jeudi 12 mars 2009

Il pleut des stages : au tour de Laure G.

En photo : cuando las hojas caen I par f e v e rrr

Pour l'illustration, je reconnais que le parallèle ville de Caen et le verbe conjugué caen est moyen… mais j'ai aimé la photo et l'idée que Laure G. part à la conquête de feuilles à lire, à écrire… et à traduire, évidemment !

« Ce n’est que dans / une langue étrangère / qu / e le poème / peut / apporter une interprétation de moins », Diagonale, Benoît Casas.
Voici les quelques vers qui m’ont inspirée et ont motivé ma démarche de demande de stage auprès de Monsieur Benoît Casas, responsable des Editions Nous (Caen), mais aussi, selon ses dires, « activiste disparate, fauteur de poésie et lecteur ».
Cette autodéfinition reflète les lignes éditoriales de sa petite structure, qu’il fait évoluer depuis 1999, avec sa collaboratrice Patrizia Atzei : POÉSIE et PHILOSOPHIE, deux maîtres-mots que tous deux s’évertuent à faire résonner en d’autres langues, puisqu’ils éditent également des auteurs étrangers traduits en français.
L’inspiration et la motivation ne suffisant pas à décrocher un stage, j’ai pris mon courage à deux mains pour tenter d’ouvrir grand la petite fenêtre que Benoît Casas m’ouvrait en répondant à un de mes mails « d’approche ». Dans ma course pour décrocher un stage, j’ai effectivement choisi de « démarcher » plusieurs maisons d’édition qui figuraient sur la liste du Centre Régional des Lettres de Basse Normandie en envoyant un mail laconique : je m’y présentais et demandais si elles accueillaient des stagiaires et accepteraient donc de me rencontrer afin que je leur remette mon CV et que je leur explique l’objet du stage (Le traducteur doit-il être un peu commercial ? L’apprenti-traducteur en quête de stage doit-il savoir se vendre ?...questions rhétoriques !).
Monsieur Casas a été le seul à me répondre et à me proposer un entretien…le seul, mais pas le moindre !
Après ma rencontre autour d’un verre avec M. Casas et sa collaboratrice, je croisai les doigts pour avoir retenu leur attention car leur travail et leurs ambitions professionnelles, ainsi que leur vision de ce que peut apporter un stage dans la formation d’un traducteur m’enchantaient et me tenaient en haleine…
Je vous tiens moi-même en haleine… et ne vous en dis pas plus. Simplement, je vous communique ma joie d’avoir reçu le 10 mars un appel de M. Casas me donnant un accord de principe pour que j’effectue mon stage auprès d’eux au mois de juin !

Pour finir, je vous propose un sondage… inspiré du travail de cet écrivain polyédrique. Son ouvrage Diagonale est une sorte de recueil intertextuel qui transforme en poésie tous les livres qu’il a lus dans l’année, dans une entreprise de copier-coller manuelle et intellectuelle. Il semble ainsi, comme le signale Jacques Demarcq dans la critique de cet ouvrage (sitaudis.com), ne pas déroger à la règle énoncée par Alain Frontier : « écrire, c’est toujours recopier ».
Et traduire, alors… ? C’est :
-recopier
-transcrire
-réécrire
-transmettre

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