samedi 15 novembre 2008

Votre thème du week-end

À la demande expresse de Laure L. (experte en presse féminine), votre thème du week-end est, cette semaine, un tantinet plus en prise avec la réalité quotidienne que d'habitude. Sans doute en pensant à Olivier et à son idée initiale de répertoire lexical de la bimbo (signalons qu'il a finalement opté pour le rugby ; ce qui prouve que, comme l'a dit Blaise Cendrars dans un beau poème, les extrêmes se touchent), Laure nous a effectivement soumis le texte suivant, «Les secrets de la bombe attitude» (Cosmopolitan, octobre 2008, p.121-124). Le pire, c'est qu'il vous donnera certainement bien plus de fil à retordre que tous les autres donnés jusque-là. Vous avez évidemment la liberté de faire le ou les paragraphes qui vous plaisent, ou – le cas échéant – vous correspondent le plus. 9 secrets pour 8 apprentis et quelques amis de passage.
Amusez-bien !

Les 9 secrets de la bombe attitude
par Fiona Schmidt

La bombe adore les garçons, tous les garçons
Quand un garçon s'approche de la bombe, elle ne le regarde pas comme s'il allait lui demander un rein. Elle lui sourit, peu importe qu'il ait le look d'Adrian Grenier ou de Quasimodo. La bombe n'est pas bégueule, elle n'explose pas à la face de quelqu'un dont la mèche sera mouillée. Elle laisse au garçon une chance de s'exprimer, même si elle sent qu'il est bord-cadre d'exprimer une bêtise. Mais, même dans ce cas, la bombe ne lui rabat pas le caquet comme si elle claquait une porte, à toute volée:elle reste gentille et avenante, et le garçon tombe amoureux d'elle, même s'il sait qu'il n'a aucune chance. Par ailleurs, la bombe sait qu'elle plaît aux garçons, mais elle n'en joue pas plus que ça, juste elle sait, donc elle les laisse la regarder sans brailler:«Oh, tu veux ma photo?»

La bombe adore aussi les filles
La bombe à des amis de toutes sortes, des garçons, des filles, des belles et des moins belles. En aucun cas elle n'a que des amis garçons, ou que des amies bombes, ou que des copines faire-valoir. La bombe n'a pas besoin qu'on soutienne son ego, puisqu'il tient très bien tout seul. Quand elle fait du shopping avec une copine un peu ronde, elle la trouve sublime dans une jupe qui l'amincit, et elle est sincère. Et, quand elle fait du shopping avec une copine encore plus bombe qu'elle, elle ne rictusse pas: «Mouais, bof, ça te grossit» quand la copine essaie un bikini lamé que même Karl en ferait tomber son plombage s'il la voyait: elle la trouve sublime, puisqu'elle l'est, et elle n'avale pas sa langue de jalousie. Bref, la bombe est saine dans ses rapports humains.

La bombe a l'air sympa
Une fille sublime a la bombe attitude gravé dans l'ADN, qu'on pense. On se trompe. Certaines jolies, voire très jolies filles ne sont pas des bombes pour autant, simplement parce que les galants n'ont guère envie de l'aborder. Des noms? Paris Hilton: l'air à mort concentré sur son nombril, qu'elle ne lâche pas des yeux, même pas pour imprimer le visage du gars avec qui elle sort pourtant. La ravissante et très drôle Jennifer Aniston sera une bombe lorsqu'elle sera moins occupée par les travaux de son visage et l'entretien de son corps, comme c'est le cas ces derniers temps. Enfin, Madonna, dont l'aura sexuelle est indiscutable, était une bombe du temps où elle n'obligeait pas les gens à s'inscrire à la Kabbale avant de lui adresser la parole. Dernier exemple, les mannequins de défilés : jeunes, belles et sculpturales, mais en permanence l'air d'avoir perdu quelqu'un de leur famille. Ce qui manque à ces filles ? Un air abordable.

La bombe se met en valeur
La bombe n'a pas de complexes. Parce qu'elle est parfaite? Non: parce qu'elle a choisi de penser à autre chose. Comme tout le monde, la bombe a un truc en moins et quelques bidules en plus, de la cellulite sous la fesse, un petit double menton, et zut, aujourd'hui, un bouton. Mais la bombe est en paix avec elle-même. Par exemple Jennifer Lopez (bombe) qui essaierait de ressembler à Gisele Bündchen (autre bombe), ça donnerait une fille affamée et de mauvaise humeur. Par ailleurs, la bombe a compris que, pour plaire aux autres, il faut d'abord se plaire à soi, donc, bon, elle se plaît, parce qu'elle fait ce qu'il faut pour. Quand la bombe arrive quelque part, l'assemblée fait Whaouh: elle a la bonne robe, des jambes longuissimes et un bronzage parfait. Si on la scrute à la loupe, on remarque qu'elle est plate comme la Belgique et que sa mâchoire est si carrée qu'on dirait qu'elle a mâché un boîtier de CD. Mais, comme personne ne se promène plus avec une loupe, même pas Sherlock Holmes, on remarque surtout qu'elle est sublime.

La bombe est féminine
La bombe ne harangue pas ses amis en faisant de grands gestes comme si elle voulait évacuer l'immeuble, elle les hèle discrètement d'un mouvement de poignet gracieux. La bombe ne s'écroule pas sur la table sous l'effet des huit mojitos qu'elle a picolés toute la soirée, elle est joliment pompette après deux verres. La bombe n'a pas le teint dans le push-up à la fin de la soirée, son maquillage est impeccable, même à 4 heures du matin. La bombe ne se ronge pas les ongles jusqu'aux ongles, sa manucure est impeccable. La bombe ne s'affale pas sur le canapé, pattes à 180 degrés, en soufflant: «Pfff, chuis morte», elle croise délicatement les jambes et se tient droite. Bref, la bombe est un écrin de féminité à côté duquel Arielle Dombasle ressemble à un Hell's Angel.

La bombe aime les compliments. Et sait les recevoir.
Quand on lui dit qu'elle est belle, la bombe sourit de plaisir.

La bombe est naturelle
Même quand elle est en jean et tee-shirt blanc, la bombe est sublime. Même quand elle n'est pas maquillée, la bombe a l'air de sortir d'un edelweiss tellement elle est fraîche et lumineuse.

La bombe est un peu mystérieuse
Lorsqu'elle dîne avec un homme qu'elle ne connaît pas bien, la bombe ne monopolise pas la parole jusqu'au café, elle laisse l'homme lui poser des questions, auxquelles elle répond succintement. Pas succintement au point de répondre «oui» quand il lui demande son prénom, mais pas non plus: «Nadège, c'était le prénom de ma grand-mère maternelle, elle était coiffeuse dans le Midi, vers Avignon, mais mon père voulait m'appeler Mathilde, c'était le prénom de sa mère à lui, mais ma mère ne voulait pas parce qu'elles ne s'entendent pas, ohlàlà, ça a fait toute une histoire. » La bombe ne déballe pas sa vie comme si elle était à vendre, elle laisse un peu d'elle-même à l'intérieur.

La bombe est toujours partante
Quand on l'invite à un dîner improvisé, la bombe accepte avec joie, même si elle doit se lever tôt le ledemain. Quand on veut la prendre en photo, la bombe sourit joliment à l'objectif, elle ne râle pas «rhô non, chuis moche en photo». Quand on lui demande de venir déguisée en Schtroumpf à une soirée à thème, la bombe arrive avec une cagoule blanche sur la tête, et ça donne: un Schtroumpf bombe. Même avec le visage bleu et une couche.

Brigitte nous propose sa traduction :

LOS 9 SECRETOS DE LA CAÑÓN ACTITUD

Al cañón le encantan los chicos, todos los chicos.
Cuando se acerca un chico al cañón, no le mira como si se le iba a pedir un riñón. Le sonríe, le importa una higa que tenga el look de Adrian Grenier o de Casimodo. El cañón no es presumida, no explota a la cara de alguién que tiene la mecha mojada. Le deja al chico una oportunidad de expresarse, incluso si ella siente que él está a punto de soltar una barbaridad.
Pero incluso si fuera el caso, el cañón no le cierra el pico como si le dara con la puerta en las narices : sigue siendo buena y amable, y el chico se enamora de ella, aunque sabe que no tiene ninguna posibilidad.
Por otra parte, el cañón sabe que capta mucho a los chicos, por lo tanto, tampoco lo aprovecha, así que les deja mirar sin chillar : « Tú, ¿ Qué miras ? ¿ Quieres mi retrato ?»

Al cañón le encantan también las chicas.
El cañón tiene amigos de todos tipos, chicos, chicas, guapas y menos guapas. Nunca jamás sólo amigos varones, o sólo amigas cañones, o sólo amigas a las que utiliza.
Al cañón no le hace falta que le apoyen el ego, porque se apoya muy bien por sí solo.
Cuando va de tiendas con una compañera algo regordete, la encuentra divina en una falda que adelgaza, y está sincera.
Y cuando occurre que salga de compras con una compa aún más cañón que ella, no suelta con mueca de asco : « Mujer, eso te engorda » cuando la chica está probando un bikini plateado que hasta a Kari se le caería el empaste al verla : la ve sublime, porque sí los es, y no se traga la lengua de los celos que siente.
En pocas palabras, la chica es de lo más sana en sus relaciones humanas.

El cañón parece simpática.
Una chica sublime tiene la actitud cañonesca sellada en el ADN, eso es lo que pensamos todos. Pues estamos equivocados. Ciertas chicas guapas y a veces guapísimas, no por ello son unos monumentos, simplemente porque a los galanes no les apetece abordarlas. ¿ Algunos ejemplos ? Paris Hilton : concentrada de muerte en su ómbligo y sin quitarle la vista de encima, ni siquiera para grabarse en la mente la cara del tío con él que está saliendo. La encantadora y muy graciosa Jennifer Aniston llegará a ser un cañón cuando esté menos atareada con las obras de revoque de su fachada y el mantenimiento de su cuerpo, como es el caso últimamente. Por fin, Madonna, cuyo aura sexual es indiscutible, era un cañón en otros tiempos, cuando no obligaba a la gente a apuntarse a la cábala antes de dirigirle la palabra. Ultimo ejemplo, las modelos de desfile : jóvenes, bellas y esculturales, pero con permanente cara de funeral. ¿ Lo que les falta a esas chicas ? Pues, una apariencia acequible.

El cañón se valora.
El cañón no tiene complejos. ¿ Por qué es perfecta ? No, qué va : porque decidió pensar en otra cosa. Como todo el mundo, el cañón tiene un chisme menos y unos chismes más, una chispa de celúlitis en el culo, una pisca de papada, y hoy - ¡ qué horror ! - un grano. Pero el cañón se siente en paz con sí misma. Por ejemplo, una Jennifer Lopez (monumento) que tratara de parecerse a una Gisèle Bunchen (otro monumento), resultaría una chica famélica y de mala uva. Por otra parte, el cañón ha percatado que para gustar a los demás, primero hay que gustarse a sí misma, bueno, pues, ella se gusta a sí misma, porque lo hace todo para ello. Cuando el cañón aparece en un sitio, la concurrencia exclama : « Wauuuuuu …» : Lleva el vestido adecuado, unas piernas larguísimas y un bronceado perfecto. Si nos echamos a escudriñar con lupa, nos damos cuenta de que tiene menos pecho que una chica de Castellón y tiene la mandíbula tan cuadrada como si hubiera tragado/masticado un carátula de disco. Pero como nadie suele pasear ya con una lupa en mano, ni siquiera Sherlok Holmes, sobre todo notamos que ella es sublime.

El cañón es femenina.
El cañón no arenga a sus amigos gesticulando como para una evacuación de emergencia del edificio, los llama haciendo discretamente una señal graciosa con la muñeca. El cañón no se deja caer en la mesa bajo el efecto de los ocho mojitos que se fue tragando a lo largo de la noche, se ha puesto un poco piripi después de dos copas. El cañón no tiene la tez enturbiada al final de la noche y su maquillaje sigue impecable, incluso a las cuatro de la madrugada. El cañón no se come las uñas hasta el hueso, su manucura es impecable. El cañón no se desploma en el sofá, con las patas abiertas, suspirando : « Uuy, ‘sto echa una mierda », cruza las piernas con delicadeza y se mantiene derecha.
En pocas palabras, el cañón es la feminidad encarnada/hecha mujer al lado de la cual Arielle Dombasle se parece a un Hell’s Angel.
Al cañón le gustan los piropos y sabe muy bien recibirlos.
Cuando le dicen que es bella, el cañón sonríe complacida.

El cañón es natural.
Incluso cuando lleva vaqueros y camiseta blanca, el cañón es sublime. Incluso cuando no está maquillada, el cañón parece salir de un edelweis de lo fresca y luminosa que es.

El cañón es un poco enigmática. Cuando cena con un hombre al que no conoce de mucho, el cañón no se apodera de la conversación hasta la hora del café, deja al hombre que le haga preguntas, a las cuales ella hace respuestas breves. No tan breves como para contestar : « Sí » cuando le pregunta su nombre, pero tampoco como para contestar : « Nadège, era el nombre de pila de mi abuela materna que trabajaba de peluquera en el sur de Francia hacia Avignon aunque mi padre quería llamarme Mathilde que era el nombre de pila de su madre pero como mi madre no quería porque las dos no se llevan bien y la verdad es que fue un lío » El cañón no te expone su vida entera como si se vendiera, deja un poco de sí misma por dentro.

El cañón siempre está dispuesta.
Cuando la invitan a una cena de improviso, acepta con alegría aunque tiene que madrugar al día siguiente. Cuando quieren sacarle una foto, el cañón sonríe lindamente al objetivo, no refunfuña : « ¡Que nooooo….que salgo más fea que Picio en to’as las fotooooos ! » Cuando le piden que venga disfrazada de Pitufo a una fiesta temática, el cañón llega con cágula blanca y el resultado es : un Pituso Cañón. Incluso con la cara azul y pañales.

***

Une petite aide, personnelle, de Laure G. :

Pourquoi ne pas faire notre propre « cosmopolibro » ??? Allez, juste pour rire, en avant les clichés !!!
Les neuf secrets de la « traduction attitude » :
-le traducteur a l’air intelligent.
-le traducteur est un esthète.
-le traducteur vit la nuit.
-le traducteur est un rat de bibliothèques.
-le traducteur est allergique à la lumière naturelle.
-le traducteur a des lunettes poussiéreuses.
-le traducteur n’a d’yeux que pour ses livres.
-le traducteur est un « littéraire ».
-le traducteur ne nourrit que son esprit.

Plus sérieusement, voici ma maigre contribution à la véritable et essentielle question de traduction : comment dirais-je que « la bombe a l’air sympa » (paragraphe 3 du Cosmo) :

La bomba parece maja. Una chica sublime tiene grabado lo propio del bombazo en el ADN, piensa una : pues se equivoca. Ciertas chicas guapas, inclusive guapetonas, no por ello son bombazos, y eso meramente porque a los galanes les entran pocas ganas de abordarlas. ¿Quieren nombres ? Aquí tienen a Paris Hilton : parece egocéntrica a más no poder, tanto es así que no aparta la mirada de su ómbligo ni siquiera para imprimir la cara de su rollo del momento. Será una bomba Jennifer Aniston cuando le haga menos caso a sus operaciones estéticas de la cara y al cuidado de su cuerpo, como lo hace últimamente. En fin, Madonna, cuya aura sexual es indiscutible, era una bomba en su tiempo, cuando no le obligaba a la gente a inscribirse en la cábala antes de dirigirle la palabra. Último ejemplo, las modelos de pasarelas : jóvenes, hermosas y esculturales, pero permanentemente como que han perdido a un familiar. ¿Lo que les falta a esas chicas ? Una expresión abordable.

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Odile nous propose sa traduction :

• El cañón parece simpática
Una chica sublime tiene la cañonesca actitud sellada en el A.D.N., eso es lo que todos pensamos. Pues vamos equivocados. Ciertas chicas guapas, y a veces guapísimas, no son por lo tanto momumentos simplemente porque a los galanes no les apetece en absoluto abordarlas. ¿Algunos nombres? Paris Hilton : reconcentrada de muerte en su ómbligo que no deja de mirar ni siquiera para grabarse en la mente la cara del tío con el que está saliendo. La encantadora y muy linda Jennifer Aniston será un cañón cuando este menos atareada por las obras tocando a su cara y por el mantenimiento de su cuerpo. Por fin, Madonna, cuyo halo sexual no se discute, era un cañón cuando no obligaba a la gente a apuntarse a la cabala antes de dirigirle la palabra. Último ejemplo, los modelos de desfile : jóvenes, guapas y esculturales pero siempre con cara de funeral. ¿ Lo que les falta a estas chicas? Pues una aparencia asequible.

• El cañón se valora a sí misma
El cañón no tiene complejos. ¿Porque es perfecta? ¡No, qué va! Ha decidido pensar en otra cosa. Como a todo el mundo, al cañón le falta una cosilla y tiene algunas cositas de sobra : celúlitis por debajo del culo, una papadita y hoy ¡qué horror, un grano! Pero el cañón se siente en paz con sí misma. Por ejemplo, Jennifer Lepez (cañón) que tratara de parecerse a Gisele Bündchen (otro monumento) resultaría una chica hambrienta y de mala leche. Por otra parte, el cañón ha percatado que para agradar a los demás, primero hay que agradarse a sí misma, pues bien, ella se agrada a sí misma porque hace lo necesario para ello. Cuando el cañón se presenta en cualquier sitio, la concurrencia exclama : « waouuuuuu...» : lleva el vestido adecuado, tiene unas piernas larguísimas y un bronceado perfecto. Si la escrutamos con lupa, nos damos cuenta que no tiene más pecho que una plancha de madera y que tiene la mandíbula muy cuadrada, como si hubiera mascado una carátula de CD. Pero, como ya nadie suele ir paseándose con una lupa, ni siquiera Sherlock Holmes,
sobre todo notamos que es sublime.

• El cañón es femenina
El cañón no arenga a sus amigos gesticulando como para una evacuación de emergencia del edificio, los llama de modo discreto,con un gesto gracioso de la muñeca. El cañon no se deja caer debajo de la mesa bajo el efecto de los ocho mojitos que se ha pimplado a lo largo de la noche, después de dos copas está piripi. El cañón no tiene la tez enturbiado al terminarse la noche, su maquillaje sigue impecable, incluso cuando son las cuatro de la madrugada. El cañón no se come las uñas hasta los codos, su manucura es impecable. El cañón no se desploma en el sillón, patas abiertas, suspirando : « uy, 'stoy muerta », no, cruza con delicadeza las piernas y se mantiene derecha. En resumen, el cañón es un joyero de feminidad en comparación del cual Arielle Domsballe se parece a un Hell's Angel.

• Al cañón le gustan los piropos y sabe muy bien recibirlos
Cuando se le dice que es guapa, el cañón sonrie, contenta.

• El cañón es natural
Incluso cuando lleva vaqueros y camiseta blanca, el cañon es sublime. Incluso cuando no lleva maquillaje, el cañón parece salir de un edelweiss por su aspecto fresco y luminoso.

• El cañón es algo misteriosa
Cuando cena con un hombre al que no conoce bien, el cañón no monopoliza la conversación hasta el momento del café, deja que el hombre le haga preguntas a las cuales da respuestas breves. No tan breves como para contestar : « sí » cuando le pregunta su nombre pero tampoco como para contestar : «Nadège, que era el nombre de pila de mi abuela materna que trabajaba de peluquera en el sur de Francia cerca de Avignon pero mi padre quería llamarme Mathilde que era el nombre de su madre pero mi madre no quiso porque las dos no se llevaban bien, ¡ay, eso fue un lío! El cañón no cuenta todo lo de su vida como si estuviera para venderla, deja algo de sí misma por dentro.

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