d'océan.

Tradabordo a dit…

Un libro, ése en el que vive cierto coronel derrotado que nunca vio las aguas grandes, consuela al gigante de hielo nostálgico de mar.

Un livre – celui où vit un certain Colonel vaincu – [ça se ferme après] qui n'a jamais vu les grandes eaux, console le géant de glace, nostalgique d'océan [non, décidément, je ne crois pas que tu puisses le construire comme ça].

Elena a dit…

Un libro, ése en el que vive cierto coronel derrotado que nunca vio las aguas grandes, consuela al gigante de hielo nostálgico de mar.

Un livre – celui où vit un certain Colonel vaincu qui n'a jamais vu les grandes eaux – console le géant de glace, en proie à la nostalgie de l'océan.

Tradabordo a dit…

Un libro, ése en el que vive cierto coronel derrotado que nunca vio las aguas grandes, consuela al gigante de hielo nostálgico de mar.

Un livre – celui où vit un certain Colonel vaincu qui n'a [ou : « et n'ayant » ?] jamais vu les grandes eaux – console le géant de glace, en proie à la nostalgie de [vérifie] l'océan.

Elena a dit…

Un libro, ése en el que vive cierto coronel derrotado que nunca vio las aguas grandes, consuela al gigante de hielo nostálgico de mar.

Un livre – celui où vit un certain Colonel vaincu et n'ayant jamais vu les grandes eaux – console le géant de glace, en proie à la nostalgie de l'océan.

Tradabordo a dit…

Un libro, ése en el que vive cierto coronel derrotado que nunca vio las aguas grandes, consuela al gigante de hielo nostálgico de mar.

Un livre – celui où vit un certain Colonel vaincu et n'ayant jamais vu les grandes eaux – console le géant de glace, en proie à la nostalgie de l'océan.

OK.

Justine ?

Justine a dit…

Oui, mois après mois, ils ont transporté un souffle antarctique solide, puissant, vers le nord chaud du continent, rien que pour voir la femme la plus belle du monde, tremblante, grelottante, vulnérable.
Un livre – celui où vit un certain Colonel vaincu et n'ayant jamais vu les grandes eaux – console le géant de glace, en proie à la nostalgie de l'océan.

OK.