jeudi 3 novembre 2016

Projet Justine / Elena – texte 53

Retrato de mujer con esperanza

Cuenta el número de paquetes de regalo, nietos, cubiertos en la mesa, portaservilletas con la cara de Papá Noel y porciones de helado. Observa el pino, cargado, sobrecargado, con las luces y los adornos típicos de la ocasión. Roza con los dedos el mantel blanco de hilo paraguayo que su madre usaba cada 25 de diciembre y se sienta a esperar el arribo de la familia.
De no saber lo que sabe, sería feliz.
Sabe que ella es un personaje de ficción. Sabe que un personaje de ficción nunca traspasa su mundo imaginario. Sabe, por lo tanto, que este anhelo entrañable de ver a los suyos vivir más allá de estas líneas está condenado a la frustración. Sin embargo, la esperanza es una perra que nunca suelta la presa.

Traduction temporaire :
Elle compte le nombre de cadeaux, de petits-enfants, de couverts sur la table, de porte-serviettes à l'effigie du Père-Noël et de portions de glace. Elle observe le sapin, chargé, surchargé avec les lumières et les décors typiques sortis pour l'occasion. Avec ses doigts, elle effleure la nappe en coton blanche brodée en fil du Paraguay que sa mère utilisait chaque 25 décembre et s'assied en attendant l'arrivée de sa famille.
Si elle ne savait pas ce qu'elle sait, elle serait heureuse.
Elle sait qu’elle est un personnage de fiction. Elle sait qu’un personnage de fiction ne franchit jamais le monde imaginaire auquel il appartient. Par conséquent, elle sait que son profond désir de voir les siens vivre au-delà de ces lignes est condamné à la frustration. Et pourtant, l’espoir est un chien qui ne lâche jamais sa proie.

20 commentaires:

Justine a dit…

Retrato de mujer con esperanza

Cuenta el número de paquetes de regalo, nietos, cubiertos en la mesa, portaservilletas con la cara de Papá Noel y porciones de helado. Observa el pino, cargado, sobrecargado, con las luces y los adornos típicos de la ocasión. Roza con los dedos el mantel blanco de hilo paraguayo que su madre usaba cada 25 de diciembre y se sienta a esperar el arribo de la familia.
De no saber lo que sabe, sería feliz.

Portrait de femme ayant de l'espoir

Elle compte le nombre de paquets cadeau, de petits-enfants, de couverts sur la table, de porte-serviettes à l'effigie du Père-Noël et de portions de glace. Elle observe le sapin, chargé, surchargé, paré des lumières et des décors typiques sortis pour l'occasion. Avec ses doigts, elle effleure la nappe blanche en fil du Paraguay que sa mère utilisait chaque 25 décembre et s'assied en attendant l'arrivée de la famille.
Si elle ne savait pas ce qu'elle sait, elle serait heureuse.

Tradabordo a dit…


Portrait de femme ayant de [je me demande si le but n'est pas de créer un modèle ou c'est systématiquement « avec » / cf les précédent] l'espoir

Elle compte le nombre de paquets cadeau [« le nombre de cadeaux » ?], de petits-enfants, de couverts sur la table, de porte-serviettes à l'effigie du Père-Noël et de portions de glace. Elle observe le sapin, chargé, surchargé, paré [non / texte] des lumières et des décors typiques sortis pour l'occasion. Avec ses doigts, elle effleure la nappe blanche en fil du Paraguay que sa mère utilisait chaque 25 décembre et s'assied en attendant l'arrivée de la [possessif ?] famille.
Si elle ne savait pas ce qu'elle sait, elle serait heureuse.

Justine a dit…

Comme il y'en a un où on a mis « Portrait de femme ayant froid », j'ai hésité…

Portrait de femme avec espoir

Elle compte le nombre de cadeaux, de petits-enfants, de couverts sur la table, de porte-serviettes à l'effigie du Père-Noël et de portions de glace. Elle observe le sapin, chargé, surchargé, avec les lumières et les décors typiques sortis pour l'occasion. Avec ses doigts, elle effleure la nappe blanche en fil du Paraguay que sa mère utilisait chaque 25 décembre et s'assied en attendant l'arrivée de sa famille.
Si elle ne savait pas ce qu'elle sait, elle serait heureuse.

Tradabordo a dit…

Qd on peut, on essaie avec « avec » et on y re-réfléchira au moment de la relecture générale du volume.

Portrait de femme avec espoir

Elle compte le nombre de cadeaux, de petits-enfants, de couverts sur la table, de porte-serviettes à l'effigie du Père-Noël et de portions de glace. Elle observe le sapin, chargé, surchargé, [la virgule ?] avec les lumières et les décors typiques sortis pour l'occasion. Avec ses doigts, elle effleure la nappe blanche en fil du Paraguay que sa mère utilisait chaque 25 décembre et s'assied en attendant l'arrivée de sa famille.
Si elle ne savait pas ce qu'elle sait, elle serait heureuse.

Justine a dit…

Portrait de femme avec espoir

Elle compte le nombre de cadeaux, de petits-enfants, de couverts sur la table, de porte-serviettes à l'effigie du Père-Noël et de portions de glace. Elle observe le sapin, chargé, surchargé avec les lumières et les décors typiques sortis pour l'occasion. Avec ses doigts, elle effleure la nappe blanche en fil du Paraguay que sa mère utilisait chaque 25 décembre et s'assied en attendant l'arrivée de sa famille.
Si elle ne savait pas ce qu'elle sait, elle serait heureuse.

Tradabordo a dit…

Portrait de femme avec espoir

Elle compte le nombre de cadeaux, de petits-enfants, de couverts sur la table, de porte-serviettes à l'effigie du Père-Noël et de portions de glace. Elle observe le sapin, chargé, surchargé avec les lumières et les décors typiques sortis pour l'occasion. Avec ses doigts, elle effleure la nappe blanche en fil du Paraguay que sa mère utilisait chaque 25 décembre et s'assied en attendant l'arrivée de sa famille.
Si elle ne savait pas ce qu'elle sait, elle serait heureuse.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Il y a des ellipses = mantel blanco de hilo paraguayo : el mantel blanco de algodón bordado en hilo de Paraguay

Elena a dit…

Ma proposition, vous me dites :
Elle compte le nombre de cadeaux, de petits-enfants, de couverts sur la table, de porte-serviettes à l'effigie du Père-Noël et de portions de glace. Elle observe le sapin, chargé, surchargé avec les lumières et les décors typiques sortis pour l'occasion. Avec ses doigts, elle effleure la nappe en cotton blanche brodée en fil du Paraguay que sa mère utilisait chaque 25 décembre et s'assied en attendant l'arrivée de sa famille.
Si elle ne savait pas ce qu'elle sait, elle serait heureuse.

Tradabordo a dit…

Elle compte le nombre de cadeaux, de petits-enfants, de couverts sur la table, de porte-serviettes à l'effigie du Père-Noël et de portions de glace. Elle observe le sapin, chargé, surchargé avec les lumières et les décors typiques sortis pour l'occasion. Avec ses doigts, elle effleure la nappe en cotton [ortho] blanche brodée en fil du Paraguay que sa mère utilisait chaque 25 décembre et s'assied en attendant l'arrivée de sa famille.
Si elle ne savait pas ce qu'elle sait, elle serait heureuse.

Justine a dit…

Elle compte le nombre de cadeaux, de petits-enfants, de couverts sur la table, de porte-serviettes à l'effigie du Père-Noël et de portions de glace. Elle observe le sapin, chargé, surchargé avec les lumières et les décors typiques sortis pour l'occasion. Avec ses doigts, elle effleure la nappe en coton blanche brodée en fil du Paraguay que sa mère utilisait chaque 25 décembre et s'assied en attendant l'arrivée de sa famille.
Si elle ne savait pas ce qu'elle sait, elle serait heureuse.

Elena a dit…

Merci le correcteur ! 😤

Elle compte le nombre de cadeaux, de petits-enfants, de couverts sur la table, de porte-serviettes à l'effigie du Père-Noël et de portions de glace. Elle observe le sapin, chargé, surchargé avec les lumières et les décors typiques sortis pour l'occasion. Avec ses doigts, elle effleure la nappe en coton blanche brodée en fil du Paraguay que sa mère utilisait chaque 25 décembre et s'assied en attendant l'arrivée de sa famille.
Si elle ne savait pas ce qu'elle sait, elle serait heureuse.

Tradabordo a dit…

Elle compte le nombre de cadeaux, de petits-enfants, de couverts sur la table, de porte-serviettes à l'effigie du Père-Noël et de portions de glace. Elle observe le sapin, chargé, surchargé avec les lumières et les décors typiques sortis pour l'occasion. Avec ses doigts, elle effleure la nappe en coton blanche brodée en fil du Paraguay que sa mère utilisait chaque 25 décembre et s'assied en attendant l'arrivée de sa famille.
Si elle ne savait pas ce qu'elle sait, elle serait heureuse.

C'est bon pour toutes les deux, manifestement.

Tradabordo a dit…

Vous pouvez ajouter la fin.

Justine a dit…

Sabe que ella es un personaje de ficción. Sabe que un personaje de ficción nunca traspasa su mundo imaginario. Sabe, por lo tanto, que este anhelo entrañable de ver a los suyos vivir más allá de estas líneas está condenado a la frustración. Sin embargo, la esperanza es una perra que nunca suelta la presa.

Elle sait qu’elle est un personnage de fiction. Elle sait qu’un personnage de fiction ne franchit jamais son monde imaginaire. Par conséquent, elle sait que son désir intime de voir les siens vivre au-delà de ces lignes est condamné à la frustration. Cependant, l’espoir est un chien qui ne lâche jamais sa proie.

Tradabordo a dit…

Elle sait qu’elle est un personnage de fiction. Elle sait qu’un personnage de fiction ne franchit jamais son monde imaginaire [ou, plus clair : « le monde imaginaire auquel il appartient » ? Comme vous voulez]. Par conséquent, elle sait que son désir intime [texte] de voir les siens vivre au-delà de ces lignes est condamné à la frustration. Cependant [« Et pourtant » ?], l’espoir est un chien qui ne lâche jamais sa proie.

Justine a dit…

Elle sait qu’elle est un personnage de fiction. Elle sait qu’un personnage de fiction ne franchit jamais le monde imaginaire auquel il appartient. Par conséquent, elle sait que son profond désir de voir les siens vivre au-delà de ces lignes est condamné à la frustration. Et pourtant, l’espoir est un chien qui ne lâche jamais sa proie.

Tradabordo a dit…

Elle sait qu’elle est un personnage de fiction. Elle sait qu’un personnage de fiction ne franchit jamais le monde imaginaire auquel il appartient. Par conséquent, elle sait que son profond désir de voir les siens vivre au-delà de ces lignes est condamné à la frustration. Et pourtant, l’espoir est un chien qui ne lâche jamais sa proie.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.
Pour les relectures, je m' interroge sur le sens de "franchir" ici.

Elena a dit…

Elle sait qu’elle est un personnage de fiction. Elle sait qu’un personnage de fiction ne franchit jamais le monde imaginaire auquel il appartient. Par conséquent, elle sait que son profond désir de voir les siens vivre au-delà de ces lignes est condamné à la frustration. Et pourtant, l’espoir est un chien qui ne lâche jamais sa proie.

OK.

Justine a dit…

En fait, ce texte est terminé, c'est le 51, Mal menor, sur lequel on aimerait ton avis, Elena, stp ;-)