dimanche 19 avril 2009

La quiz du dimanche, par Nathalie

En photo : La hada y la liebre par Edgar Harald

Ça n'est pas parce qu'elle s'apprête à faire ses premiers pas hors de la bienveillante terre tradabordienne que Nathalie en oublie ses obligations… en l'occurrence le petit moment de détente culturelle de notre dimanche.
Voici pour aujourd'hui :

Saurez-vous traduire ces titres de contes de fées en espagnol ?

- la bergère et le ramoneur :
- Boucle d’or et les trois ours :
- le Chat botté :
- le vilain petit canard :
- Peau d’âne :
- Poucette :
- Riquet à la houpe :

A vous de jouer !

19 commentaires:

Laure L a dit…

boucle d'or: ricitos de oro y los tres osos
le chat botté: el gato con botas
le vilain petit canard: el patito feo
poucette:pulgarcita

Tradabordo a dit…

« La bergère et le ramoneur » ? Je ne m'en souviens pas du tout… Ça parlait de quoi ?

Brigitte a dit…

Eh bien ...d'une bergère et d'un ramoneur !

Brigitte a dit…

Peau d'âne : Piel de asno

Brigitte a dit…

La bergère et le ramoneur : la pastora y el deshollinador

Brigitte a dit…

Riquet à la houpe : Riquete el del copete

Tradabordo a dit…

D'accord, mais c'est quoi la morale de l'histoire de la bergère et du ramoneur ?

Nathalie a dit…

C'est un conte d'Andersen : la bergère et le ramoneur sont 2 figurines de porcelaine qui pour préserver leur amour (la jeune bergère est convoitée par un satyre en bois sculpté sur une armoire) sont obligés de fuir dans le vaste monde... Y parviendront-ils ? Ne risquent-ils pas de se briser ? A vos livres de contes, pour lire la suite et la fin de cette histoire !

Nathalie a dit…

Bravo aux participantes de ce petit exercice régressif. Pour ce qui est des traductions de Peau d'âne et de Riquet à la houpe, on trouve également "Pellejo de asno" et "Roquete del/el del copete".

jacqueline a dit…

bon j'arrive un peu après la bataille mais à temps pour continuer l'histoire : donc, la bergère et le ramoneur s'enfuient mais ils reviennent sur leurs pas à la demande de la bergère ; celle-ci constatant que le chinois, leur méchant poursuivant gît sur le sol, brisé, recolle les morceaux parce qu'elle a bon cœur. Mais le chinois qui a désormais le cou raide, ne peut plus hocher la tête affirmativement à la demande en mariage du sergentmajorcommandantenchefauxpiedsdebouc et la bergère et le ramoneur peuvent continuer à s'aimer en paix. La morale de l'histoire? ce pourrait être : 1 : un bienfait n'est jamais perdu. 2 : on a parfois intérêt à revenir sur ses pas. 3 : un petit chez soi vaut mieux qu'un grand chez les autres. 4 essayer d'être heureux là où on est 4 parcourir le vaste monde présente bien des dangers etc… Caroline, es-tu éclairée?

Brigitte a dit…

Merci Nathalie !
Bien sûr, ce conte évoque des souvenirs d'enfance très lointains mais je revois encore la couverture de l'exemplaire que j'avais...un peu à la façon des images d'Epinal !

Tradabordo a dit…

Voilà, maintenant, je sais tout sur cette histoire de bergère et de ramoneur. Merci Jacqueline ! Jugerez-vous abusif de trouver qu'il est possible d'en tirer une leçon pour les traductrices que nous sommes ? Qui s'amuse à l'élaborer ? Ça, a priori, c'est un travail pour Jacqueline… mais peut-être son syndicat va-t-il s'y opposer. Ou alors Nathalie, l'experte en contes de fée… ou Brigitte, qui a une plume désopilante… ou Laure L. dont les références éclectiques sont toujours les bienvenues. Allez, que la première qui se sent assez inspirée réponde… et aux autres, ensuite, de compléter.

Tradabordo a dit…

Brigitte, je veux des détails : comment était-elle, cette couverture ?

jacqueline a dit…

On le sait pourtant que ça finit toujours comme ça, mais on y court quand même, c'est le syndrome de la H118 ! Notez que Caroline nous a laissé rêver un bon moment (trois heures) avant de lancer son défi. Je consulte mon syndicat…

Tradabordo a dit…

Allons, Jacqueline, reconnais que l'idée d'une adaptation de la bergère et du ramoneur en parabole tradabordienne te titille le clavier…

Tradabordo a dit…

Dis, Nathalie, imaginais-tu, en m'envoyant ce mini-quiz, que cela donnerait matière à tout ce brouhaha ?

Brigitte a dit…

Pour répondre à Caroline :
Etant donné mon âge avancé, mes souvenirs sont très flous...Je ne sais s'il s'agissait de la couverture du conte ou bien de l'une des illustrations, mais je revois très bien au moins une image : à l'intérieur d'une maison, près d'une cheminée, le petit ramoneur barbouillé de suie, vêtu tout de noir, avec un bonnet sur la tête, portant une échelle et, près de lui, la bergeronnette tout émoustillée ! Je dirai que les dessins étaient plutôt du style de la célèbre série des "Caroline à..." que tu as sûrement dans ta bibliothèque...Caroline !

Nathalie a dit…

En jetant un oeil sur le blog, je m'aperçois que mon petit quiz a déjà suscité 16 commentaires ! Si j'aurais su... je l'aurais proposé plus tôt !
Mais comme tout a une fin (même les contes de fées), il nous faut rejoindre la réalité tradabordienne et nous pencher sur cette insolite question, à savoir : "la bergère et le ramoneur" sont-ils réductibles à la logique traductive ? Apparemment, non. Mais je sens que cette réponse ne va pas te satisfaire, Caroline... Alors ? Eh bien, je me demande si la leçon à tirer de ce conte n'est pas dans le fait d'apprendre à écouter sa petite voix, celle qui, contre toute attente, nous incite à revenir en arrière, à considérer les choses autrement et, finalement, à trouver le parfait équilibre entre contrainte et fuite en avant.
Je ne sais pas si j'ai été très claire...

jacqueline a dit…

Une fable tradabordine, à la rigueur, mais une parabole tradabordienne, franchement, je ne me sens pas à la hauteur de tes attentes, mais comme je te l'ai dit, je vais consulter mon syndicat!
En tout cas, bravo Nathalie, c'est un vrai succès pour toi, quand je vous dis que les contes de fée font rêver…