mercredi 7 octobre 2015

Projet Sabrina 4 – phrases 6-9

Desde el manto de algas donde se había detenido para observarme, ¡zas!, con un movimiento fulminante surcó los dos metros que nos separaban para devorar mi ojo derecho. Eso fue lo último, grande y feroz, que vi con él. Ahora solo cuento con el izquierdo; pero este apenas percibe sombras: el golpe que me condujo hasta estas profundidades lo dañó severamente. Así, pues, solo me queda aguzar el oído. Estoy añorando mi ojo derecho, mi ojo miope, que hacía varios años había perdido la capacidad de avistar con nitidez las cosas lejanas, que se irritaba seguido en los días soleados, que sí requería una lentilla para mostrarme los vaivenes del mundo con alta definición.

Traduction temporaire :
Depuis la couche d'algues où il s'était arrêté pour m'observer, vlan !, en un éclair, il franchit les deux mètres qui nous séparaient pour venir dévorer mon œil droit. Ce fut la dernière image, grande et féroce, que je vis grâce à lui. Maintenant, je ne peux compter que sur le gauche ; mais c'est à peine s'il perçoit les ombres : le coup qui m'a conduit jusqu'à ces profondeurs l'a sévèrement abîmé. De sorte qu'il ne me reste plus qu'à aiguiser mon oreille. Je regrette mon œil droit, mon œil myope qui, auparavant, avait perdu la capacité à distinguer de loin avec netteté ; cet œil qui s'irritait vite les jours ensoleillés, qui avait vraiment besoin d'une lentille pour me montrer les aléas du monde en haute définition.

16 commentaires:

Sabrina a dit…

Depuis le manteau d'algues où il s'était arrêté pour m'observer, vlan !, en un mouvement éclair, il traversa les deux mètres qui nous séparaient pour venir dévorer mon œil droit. Ce fut la dernière image, grande et féroce, que je vis avec lui. Maintenant, je ne compte que sur le gauche ; mais c'est à peine si celui-ci perçoit les ombres : le coup qui m'a conduit jusqu'à ces profondeurs l'a sévèrement abîmé. Ainsi, il ne me reste donc plus qu'à tendre l'oreille. Je regrette mon œil droit, mon œil myope qui avait perdu, il y a plusieurs années, la capacité à distinguer de loin avec netteté, qui s'irritait rapidement les jours ensoleillés, qui oui avait besoin d'une lentille pour me montrer les aléas du monde en haute définition.

Tradabordo a dit…

Depuis le manteau [« couche » ? J'hésite… d'autant que j'avoue ne pas du tout me souvenir de ton texte ;-)] d'algues où il s'était arrêté pour m'observer, vlan !, en un mouvement éclair [ça se dit ?], il traversa [« franchit » ?] les deux mètres qui nous séparaient pour venir dévorer mon œil droit. Ce fut la dernière image, grande et féroce, que je vis avec [?] lui. Maintenant, je ne compte que [naturel ?] sur le gauche ; mais c'est à peine si celui-ci [peu clair] perçoit les ombres : le coup qui m'a conduit jusqu'à ces profondeurs l'a sévèrement abîmé. Ainsi, il ne me reste donc [mal dit avec « ainsi » + « donc » // reprends ça] plus qu'à tendre [FS ?] l'oreille. Je regrette mon œil droit, mon œil myope qui avait perdu, il y a plusieurs années [mets-le avant… pb de syntaxe…], la capacité à distinguer de loin avec netteté, qui s'irritait rapidement les jours ensoleillés, qui oui avait besoin d'une lentille pour me montrer les aléas du monde en haute définition [la fin est à reprendre].

Sabrina a dit…

Je suis allée faire des recherches et effectivement, on ne dit pas "un manteau d'algues" mais bien "une couche d'algues" ;)
Oui pour "franchit", c'est bien mieux, merci :)

Depuis la couche d'algues où il s'était arrêté pour m'observer, vlan !, en un éclair, il traversa franchit les deux mètres qui nous séparaient pour venir dévorer mon œil droit. Ce fut la dernière image, grande et féroce, que je vis à travers lui. Maintenant, je ne peux compter que sur le gauche ; mais c'est à peine si œil-ci perçoit les ombres : le coup qui m'a conduit jusqu'à ces profondeurs l'a sévèrement abîmé. De sorte qu'il ne me reste plus qu'à aiguiser mon oreille. Je regrette mon œil droit, mon œil myope qui, il y a plusieurs années, avait perdu la capacité à distinguer de loin avec netteté ; cet œil qui s'irritait rapidement les jours ensoleillés, qui oui avait besoin d'une lentille pour me montrer les aléas du monde en haute définition.

Tradabordo a dit…

Desde el manto de algas donde se había detenido para observarme, ¡zas!, con un movimiento fulminante surcó los dos metros que nos separaban para devorar mi ojo derecho. Eso fue lo último, grande y feroz, que vi con él. Ahora solo cuento con el izquierdo; pero este apenas percibe sombras: el golpe que me condujo hasta estas profundidades lo dañó severamente. Así, pues, solo me queda aguzar el oído. Estoy añorando mi ojo derecho, mi ojo miope, que hacía varios años había perdido la capacidad de avistar con nitidez las cosas lejanas, que se irritaba seguido en los días soleados, que sí requería una lentilla para mostrarme los vaivenes del mundo con alta definición.

Depuis la couche d'algues où il s'était arrêté pour m'observer, vlan !, en un éclair, il traversa franchit [l'un ou l'autre ? Attention de bien relire avant de publier] les deux mètres qui nous séparaient pour venir dévorer mon œil droit. Ce fut la dernière image, grande et féroce, que je vis à travers [FS ?] lui. Maintenant, je ne peux compter que sur le gauche ; mais c'est à peine si [relis-toi, bis] œil-ci perçoit les ombres : le coup qui m'a conduit jusqu'à ces profondeurs l'a sévèrement abîmé. De sorte qu'il ne me reste plus qu'à aiguiser mon oreille [« ouïe » ?]. Je regrette mon œil droit, mon œil myope qui, il y a plusieurs années, avait perdu la capacité à distinguer de loin avec netteté ; cet œil qui s'irritait rapidement [naturel ?] les jours ensoleillés, qui oui [naturel ?] avait besoin d'une lentille pour me montrer les aléas du monde en haute définition.

Sabrina a dit…

Excuse-moi, je vais être plus attentive.
J'ai hésité aussi avec "ouïe". J'ai cherché et "aiguiser son oreille" se dit. Et j'ai préféré cette solution ;).

Depuis la couche d'algues où il s'était arrêté pour m'observer, vlan !, en un éclair, il franchit les deux mètres qui nous séparaient pour venir dévorer mon œil droit. Ce fut la dernière image, grande et féroce, que je vis grâce à lui. Maintenant, je ne peux compter que sur le gauche ; mais c'est à peine si cet œil-ci perçoit les ombres : le coup qui m'a conduit jusqu'à ces profondeurs l'a sévèrement abîmé. De sorte qu'il ne me reste plus qu'à aiguiser mon oreille. Je regrette mon œil droit, mon œil myope qui, il y a plusieurs années, avait perdu la capacité à distinguer de loin avec netteté ; cet œil qui s'irritait vite les jours ensoleillés, qui avait vraiment besoin d'une lentille pour me montrer les aléas du monde en haute définition.

Tradabordo a dit…

Depuis la couche d'algues où il s'était arrêté pour m'observer, vlan !, en un éclair, il franchit les deux mètres qui nous séparaient pour venir dévorer mon œil droit. Ce fut la dernière image, grande et féroce, que je vis grâce à [« de » ? Je te laisse examiner les choses… avec tes deux yeux ;-)] lui. Maintenant, je ne peux compter que sur le gauche ; mais c'est à peine si cet œil-ci [nécessaire ? Tu dois pouvoir supprimer « œil »] perçoit les ombres : le coup qui m'a conduit jusqu'à ces profondeurs l'a sévèrement abîmé. De sorte qu'il ne me reste plus qu'à aiguiser mon oreille. Je regrette mon œil droit, mon œil myope qui, il y a plusieurs années [avec « auparavant » est-ce que ça ne permettrait pas de simplifier ?], avait perdu la capacité à distinguer de loin avec netteté ; cet œil qui s'irritait vite les jours ensoleillés, qui avait vraiment besoin d'une lentille pour me montrer les aléas du monde en haute définition.

Sabrina a dit…

Alors en examinant avec mes 2 yeux ;), je dirais que "ce fut la dernière image que je vis DE lui" n'a pas le même sens que "ce fut la dernière image que je vis GRACE A lui". Dans la VO, c'est "con él". J'ai donc compris que ce poisson qui se précipite sur lui pour lui dévorer son oeil droit est la dernière chose que son oeil droit, justement, lui a permis de voir. De plus, j'ai l'impression que si on dit "que je vis de lui", il y a un risque de confusion entre l'oeil et le poisson.

Tout à fait d'accord pour le reste :).

Depuis la couche d'algues où il s'était arrêté pour m'observer, vlan !, en un éclair, il franchit les deux mètres qui nous séparaient pour venir dévorer mon œil droit. Ce fut la dernière image, grande et féroce, que je vis grâce à lui. Maintenant, je ne peux compter que sur le gauche ; mais c'est à peine s'il perçoit les ombres : le coup qui m'a conduit jusqu'à ces profondeurs l'a sévèrement abîmé. De sorte qu'il ne me reste plus qu'à aiguiser mon oreille. Je regrette mon œil droit, mon œil myope qui, auparavant, avait perdu la capacité à distinguer de loin avec netteté ; cet œil qui s'irritait vite les jours ensoleillés, qui avait vraiment besoin d'une lentille pour me montrer les aléas du monde en haute définition.

Tradabordo a dit…

Depuis la couche d'algues où il s'était arrêté pour m'observer, vlan !, en un éclair, il franchit les deux mètres qui nous séparaient pour venir dévorer mon œil droit. Ce fut la dernière image, grande et féroce, que je vis grâce à lui. Maintenant, je ne peux compter que sur le gauche ; mais c'est à peine s'il perçoit les ombres : le coup qui m'a conduit jusqu'à ces profondeurs l'a sévèrement abîmé. De sorte qu'il ne me reste plus qu'à aiguiser mon oreille. Je regrette mon œil droit, mon œil myope qui, auparavant, avait perdu la capacité à distinguer de loin avec netteté ; cet œil qui s'irritait vite les jours ensoleillés, qui avait vraiment besoin d'une lentille pour me montrer les aléas du monde en haute définition.

Je demande quand même son avis à Elena, pour être sûre.

Elena a dit…

Bonjour,
Oui, je pense que ça peut convenir dans ce contexte.

Tradabordo a dit…

Merci, Elena.

Depuis la couche d'algues où il s'était arrêté pour m'observer, vlan !, en un éclair, il franchit les deux mètres qui nous séparaient pour venir dévorer mon œil droit. Ce fut la dernière image, grande et féroce, que je vis grâce [ce qui m'embête, quand même, c'est que tout cela, c'est à cause de lui, non ?] à lui. Maintenant, je ne peux compter que sur le gauche ; mais c'est à peine s'il perçoit les ombres : le coup qui m'a conduit jusqu'à ces profondeurs l'a sévèrement abîmé. De sorte qu'il ne me reste plus qu'à aiguiser mon oreille. Je regrette mon œil droit, mon œil myope qui, auparavant, avait perdu la capacité à distinguer de loin avec netteté ; cet œil qui s'irritait vite les jours ensoleillés, qui avait vraiment besoin d'une lentille pour me montrer les aléas du monde en haute définition.

Sabrina a dit…

J'ai compris que le pronom "él" remplaçait "mon oeil gauche" et pas "le poisson". Tu penses que c'est "le poisson" ?

Tradabordo a dit…

Ah, je ne sais pas… Attends, je redemande à Elena – la pauvre, on va la rendre chèvre ;-)

Elena a dit…

Bonjour,
"él" remplace son "œil droit", l’œil qu'il perd par la suite.

Tradabordo a dit…

OK. Dans ce cas, ça roule. Sabrina, tu peux remettre ta trad. Re-merci, Elena.

Sabrina a dit…

Merci Elena :). Je voulais dire "l'oeil droit" aussi, je me suis trompée.

Depuis la couche d'algues où il s'était arrêté pour m'observer, vlan !, en un éclair, il franchit les deux mètres qui nous séparaient pour venir dévorer mon œil droit. Ce fut la dernière image, grande et féroce, que je vis grâce à lui. Maintenant, je ne peux compter que sur le gauche ; mais c'est à peine s'il perçoit les ombres : le coup qui m'a conduit jusqu'à ces profondeurs l'a sévèrement abîmé. De sorte qu'il ne me reste plus qu'à aiguiser mon oreille. Je regrette mon œil droit, mon œil myope qui, auparavant, avait perdu la capacité à distinguer de loin avec netteté ; cet œil qui s'irritait vite les jours ensoleillés, qui avait vraiment besoin d'une lentille pour me montrer les aléas du monde en haute définition.

Tradabordo a dit…

Depuis la couche d'algues où il s'était arrêté pour m'observer, vlan !, en un éclair, il franchit les deux mètres qui nous séparaient pour venir dévorer mon œil droit. Ce fut la dernière image, grande et féroce, que je vis grâce à lui. Maintenant, je ne peux compter que sur le gauche ; mais c'est à peine s'il perçoit les ombres : le coup qui m'a conduit jusqu'à ces profondeurs l'a sévèrement abîmé. De sorte qu'il ne me reste plus qu'à aiguiser mon oreille. Je regrette mon œil droit, mon œil myope qui, auparavant, avait perdu la capacité à distinguer de loin avec netteté ; cet œil qui s'irritait vite les jours ensoleillés, qui avait vraiment besoin d'une lentille pour me montrer les aléas du monde en haute définition.

OK.