¿Por qué la quieres? Es un bicho feo, le decían, todo el tiempo, el tiempo en que era niño, había estado recordando estas palabras que lo expulsaban de la pieza de su madre, cuando su madre estaba enferma y aún no se moría, de la pieza de su tía, cuando su tía estaba joven y aún no viajaba, de la pieza de su padre, cuando su padre estaba enojado y estaba, además, en casa, en mangas de camisa, eso no lo olvidaba.
Traduction temporaire :
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore, de la chambre de sa tante, quand sa tante était jeune et ne voyageait pas encore, de la chambre de son père, quand son père était en colère et, de surcroît, à la maison, en manches de chemise ; cela, il ne l'oubliait pas.
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore, de la chambre de sa tante, quand sa tante était jeune et ne voyageait pas encore, de la chambre de son père, quand son père était en colère et, de surcroît, à la maison, en manches de chemise ; cela, il ne l'oubliait pas.
19 commentaires:
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bête, lui disaient-ils, tout le temps, du temps où il était enfant, il se rappelait [s'était rappelé ?] ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et [j'étais bien tentée aussi par le "mais"] ne mourais pas encore ["sans être mourante" sonne mieux, mais ça complique la suite] ; de la chambre de sa tante, quand sa tante était jeune et ne voyageait pas encore ; de la chambre de son père, quand son père était en colère et était, aussi, à la maison, en manches de chemise ; ça, il ne l'oubliait pas.
En effet : fin, très fin, sans fin... !
Et c'est ce que le début ; il y a des phrases qui font 50 ou 60 lignes. Demande aux pauvres bordelais qui en bavent depuis un an !
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bête [« bestiole » ?], lui disaient-ils [ou « on » ?], tout le temps, du temps où il était enfant, [ponctuation ?] il se rappelait [s'était rappelé ? OUI] ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère [« tía » en V.O. ?], quand sa mère était malade et [j'étais bien tentée aussi par le "mais" Pourquoi ?]
Faisons déjà ça…
ne mourais pas encore ["sans être mourante" sonne mieux, mais ça complique la suite] ; de la chambre de sa tante, quand sa tante était jeune et ne voyageait pas encore ; de la chambre de son père, quand son père était en colère et était, aussi, à la maison, en manches de chemise ; ça, il ne l'oubliait pas.
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; [ponctuation ? > C'est de la virgule dont tu parlais ?] il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère [« tía » en V.O. ? > la tía c'est juste après], quand sa mère était malade et [j'étais bien tentée aussi par le "mais" Pourquoi ? > pour l'opposition malade/mourante, mais ça ne va pas pour les autres syntagmes de toutes façons...]
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; [le point-virgule me semble indispensable ici] il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et [difficile de caser "mais" dans la phrase évoquant le père]ne mourait pas encore
Je vous laisse synthétiser vos deux versions… maintenant que nous sommes OK sur les points essentiels.
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore, [je pense que l'on doit économiser les points-virgules, on risque d'en avoir besoin dans ce type de texte] de la chambre de sa tante, quand sa tante était jeune et ne voyageait pas encore, de la chambre de son père, quand son père était en colère et, de surcroît, à la maison [sous-entendu, le père n'est pas souvent à la maison], en manches de chemise ; ["ça" ne me semble pas utile ici] il ne l'oubliait pas.
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore ;
OK
de la chambre de sa tante, quand sa tante était jeune et ne voyageait pas encore ; de la chambre de son père, quand son père était en colère et était aussi à la maison, en manches de chemise ; cela, il ne l'oubliait pas.
En effet, avec Droguett, il faut beaucoup de points-virgules… sinon, c'est difficilement compréhensible.
Pour la début :
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore ;
je propose éventuellement de supprimer le 1e et de garder le 2e. À vous !
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant, il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore ;
d'accord pour la suppression du premier point-virgule
de la chambre de sa tante, quand sa tante était jeune et ne voyageait pas encore ; de la chambre de son père, quand son père était en colère et était aussi à la maison, en manches de chemise ; cela, il ne l'oubliait pas.
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore ;
Le premier point-virgule me semble vraiment indispensable. Je pense qu'il faut aider notre pauvre lecteur français et marquer la rupture entre les propos rapportés et le récit.
Pour le second, je m'en serais éventuellement passé puisque la structure similaire des propositions (mère/tante/père) ne suppose pas de réelle pause ou de rupture dans la lecture.
Mais, comme je ne suis vraiment pas une référence en matière de ponctuation, je propose qu'on laisse les deux points-virgules comme dans la VO...
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; [point ?] il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore ;
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant. Il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore ;
Ok pour le point, cela me semble un bon compromis pour tout le monde. Audrey ?
question (peut-être de blonde, mais question quand même) : est-ce que "du temps où il était enfant" ne servirait pas de transition entre les deux parties de la phrase ?
À mon avis, ça va avec ce qui précède, mais bon… Si vraiment, on a le doute, revenons au point-virgule. Simplement, il va falloir trouver des solutions pour baliser le texte…
Comme vous voulez, mais c'est vrai que le point va bien, étant donné ce qui suit. Ou alors il faut voir justement avec la suite. Pour moi, soit :
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant. Il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore ; de la chambre de sa tante, quand sa tante était jeune et ne voyageait pas encore ; de la chambre de son père, quand son père était en colère et était aussi à la maison, en manches de chemise ; cela, il ne l'oubliait pas.
soit :
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore, de la chambre de sa tante, quand sa tante était jeune et ne voyageait pas encore, de la chambre de son père, quand son père était en colère et était aussi à la maison, en manches de chemise ; cela, il ne l'oubliait pas.
peut-être que cette dernière solution retranscrit mieux. ça "tronçonne" moins, comme tu dis.
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore ;
Perso, je reviendrais à la ponctuation de la VO. Mais je vous laisse choisir... la majorité l'emporte dans ces cas. Audrey ?
Audrey ?
Toutes les deux nous sommes d'accord sur ça :
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore, de la chambre de sa tante, quand sa tante était jeune et ne voyageait pas encore, de la chambre de son père, quand son père était en colère et, de surcroît, à la maison, en manches de chemise ; cela, il ne l'oubliait pas.
Qu'en dis-tu ?
Pourquoi l'aimes-tu ? C'est une vilaine bestiole, lui disait-on, tout le temps, du temps où il était enfant ; il s'était rappelé ces mots qui l'expulsaient de la chambre de sa mère, quand sa mère était malade et ne mourait pas encore, de la chambre de sa tante, quand sa tante était jeune et ne voyageait pas encore, de la chambre de son père, quand son père était en colère et, de surcroît, à la maison, en manches de chemise ; cela, il ne l'oubliait pas.
OK.
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