mercredi 6 avril 2016

Projet Hélène 5 – phrases 198-213

Debía hundirse en esa selva de edificios y calles que apenas conocía y que ya se le había revelado hostil y fría en otras ocasiones. Porque quedarse allí sólo podía ser peor, sobre todo si aparecía la policía. Le extrañaba que no estuvieran ya allí, con sus sirenas y todo su circo, después de lo que había ocurrido. Hizo ademán de retroceder unos pasos, sin dejar de mirar el tumulto que poco a poco se iba calmando, como si tuviera que fijar bien en su cerebro todo ese paisaje humano y material que tenía al frente y que, por momentos, se preguntaba si era real o tan sólo un sueño. Clyde hablaba con el prisionero y, otra vez, con su estado mayor. Sonrió por la analogía que estaba haciendo. La luna se había vuelto a ocultar, pero él, en forma inexplicable, veía todo eso muy claro. Esa noche, no sabía qué lo había puesto así, si las cervezas, la adrenalina, la llovizna o, simplemente, sus recuerdos. En todo caso, estaba como clarividente, algo zahorí. Siguió retrocediendo. No, no era eso. El centro del parque estaba algo iluminado, y la luz de la luna se iba y venía, eso ayudaba. No se pudo alejar mucho. Clyde se volvió hacia él con naturalidad y le hizo un gesto de que se acercase. Él obedeció. —¡Este hermano latino nos ha dado una mano! —dijo.

Traduction temporaire :
Il devait s’enfoncer dans cette jungle de bâtiments et de rues qu’il connaissait à peine et qui s’était déjà révélée hostile et froide. À l’évidence, rester ici ne pouvait être que pire, surtout si la police débarquait. Après ce qui s’était passé, il s’étonnait qu'elle ne soit pas encore arrivée, sirène hurlante, en jouant leur comédie habituelle. Il fit mine de reculer de quelques pas, sans cesser d’observer le tumulte qui se calmait peu à peu, comme s’il devait fixer à jamais dans son cerveau ce paysage humain et matériel qui se tenait face à lui et à propos duquel il se demandait par moments s’il était réel ou le produit d’un rêve. Clyde parlait avec le prisonnier, et ensuite, de nouveau, avec son état major. Il sourit en pensant à l’analogie qu’il était en train d’établir. La lune venait de se cacher de plus belle, mais curieusement, lui, voyait la scène très distinctement. Il ignorait ce qui l’avait mis dans cet état, la bière, l’adrénaline, la bruine, ou tout simplement ses souvenirs. Toujours est-il que cette nuit-là, il était clairvoyant, à moitié devin. Il continua de reculer. Non, ce n’était pas ça. Le centre du parc était un peu éclairé, et la lumière de la lune apparaissait puis disparaissait ; ce qui aidait. Il ne put s’éloigner beaucoup. Clyde revint naturellement vers lui, et lui fit signe de s’approcher. Il obéit :

— Notre frère latino nous a donné un coup de main !

4 commentaires:

Hélène a dit…

Il devait s’enfoncer dans cette jungle de bâtiments et de rues qu’il connaissait à peine et qui s’était déjà révélée hostile et froide dans d’autres occasions. À l’évidence, rester seul ici pouvait être pire, surtout si la police se manifestait. Après ce qui s’était passé, il s’étonnait que les flics ne soient pas encore arrivés, sirène hurlante, en sortant toute la panoplie. Il fit le geste de reculer de quelques pas, sans cesser d’observer le tumulte qui se calmait peu à peu, comme s’il devait fixer à jamais dans son cerveau ce paysage humain et matériel qui se tenait face à lui et à propos duquel il se demandait s’il était réel ou le produit d’un rêve. Clyde parlait avec le prisonnier, puis, de nouveau, avec son état major. Il sourit en pensant à l’analogie qu’il était en train d’établir. La lune venait de se cacher une fois de plus, mais curieusement, lui, voyait la scène très distinctement. Il ignorait ce qui l’avait mis dans cet état, s’il s’agissait de la bière, l’adrénaline, la bruine, ou tout simplement ses souvenirs. Toujours est-il que cette nuit-là, il était clairvoyant, à moitié devin. Il continua de reculer. Non, ce n’était pas ça. Le centre du parc était un peu éclairé, et la lumière de la lune apparaissait puis disparaissait, ce qui aidait. Il ne put s’éloigner davantage. Clyde revint naturellement vers lui, et lui fit signe de s’approcher. Il obéit :
— Notre frère latino nous a donné un coup de main !



Tradabordo a dit…

Il devait s’enfoncer dans cette jungle de bâtiments et de rues qu’il connaissait à peine et qui s’était déjà révélée hostile et froide dans d’autres occasions [je trouve que c'est redondant avec « déjà », non ?]. À l’évidence, rester seul [il y avait un accent sur le « solo » esp.] ici pouvait être pire, surtout si la police se manifestait [bof]. Après ce qui s’était passé, il s’étonnait que les flics [« qu'elle » ?] ne soient pas encore arrivés [ou avec « débarquer » ? Comme tu veux…], sirène hurlante, en sortant toute la panoplie [matériel, t'es sûre ?]. Il fit le geste [« mine »] de reculer de quelques pas, sans cesser d’observer le tumulte qui se calmait peu à peu, comme s’il devait fixer à jamais dans son cerveau ce paysage humain et matériel qui se tenait face à lui et à propos duquel il se demandait [et « por momentos » ?] s’il était réel ou le produit d’un rêve. Clyde parlait avec le prisonnier, puis, de nouveau, avec son état major. Il sourit en pensant à l’analogie qu’il était en train d’établir. La lune venait de se cacher une fois de plus [« de plus belle » ?], mais curieusement, lui, voyait la scène très distinctement. Il ignorait ce qui l’avait mis dans cet état, s’il s’agissait de [nécessaire ?] la bière, l’adrénaline, la bruine, ou tout simplement ses souvenirs. Toujours est-il que cette nuit-là, il était clairvoyant, à moitié devin. Il continua de reculer. Non, ce n’était pas ça. Le centre du parc était un peu éclairé, et la lumière de la lune apparaissait puis [je crois que tu en as déjà un dans la section, mais vérifie… il se peut que je confonde] disparaissait, [point-virgule ? J'hésite] ce qui aidait. Il ne put s’éloigner davantage [texte ?]. Clyde revint naturellement vers lui, et lui fit signe de s’approcher. Il obéit :
— Notre frère latino nous a donné un coup de main !

Hélène a dit…

Il devait s’enfoncer dans cette jungle de bâtiments et de rues qu’il connaissait à peine et qui s’était déjà révélée hostile et froide. À l’évidence, rester ici ne pouvait être que pire, surtout si la police débarquait. Après ce qui s’était passé, il s’étonnait qu'elle ne soit pas encore arrivée, sirène hurlante, en jouant leur comédie habituelle [matériel, t'es sûre ? J'hésitais justement... En relisant, je me dis qu'il s'agit plutôt de "faire la comédie" / "faire son cinéma"]. Il fit mine de reculer de quelques pas, sans cesser d’observer le tumulte qui se calmait peu à peu, comme s’il devait fixer à jamais dans son cerveau ce paysage humain et matériel qui se tenait face à lui et à propos duquel il se demandait par moments s’il était réel ou le produit d’un rêve. Clyde parlait avec le prisonnier, et ensuite, de nouveau, avec son état major. Il sourit en pensant à l’analogie qu’il était en train d’établir. La lune venait de se cacher de plus belle, mais curieusement, lui, voyait la scène très distinctement. Il ignorait ce qui l’avait mis dans cet état, la bière, l’adrénaline, la bruine, ou tout simplement ses souvenirs. Toujours est-il que cette nuit-là, il était clairvoyant, à moitié devin. Il continua de reculer. Non, ce n’était pas ça. Le centre du parc était un peu éclairé, et la lumière de la lune apparaissait puis disparaissait ; ce qui aidait. Il ne put s’éloigner beaucoup. Clyde revint naturellement vers lui, et lui fit signe de s’approcher. Il obéit :
— Notre frère latino nous a donné un coup de main !

Tradabordo a dit…

Il devait s’enfoncer dans cette jungle de bâtiments et de rues qu’il connaissait à peine et qui s’était déjà révélée hostile et froide. À l’évidence, rester ici ne pouvait être que pire, surtout si la police débarquait. Après ce qui s’était passé, il s’étonnait qu'elle ne soit pas encore arrivée, sirène hurlante, en jouant leur comédie habituelle. Il fit mine de reculer de quelques pas, sans cesser d’observer le tumulte qui se calmait peu à peu, comme s’il devait fixer à jamais dans son cerveau ce paysage humain et matériel qui se tenait face à lui et à propos duquel il se demandait par moments s’il était réel ou le produit d’un rêve. Clyde parlait avec le prisonnier, et ensuite, de nouveau, avec son état major. Il sourit en pensant à l’analogie qu’il était en train d’établir. La lune venait de se cacher de plus belle, mais curieusement, lui, voyait la scène très distinctement. Il ignorait ce qui l’avait mis dans cet état, la bière, l’adrénaline, la bruine, ou tout simplement ses souvenirs. Toujours est-il que cette nuit-là, il était clairvoyant, à moitié devin. Il continua de reculer. Non, ce n’était pas ça. Le centre du parc était un peu éclairé, et la lumière de la lune apparaissait puis disparaissait ; ce qui aidait. Il ne put s’éloigner beaucoup. Clyde revint naturellement vers lui, et lui fit signe de s’approcher. Il obéit :
— Notre frère latino nous a donné un coup de main !

OK.