mardi 21 février 2012

Version L2 / LTMI – pour le 20 férvier

Muchas veces, durante la infancia y los primeros años de adolescencia de mi hermano, pensé que era como si las palabras del astrólogo hubieran contado sólo la mitad en lo que hacía a su carácter.
Porque Carlos era de temperamento suave y condescendiente... siempre y cuando los demás hicieran lo que él deseaba. En cuanto a su idealismo, era cierto que apenas prendió a leer comenzó a soñar con torneos de caballeros y rescate de damas, como más tarde, ya emperador, ansió de verdad proteger a toda la Europa cristiana. Pero había momentos en que su sentido práctico de las cosas era tan acusado, que hasta tía Margarita,  el personaje más racional y metódico de nuestra familia, se quedaba sorprendida.
Se podía decir que era una mezcla de opuestos. 
Melancólico como un germano,  por momentos era vital y bromista como un auténtico flamenco. Sin embargo, sus mejores amigos eran capaces de perdonarle casi todo.
Yo misma sucumbía, con frecuencia, a ese estilo seductor que utilizaba para conseguir algo cuando le interesaba. Y no hablemos de mis hermanas más pequeñas, Isabel y María,  que lo adoraban.
Los constantes viajes de nuestros padres a España y sus correspondientes ausencias habían hecho que los Austrias que vivíamos en Flandes formásemos una piña con él.
La desaparición de un primo meridional,  heredero de los reinos del sur, había puesto a mi madre primera en la línea de sucesión. Lo cual, a la vez que hacía de Carlos el potencial rey de aquellos calurosos dominios, procuraba a mis padres, que velaban por su porvenir, continuos y largos viajes.

Almudena de Artega del Alcázar,  La vida privada del emperador


Justine nous propose sa traduction :

Pendant l'enfance et l'adolescence de mon frère, maintes fois,  je me suis dit que c'était comme si les prédictions de l'astrologue ne nous avaient révélées que la moitié des choses relatives à son caractère.
Car Carlos avait un tempérament doux et condescendant... Pourvu que les autres agissent selon ses désirs. Quant à son idéalisme, c'est vrai qu'à peine savait-il lire, qu'il s'est mis à rêver de  tournois de chevalerie, et qu' il allait porter secours à des Dames ; comme plus tard, lorsqu' Empereur, il avait voulu de tout son coeur protéger l'ensemble de l'Europe chrétienne. Mais il y avait des moments où son sens pratique était si prononcé, que même tante Margarita, le personnage le plus rationnel et le plus méthodique de notre famille, demeurait stupéfaite.
On pouvait dire qu'il était un mélange de contraires.
Aussi mélancolique qu'un Germain, il était par moments plein de vie et plaisantin, on aurait dit un vrai Flamand. Cependant, ses véritables amis étaient capable de lui pardonner quasiment tout.
Moi-même, je succombais fréquemment à ses manières de séducteur, dont il usait pour obtenir ce qui l'intéressait.Et ne parlons pas de mes plus jeunes soeurs, Isabel et María, qui l'adoraient.
Les voyages constants de nos parents en Espagne, entraînaient leurs absences. Ce qui  avait fait que nous, s les Autrichiens habitant les Flandres, avions formé une communauté avec lui.
La disparition d'un cousin méditerranéen, héritier des royaumes du sud, avait placé ma mère en première ligne pour la succession. Ce qui, en même temps, désignait Carlos comme le roi potentiel de ces chaleureux domaines et occasionait à mes parents, qui veillaient sur son avenir, de longs et incessants voyages.


***

Axel et Mathieu nous propose leur traduction :

Å plusieurs reprises, pendant l'enfance de mon frère ainsi que les premières années de son adolescence, je me suis dis que c'était comme si les mots de l'astrologue n'avaient racontés que la moitié de ce qui composait son caractère.
Pourquoi Charles était de tempérament doux et condescendent... si tant est que les autres faisaient ce qu'il désirait. Quant à son idéal, il était certain qu'à peine atteler à la lecture il avait commencé à rêver de tournois de chevalier et de sauvetage de gentes dames, aussi sûr que plus tard, déjà empereur, il désirait ardemment protéger toute l'Europe chrétienne. Mais il y avait des moments où son sens pratique des choses était si subtile, que même tante Marguerite, le personnage le plus rationnel et méthodique de notre famille, restait surprise.
Cela pouvait dire qu'il était un mélange de contradictions.
Mélancolique comme un allemand, par moments il était farceur et plein de vitalité comme un authentique flamenco.
Néanmoins, ses meilleurs amis étaient capables de lui pardonner presque tout.
Moi même je succombais régulièrement à ce style séducteur qu'il utilisait pour obtenir quelque chose lorsque ça l'intéressait. Et ne parlons pas de mes sœurs cadettes, Isabelle et Marie, qui l'adorent.
Les voyages réguliers de nos parents en Espagne et leurs absences qui correspondaient avaient amené les Autrichiens qui vivaient en Flandre à former un groupe avec lui.
La disparition d'un cousin méridional, héritier des rois du sud, avait placé ma mère première sur la lignée de succession. Ce qui, à la fois faisait de Charles le roi potentiel de ces domaines chaleureux, et accordait à mes parents, qui veillaient sur son avenir, de continuels et longs voyages.

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