dimanche 30 novembre 2008

Olivier nous présente le texte de sa traduction longue

Derrumbe, Ricardo Menéndez Salmón Seix Barral

Une menace extraordinaire plane su Promenadia, une ville tranquille au bord de la mer. Manila attend la naissance de son second enfant alors qu’il enquête sur les raisons d’agir d’un assassin en série qui abandonne toujours une chaussure sur les lieux de ses crimes. Mais ce monstre, qui lui donne la chair de poule quand il pense au monde dans lequel ses enfants vont vivre, est aussi source d’inspiration pour des âmes plus vulnérables. Derrumbe, c’est l’histoire d’un homme brutal et tourmenté, de deux familles blessées, de trois gamins qui pensent pouvoir changer le monde et la réalité grâce à la violence, de cinq policiers accablés par la douleur, qui traquent les assassins. Mais l’objet de leur traque n’est-il pas autre ?
Conçu comme une réflexion philosophique (n’oublions pas que l’auteur est philosophe de formation) autour de l’attraction du mal sur les bourreaux, mais aussi sur les victimes, les acteurs et les spectateurs, ce roman inquiétant est en fait, sous l’apparence d’un thriller en huit-clos, un abécédaire des différentes formes que la terreur peut adopter de nos jours.
La précision des mots et l’art consommé de distiller les silences sont autant de défis linguistiques au moment de traduire ce roman au suspens haletant. Défis que je vais tenter de relever.


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