mercredi 13 avril 2016

Projet Sabrina – section manquante

Alga, tú reíste.
—Solo crecen en el estanque de mi casa —esa fue tu respuesta.
Te miré extrañado.
—¿No me habías dicho que crecen en los lagos de esta zona, agitados por los ventarrones de agosto?
—Es que mi estanque es un lago —dijiste, y te su mergiste debajo de mí, para adorarme.
Ese día se te pasó largamente la hora de recoger a tus hijos. Pero al día siguiente volviste a llegar a mí temprano. ¿Lo recuerdas? Ya no te puedo ver; sin embargo te imagi no, te imagino recordándome, recordando ese día tan claro como lo recuerdo yo. Nos zambullimos al fondo y me ense ñaste la extensa muralla que palpita bajo una plataforma de roca; una muralla construida por manos humanas. Sin contar con mi máscara de silicona de doble cristal que facilita la vi sión a través del agua; sin siquiera contar con un tanque de oxígeno que me permitiera resistir la inmersión en profundidad; tú, Alma, Alga, me tomaste de la mano y me mostraste los restos de una ciudad sumergida, conduciendo mis dedos por los intersticios de las piedras que forjaron la muralla. Antes de que esa inmersión me atolondrara y convirtiese en alucinación la ciudad que había palpado, con tu boca colmas te la mía de aliento y con tus manos me volviste a transportar al mundo de afuera, de aire, roca, totora y tierra.

Traduction temporaire :
Alga, tu as ri.
— Ils ne poussent que dans l'étang de mon jardin.
Telle a été ta réponse.
Je t'ai regardée, étonné.
— Tu ne m'avais pas dit qu'on les trouvait dans les lacs d'ici, agités par les vents violents d'août ?
— Mon étang est en fait un lac, as-tu expliqué avant de plonger sous moi, pour m'adorer.
Ce jour-là, tu as largement dépassé l'heure d'aller récupérer tes enfants. Néanmoins, le lendemain, tu es revenue tôt vers moi. Tu t'en souviens ? Je ne peux plus te voir ; cependant, je t'imagine te souvenant de moi, te souvenant de ce jour aussi distinctement que moi je m'en souviens. Nous nous sommes immergés au fond et tu m'as montré la longue muraille qui palpite sous un plateau rocheux ; une muraille construite par la main de l'homme. Sans m'équiper de mon masque en silicone à double foyer qui permet de mieux voir sous l'eau ; sans même m'équiper d'une bouteille d'oxygène qui me permettant de résister à l'immersion profonde ; toi, Alma, Alga, tu m'as pris par la main et tu m'as indiqué les restes d'une ville engloutie, guidant mes doigts sur les interstices des pierres qui formèrent la muraille. Avant que cette plongée ne m'étourdisse et ne transforme en hallucination la ville que j'avais palpée, tu m'as redonné du souffle grâce à ta bouche sur la mienne ; avec tes mains, tu m'as ramené au monde de l'extérieur, de l'air, de rocher, de roseau et de terre.

8 commentaires:

Sabrina a dit…

Alga, tu as ri.
— Ils ne poussent que dans l'étang de mon jardin. Telle a été ta réponse.
Je t'ai regardée, étonné.
— Tu ne m'avais pas dit qu'on les trouvait dans les lacs d'ici, agités par les vents violents d'août ?
— Mon étang est en fait un lac, as-tu expliqué. Puis tu as plongé sous moi, pour m'adorer.
Ce jour-là, tu as largement dépassé l'heure d'aller récupérer tes enfants. Toujours est-il que le lendemain, tu es revenu tôt vers moi. Tu t'en souviens ? Je ne peux plus te voir ; cependant, je t'imagine te souvenant de moi, te souvenant de ce jour si clair comme moi je m'en souviens. Nous nous sommes immergés au fond et tu m'as montré la longue muraille qui palpite sous un plateau rocheux ; une muraille construite par la main de l'homme. Sans m'équiper de mon masque en silicone à double foyer qui permet de mieux voir sous l'eau ; sans même m'équiper d'une bouteille d'oxygène qui me permettrait de résister à l'immersion profonde ; toi, Alma, Alga, tu m'as pris par la main et tu m'as indiqué les restes d'une ville engloutie, guidant mes doigts sur les interstices des pierres qui forgèrent la muraille. Avant que cette plongée ne m'étourdisse et ne transforme en hallucination la ville que j'avais palpée, tu m'as redonné du souffle grâce à ta bouche sur la mienne ; avec tes mains, tu m'as ramené au monde de l'extérieur, de l'air, de rocher, de roseau et de terre.

Tradabordo a dit…

Alga, tu as ri.
— Ils ne poussent que dans l'étang de mon jardin.
Telle a été ta réponse.
Je t'ai regardée, étonné.
— Tu ne m'avais pas dit qu'on les trouvait dans les lacs d'ici, agités par les vents violents d'août ?
— Mon étang est en fait un lac, as-tu expliqué. Puis [relie les deux phrases avec « avant de »] tu as plongé sous moi, pour m'adorer.
Ce jour-là, tu as largement dépassé l'heure d'aller récupérer tes enfants. Toujours est-il [bof] que le lendemain, tu es revenu [grammaire ?] tôt vers moi. Tu t'en souviens ? Je ne peux plus te voir ; cependant, je t'imagine te souvenant de moi, te souvenant de ce jour si clair [ça porte sur jour ou sur le souvenir qu'elle en a ?] comme moi je m'en souviens. Nous nous sommes immergés au fond et tu m'as montré la longue muraille qui palpite sous un plateau rocheux ; une muraille construite par la main de l'homme. Sans m'équiper de mon masque en silicone à double foyer qui permet de mieux voir sous l'eau ; sans même m'équiper d'une bouteille d'oxygène qui me permettrait [« me permettant » ?] de résister à l'immersion profonde ; toi, Alma, Alga, tu m'as pris par la main et tu m'as indiqué les restes d'une ville engloutie, guidant mes doigts sur les interstices des pierres qui forgèrent [« formèrent » ?] la muraille. Avant que cette plongée ne m'étourdisse et ne transforme en hallucination la ville que j'avais palpée, tu m'as redonné du souffle grâce à ta bouche sur la mienne ; avec tes mains, tu m'as ramené au monde de l'extérieur, de l'air, de rocher, de roseau et de terre.

Sabrina a dit…

En plus, je me suis dit : bizarre ce "jour clair", mais à aucun moment je n'ai pensé que "claro" pouvait être relié au souvenir ! C'est évident ! OK aussi pour tout le reste, merci :).

Alga, tu as ri.
— Ils ne poussent que dans l'étang de mon jardin.
Telle a été ta réponse.
Je t'ai regardée, étonné.
— Tu ne m'avais pas dit qu'on les trouvait dans les lacs d'ici, agités par les vents violents d'août ?
— Mon étang est en fait un lac, as-tu expliqué avant de plonger sous moi, pour m'adorer.
Ce jour-là, tu as largement dépassé l'heure d'aller récupérer tes enfants. Néanmoins, le lendemain, tu es revenue tôt vers moi. Tu t'en souviens ? Je ne peux plus te voir ; cependant, je t'imagine te souvenant de moi, te souvenant de ce jour aussi distinctement que moi je m'en souviens. Nous nous sommes immergés au fond et tu m'as montré la longue muraille qui palpite sous un plateau rocheux ; une muraille construite par la main de l'homme. Sans m'équiper de mon masque en silicone à double foyer qui permet de mieux voir sous l'eau ; sans même m'équiper d'une bouteille d'oxygène qui me permettant de résister à l'immersion profonde ; toi, Alma, Alga, tu m'as pris par la main et tu m'as indiqué les restes d'une ville engloutie, guidant mes doigts sur les interstices des pierres qui formèrent la muraille. Avant que cette plongée ne m'étourdisse et ne transforme en hallucination la ville que j'avais palpée, tu m'as redonné du souffle grâce à ta bouche sur la mienne ; avec tes mains, tu m'as ramené au monde de l'extérieur, de l'air, de rocher, de roseau et de terre.

Tradabordo a dit…

Hé, salut Madame l'agrégée :-)

Alga, tu as ri.
— Ils ne poussent que dans l'étang de mon jardin.
Telle a été ta réponse.
Je t'ai regardée, étonné.
— Tu ne m'avais pas dit qu'on les trouvait dans les lacs d'ici, agités par les vents violents d'août ?
— Mon étang est en fait un lac, as-tu expliqué avant de plonger sous moi, pour m'adorer.
Ce jour-là, tu as largement dépassé l'heure d'aller récupérer tes enfants. Néanmoins, le lendemain, tu es revenue tôt vers moi [ou l'inverse ? J'hésite… Essaie les deux solutions et vois ce qui est mieux]. Tu t'en souviens ? Je ne peux plus te voir ; cependant, je t'imagine te souvenant de moi, te souvenant de ce jour aussi distinctement que moi je m'en souviens. Nous nous sommes immergés au fond et tu m'as montré la longue muraille qui palpite sous un plateau rocheux ; une muraille construite par la main de l'homme. Sans m'équiper de mon masque en silicone à double foyer qui permet de mieux voir sous l'eau ; sans même m'équiper d'une bouteille d'oxygène qui me permettant de résister à l'immersion profonde ; toi, Alma, Alga, tu m'as pris par la main et tu m'as indiqué les restes d'une ville engloutie, guidant mes doigts sur les interstices des pierres qui formèrent la muraille. Avant que cette plongée ne m'étourdisse et ne transforme en hallucination la ville que j'avais palpée, tu m'as redonné du souffle grâce à ta bouche sur la mienne ; avec tes mains, tu m'as ramené au monde de l'extérieur, de l'air, de rocher, de roseau et de terre.

Sabrina a dit…

Attends, tu peux me le redire encore peu stp :p ?! Winglurb agrégée, ça claque quand même, nan :p ?!! Je crois que je n'en reviens toujours pas !
Je ne sais pas si tu as vu mon message sur facebook pour se retrouver à Nanterre le jeudi 12 mai. Tu me tiens au courant :).

Je crois que je préfère "tu es revenue tôt vers moi" à "tu es revenue vers moi tôt".

Alga, tu as ri.
— Ils ne poussent que dans l'étang de mon jardin.
Telle a été ta réponse.
Je t'ai regardée, étonné.
— Tu ne m'avais pas dit qu'on les trouvait dans les lacs d'ici, agités par les vents violents d'août ?
— Mon étang est en fait un lac, as-tu expliqué avant de plonger sous moi, pour m'adorer.
Ce jour-là, tu as largement dépassé l'heure d'aller récupérer tes enfants. Néanmoins, le lendemain, tu es revenue tôt vers moi. Tu t'en souviens ? Je ne peux plus te voir ; cependant, je t'imagine te souvenant de moi, te souvenant de ce jour aussi distinctement que moi je m'en souviens. Nous nous sommes immergés au fond et tu m'as montré la longue muraille qui palpite sous un plateau rocheux ; une muraille construite par la main de l'homme. Sans m'équiper de mon masque en silicone à double foyer qui permet de mieux voir sous l'eau ; sans même m'équiper d'une bouteille d'oxygène qui me permettant de résister à l'immersion profonde ; toi, Alma, Alga, tu m'as pris par la main et tu m'as indiqué les restes d'une ville engloutie, guidant mes doigts sur les interstices des pierres qui formèrent la muraille. Avant que cette plongée ne m'étourdisse et ne transforme en hallucination la ville que j'avais palpée, tu m'as redonné du souffle grâce à ta bouche sur la mienne ; avec tes mains, tu m'as ramené au monde de l'extérieur, de l'air, de rocher, de roseau et de terre.

Tradabordo a dit…

Sabrina Winglurb, agrégée d'espagnol, voici mon commentaire pour ta propo de trad :-))))))
Pour le RV, je t'ai répondu par mail.

Alga, tu as ri.
— Ils ne poussent que dans l'étang de mon jardin.
Telle a été ta réponse.
Je t'ai regardée, étonné.
— Tu ne m'avais pas dit qu'on les trouvait dans les lacs d'ici, agités par les vents violents d'août ?
— Mon étang est en fait un lac, as-tu expliqué avant de plonger sous moi, pour m'adorer.
Ce jour-là, tu as largement dépassé l'heure d'aller récupérer tes enfants. Néanmoins, le lendemain, tu es revenue tôt vers moi. Tu t'en souviens ? Je ne peux plus te voir ; cependant, je t'imagine te souvenant de moi, te souvenant de ce jour aussi distinctement que moi je m'en souviens. Nous nous sommes immergés au fond et tu m'as montré la longue muraille qui palpite sous un plateau rocheux ; une muraille construite par la main de l'homme. Sans m'équiper de mon masque en silicone à double foyer qui permet de mieux voir sous l'eau ; sans même m'équiper d'une bouteille d'oxygène qui me permettant de résister à l'immersion profonde ; toi, Alma, Alga, tu m'as pris par la main et tu m'as indiqué les restes d'une ville engloutie, guidant mes doigts sur les interstices des pierres qui formèrent la muraille. Avant que cette plongée ne m'étourdisse et ne transforme en hallucination la ville que j'avais palpée, tu m'as redonné du souffle grâce à ta bouche sur la mienne ; avec tes mains, tu m'as ramené au monde de l'extérieur, de l'air, de rocher, de roseau et de terre.

OK.

Tradabordo a dit…

Du coup, si mes souvenirs sont bons, la section d'après est déjà en ligne ; c'est bien ça ?

Sabrina a dit…

Hihihi !!
Tes souvenirs sont bons, la suite est bien en ligne :).