mercredi 6 avril 2016

Projet Sabrina 4 – phrases 221-229

Alga, volvimos a hacer el amor. Bajo estas aguas yo te adoré como a una ninfa a la que se desea, pero a la que no podría amar ni quería ver convertida en mi pareja; por eso mismo, como pidiendo perdón a las deidades, te adoré de los pies a la cabeza; con mis labios recé a cada palmo de tu piel, con mis palabras profanas te volví a ensuciar para luego regresar con otras palabras sacras y rendirme a ti; con mi savia blanca y densa consagré tu boca, tu frente, tus senos, los pliegues de tu sexo. Desde allí me volviste a hablar, me volviste a crear como si con tus gemidos tú me hubieras pa rido, y me volviste a arrancar el grito, el grito primigenio con el que vine al mundo, sin medias verdades, con un ardiente rugido: Agua, Volcán, Viento, Alma, Alga. Yo creo que este lago lo escuchó todo, de nuevo.
—¿Dónde brotan los wayrantos, Alga? —te pregun té—. No veo ninguno, hace dos meses tampoco vi alguno. Y todavía es tiempo de vientos. ¿Dónde crecen los rojos wayrantos, Alma, los que me diste de comer?

Traduction temporaire :
Alga, nous avons refait l'amour. Sous ces eaux, je t'ai adorée comme une nymphe que l'on désire, mais que je ne pourrais pas aimer ni ne souhaitais voir devenir ma compagne ; c'est précisément pour cela, comme si je demandais pardon aux divinités, que je t'ai adorée de la tête aux pieds ; avec mes lèvres, j'ai prié sur chaque centimètre carré de ta peau ; avec mes paroles profanes, je t'ai de nouveau salie pour ensuite revenir avec d'autres paroles saintes et me livrer à toi ; avec ma sève blanche et dense, j'ai consacré ta bouche, ton front, tes seins, les plis de ton sexe. Là, tu m'as reparlé, tu m'as recrée, comme si avec tes gémissements, tu m'avais enfanté ; puis tu m'as de nouveau arraché le cri, le cri primitif avec lequel je suis venu au monde, sans demi-mesure dans un rugissement torride : Eau, Volcan, Vent, Alma, Alga. Je crois que ce lac a encore tout entendu.
— Où poussent les wayrantos, Alga ? demandai-je. Je n'en vois aucun. Je n'en avais pas vus non plus il y a deux mois. Et c'est toujours la saison des vents. Où trouve-t-on les wayrantos rouges, Alma, ceux que tu m'as servis à dîner ?

4 commentaires:

Sabrina a dit…

Alga, nous avons refait l'amour. Sous ces eaux, je t'ai adorée comme une nymphe que l'on désire, mais que je ne pourrais pas aimer ni ne souhaitais voir devenir ma femme ; c'est précisément pour cela, comme si je demandais pardon aux divinités, que je t'ai adorée de la tête aux pieds ; avec mes lèvres, j'ai prié chaque centimètre carré de ta peau ; avec mes paroles profanes, je t'ai de nouveau salie pour ensuite revenir avec d'autres paroles saintes et m'abandonner à toi ; avec ma sève blanche et dense, j'ai sacré ta bouche, ton front, tes seins, les plis de ton sexe. Dès lors, tu m'as reparlé, tu m'as recrée, comme si avec tes gémissements, tu m'avais enfanté ; puis tu m'as de nouveau arraché le cri, le cri primitif avec lequel je suis venu au monde, sans demi mesure, dans un rugissement torride : Eau, Volcan, Vent, Alma, Alga. Je crois que ce lac a encore tout entendu.
— Où poussent les wayrantos, Alga ? demandai-je. Je n'en vois aucun ; cela fait deux mois que je n'en ai pas vus non plus. Et c'est toujours la saison des vents. Où trouve-t-on les wayrantos rouges, Alma, ceux que tu m'as servis à dîner ?

Tradabordo a dit…

Alga, nous avons refait l'amour. Sous ces eaux, je t'ai adorée comme une nymphe que l'on désire, mais que je ne pourrais pas aimer ni ne souhaitais voir devenir ma femme [« compagne » ?] ; c'est précisément pour cela, comme si je demandais pardon aux divinités, que je t'ai adorée de la tête aux pieds ; avec mes lèvres, j'ai prié [« sur » ?] chaque centimètre carré de ta peau ; avec mes paroles profanes, je t'ai de nouveau salie pour ensuite revenir avec d'autres paroles saintes et m'abandonner [inexact ?] à toi ; avec ma sève blanche et dense, j'ai sacré [« consacré »] ta bouche, ton front, tes seins, les plis de ton sexe. Dès lors [« Là » ?], tu m'as reparlé, tu m'as recrée, comme si avec tes gémissements, tu m'avais enfanté ; puis tu m'as de nouveau arraché le cri, le cri primitif avec lequel je suis venu au monde, sans demi mesure [pluriel ? Ortho ? Vérifie], dans un rugissement torride : Eau, Volcan, Vent, Alma, Alga. Je crois que ce lac a encore tout entendu.
— Où poussent les wayrantos, Alga ? demandai-je. Je n'en vois aucun ; [pas de ; et de : dans les dialogues] cela fait [CS] deux mois que je n'en ai pas vus non plus. Et c'est toujours la saison des vents. Où trouve-t-on les wayrantos rouges, Alma, ceux que tu m'as servis à dîner ?

Sabrina a dit…

Oui pour "compagne", ça enlève toute ambiguïté. Et "là", c'est bien mieux aussi, merci :).
Pour le rajout de "sur", j'hésite : d'un côté, dans la VO, c'est "recé a" comme par exemple prier Dieu donc je n'en mettrais pas ; et d'un autre côté, on a "con tus labios" qui peut nous faire penser qu'il embrasse chaque cm carré de sa peau. Du coup, je te fais confiance :p.
Oup's ! Après la virgule avant "mais", voilà le point virgule dans le dialogue :p. Tu me l'avais déjà dit (et répété) j'avoue :p

Alga, nous avons refait l'amour. Sous ces eaux, je t'ai adorée comme une nymphe que l'on désire, mais que je ne pourrais pas aimer ni ne souhaitais voir devenir ma compagne ; c'est précisément pour cela, comme si je demandais pardon aux divinités, que je t'ai adorée de la tête aux pieds ; avec mes lèvres, j'ai prié sur chaque centimètre carré de ta peau ; avec mes paroles profanes, je t'ai de nouveau salie pour ensuite revenir avec d'autres paroles saintes et me livrer à toi ; avec ma sève blanche et dense, j'ai consacré ta bouche, ton front, tes seins, les plis de ton sexe. Là, tu m'as reparlé, tu m'as recrée, comme si avec tes gémissements, tu m'avais enfanté ; puis tu m'as de nouveau arraché le cri, le cri primitif avec lequel je suis venu au monde, sans demi-mesure dans un rugissement torride : Eau, Volcan, Vent, Alma, Alga. Je crois que ce lac a encore tout entendu.
— Où poussent les wayrantos, Alga ? demandai-je. Je n'en vois aucun. Je n'en avais pas vus non plus il y a deux mois. Et c'est toujours la saison des vents. Où trouve-t-on les wayrantos rouges, Alma, ceux que tu m'as servis à dîner ?

Tradabordo a dit…

Alga, nous avons refait l'amour. Sous ces eaux, je t'ai adorée comme une nymphe que l'on désire, mais que je ne pourrais pas aimer ni ne souhaitais voir devenir ma compagne ; c'est précisément pour cela, comme si je demandais pardon aux divinités, que je t'ai adorée de la tête aux pieds ; avec mes lèvres, j'ai prié sur chaque centimètre carré de ta peau ; avec mes paroles profanes, je t'ai de nouveau salie pour ensuite revenir avec d'autres paroles saintes et me livrer à toi ; avec ma sève blanche et dense, j'ai consacré ta bouche, ton front, tes seins, les plis de ton sexe. Là, tu m'as reparlé, tu m'as recrée, comme si avec tes gémissements, tu m'avais enfanté ; puis tu m'as de nouveau arraché le cri, le cri primitif avec lequel je suis venu au monde, sans demi-mesure dans un rugissement torride : Eau, Volcan, Vent, Alma, Alga. Je crois que ce lac a encore tout entendu.
— Où poussent les wayrantos, Alga ? demandai-je. Je n'en vois aucun. Je n'en avais pas vus non plus il y a deux mois. Et c'est toujours la saison des vents. Où trouve-t-on les wayrantos rouges, Alma, ceux que tu m'as servis à dîner ?

OK.