lundi 20 janvier 2014

Projet Nadia – phrase 65

Hemos dicho que la guerra civil lo salva como hombre, tal vez lo salvó también como poeta. España en el corazón es un hachazo que parte en dos la vida del poeta, su trayectoria de hombre deshilachado, solo, incorregible - mente solo, provinciano de cuerpo y de alma, gozador vertiginoso o lento, lúcido a ratos, translúcido todo el tiempo, contemplador arrobado de su candor espléndido y doméstico, a él, que no era un domesticado, la guerra civil lo saca violentamente de si mismo, del estanco cerrado de su carne y de su espíritu clausurados, para descubrir la otra pasión, la del ser solo que sufre, que sufre desde hace cien, quinientos, mil, dos mil años, la del ser que no tiene más profesión que la miseria, más esperanza que la desesperanza.

Traduction temporaire :
Nous avons dit que la guerre civile le sauve en tant qu’homme, peut-être le sauva-t-elle aussi en tant que poète. Dans le cœur, l’Espagne est un coup de hache qui fend en deux la vie du poète, sa trajectoire d’homme effiloché, seul, incorrigiblement seul, provincial de corps et d’âme, jouisseur vertigineux ou lent, lucide par moments, translucide tout le temps, contemplateur ravi de sa candeur splendide et domestique ; lui, qui n’était pas domestiqué, la guerre civile l’extirpe violemment de lui-même, de l’espace confiné de sa chair et de son esprit clos, pour découvrir l’autre passion, celle de l’être seul qui souffre, qui souffre depuis cent, cinq cents, mille, deux mille ans, celle de l’être qui n’a d’autre profession que la misère, d’autre espoir que le désespoir.

6 commentaires:

Unknown a dit…

Nous avons dit que la guerre civile le sauve en tant qu’homme, peut-être le sauva-t-elle aussi en tant que poète. L’Espagne dans le cœur est un coup de hache qui fend en deux la vie du poète, sa trajectoire d’homme effiloché, seul, incorrigiblement seul, provincial de corps et d’âme, jouisseur vertigineux ou lent, lucide par moments, translucide tout le temps, observateur ravi de sa candeur splendide et domestique, lui, qui n’était pas un domestiqué, la guerre civile l’extirpe violemment de lui-même, de l’espace étanche de sa chair et de son esprit clos, pour découvrir l’autre passion, celle de l’être seul qui souffre, qui souffre depuis cent, cinq cents, mille, deux mille ans, celle de l’être qui n’a d’autre profession que la misère, d’autre espoir que le désespoir.

Tradabordo a dit…

Nous avons dit que la guerre civile le sauve en tant qu’homme, peut-être le sauva-t-elle aussi en tant que poète.
OK

L’Espagne dans le cœur est un coup de hache qui fend en deux la vie du poète, sa trajectoire d’homme effiloché, seul, incorrigiblement seul, provincial de corps et d’âme [ou « dans son… et dans son… » ? J'hésite], jouisseur vertigineux ou lent, lucide par moments,

translucide tout le temps, observateur [pas tout à fait la même chose, à mon avis] ravi de sa candeur splendide et domestique, [point-virgule ?] lui, qui n’était pas un [nécessaire ?] domestiqué, la guerre civile l’extirpe violemment de lui-même, de l’espace étanche [FS ?] de sa chair et de son esprit clos,






pour découvrir l’autre passion, celle de l’être seul qui souffre, qui souffre depuis cent, cinq cents, mille, deux mille ans, celle de l’être qui n’a d’autre profession que la misère, d’autre espoir que le désespoir.

Unknown a dit…

Nous avons dit que la guerre civile le sauve en tant qu’homme, peut-être le sauva-t-elle aussi en tant que poète. L’Espagne dans le cœur est un coup de hache qui fend en deux la vie du poète, sa trajectoire d’homme effiloché, seul, incorrigiblement seul, provincial de corps et d’âme, jouisseur vertigineux ou lent, lucide par moments, translucide tout le temps, contemplateur ravi de sa candeur splendide et domestique ; lui, qui n’était pas domestiqué, la guerre civile l’extirpe violemment de lui-même, de l’espace confiné de sa chair et de son esprit clos,

Tradabordo a dit…

Nous avons dit que la guerre civile le sauve en tant qu’homme, peut-être le sauva-t-elle aussi en tant que poète. L’Espagne dans le cœur [ou en inversant, au fait ?] est un coup de hache qui fend en deux la vie du poète, sa trajectoire d’homme effiloché, seul, incorrigiblement seul, provincial de corps et d’âme, jouisseur vertigineux ou lent, lucide par moments, translucide tout le temps, contemplateur ravi de sa candeur splendide et domestique ; lui, qui n’était pas domestiqué, la guerre civile l’extirpe violemment de lui-même, de l’espace confiné de sa chair et de son esprit clos, pour découvrir l’autre passion, celle de l’être seul qui souffre, qui souffre depuis cent, cinq cents, mille, deux mille ans, celle de l’être qui n’a d’autre profession que la misère, d’autre espoir que le désespoir.

Unknown a dit…

Nous avons dit que la guerre civile le sauve en tant qu’homme, peut-être le sauva-t-elle aussi en tant que poète. Dans le cœur, l’Espagne est un coup de hache qui fend en deux la vie du poète, sa trajectoire d’homme effiloché, seul, incorrigiblement seul, provincial de corps et d’âme, jouisseur vertigineux ou lent, lucide par moments, translucide tout le temps, contemplateur ravi de sa candeur splendide et domestique ; lui, qui n’était pas domestiqué, la guerre civile l’extirpe violemment de lui-même, de l’espace confiné de sa chair et de son esprit clos, pour découvrir l’autre passion, celle de l’être seul qui souffre, qui souffre depuis cent, cinq cents, mille, deux mille ans, celle de l’être qui n’a d’autre profession que la misère, d’autre espoir que le désespoir.

Tradabordo a dit…

Nous avons dit que la guerre civile le sauve en tant qu’homme, peut-être le sauva-t-elle aussi en tant que poète. Dans le cœur, l’Espagne est un coup de hache qui fend en deux la vie du poète, sa trajectoire d’homme effiloché, seul, incorrigiblement seul, provincial de corps et d’âme, jouisseur vertigineux ou lent, lucide par moments, translucide tout le temps, contemplateur ravi de sa candeur splendide et domestique ; lui, qui n’était pas domestiqué, la guerre civile l’extirpe violemment de lui-même, de l’espace confiné de sa chair et de son esprit clos, pour découvrir l’autre passion, celle de l’être seul qui souffre, qui souffre depuis cent, cinq cents, mille, deux mille ans, celle de l’être qui n’a d’autre profession que la misère, d’autre espoir que le désespoir.

OK.