jeudi 21 octobre 2010

Version de CAPES, 30

A partir de la percepción, casi cabalística, que me sugiere su vivencia del asesinato de Lázaro Conesal, andaba yo a ca­ballo de distintas y encontradas emociones... Las ecuaciones de segundo grado (¿ recuerda ?), esas que resuelven las expre­siones matemáticas que admiten 2 resultados, son triviales para mí y, al parecer, también para usted.
Siempre me parecieron las matemáticas un producto etéreo, seráfico, sujeto a los más estrictos preceptos, sin mácula, sin fisuras, virginal, tan sólido y consistente que... daba asco; has­ta que aparecieron por el horizonte, para rescatarlas de rancie­dad, de rigidez, de olor a virtud (¿polillas ?), las mencionadas ecuaciones (como el séptimo de caballería, en panavisión y la banda sonora acorde con el momento), convirtiendo esta dis­ciplina en: mágica, imprevista, sorprendente, indeterminada, ambigua; en una palabra: desconcertante. El plural con el que se las nombra ya pronostica tan mudable naturaleza.
Me consta que usted siempre sabe quién es el real asesino, y que tolera que la soáedad asuma el asesino necesario, inclu­so con el acuerdo más total del entregado. Una personalidad tan intrincada como la suya es capaz de astucias sibilinas ca­paces de idear, fraguar, objetivos que le permitan seguir siendo un voyeur, como siempre, de la historia y de la vida.

Manuel Vázquez Montalbán, El hombre de mi vida

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Pauline nous propose sa traduction :

A partir de la perception, quasi cabalistique, que me suggère votre expérience de l’assassin de Lázaro Conesal, j’étais à cheval sur des émotions distinctes et opposées…Les équations de second degré (vous souvenez-vous ?), celles-là mêmes qui résolvent les expressions mathématiques admettant 2 résultats, sont triviales pour moi et, apparemment, pour voir aussi.
Les mathématiques m’ont toujours paru un produit éthéré, séraphique, assujetti aux préceptes les plus stricts, sans tache, sans fissures, virginal, si solide et consistant que…c’en était répugnant ; jusqu’à ce qu’apparurent à l’horizon, pour les libérer du rance, de la rigidité, de l’odeur de sainteté (des mites ?), les équations citées (comme le septième degré de chevalerie en cinéma et comme la bande sonore concorde avec le moment), convertissant cette discipline en une discipline : magique, imprévue, surprenante, indéterminée, ambigüe ; en un mot, déconcertante. Le pluriel avec lequel on les nomme pronostique bien une nature si inconstante.
J’ai la certitude que vous savez toujours qui est le véritable assassin, et que vous tolérez que la jeunesse assume l’assassin nécessaire, même avec l’accord le plus total du dealer. Une personnalité aussi emmêlée que la vôtre est capable d’astuces sibyllines capables d’inventer, de forger, objectifs qui vous permettent de continuer à être un voyeur, comme toujours, de l’histoire et de la vie.

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Mélina nous propose sa traduction :

A partir de la perception, presque cabalistique, que me suggère votre expérience de l'assassinat de Lazaro Conesal, j'étais la proie d'émotions différentes et contradictoires... Les équations de second degré (vous vous en souvenez?), celles-là même qui résolvent les expressions mathématiques admettant 2 résultats, sont pour moi triviales et, il semblerait que ce soit aussi votre cas.
Les mathématiques m'ont toujours semblé être un produit éthéré, séraphique, soumis aux plus strictes préceptes, sans souillure, sans fissures, virginal, si solide et consistant que... ça en était répugnant; jusqu'à ce qu'apparaissent à l'horizon pour les sauver du rancissement, de la rigidité, de l'odeur de vertu ( des mites?), les dites équations ( comme le septième régiment de cavalerie, en Panavision et la bande son en accord avec le moment), transformant cette discipline en une chose magique, imprévue, surprenante, indéterminée, ambiguë; en un mot: déconcertante. Le pluriel avec lequel on les nomme révèle d'emblée leur nature si changeante.
Je suis persuadé que vous savez toujours qui est le véritable assassin, et que vous tolérez que la société accepte le meurtrier dont elle a besoin, même avec l'accord le plus total de l'interessé. Une personnalité aussi complexe que la vôtre est capable d'astuces sibyllines capables d'imaginer, d'élaborer, des objectifs qui vous permettent de continuer d'être un voyeur, comme toujours, de l'histoire et de la vie.

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Léa nous propose sa traduction :

A partir de la perception, presque cabalistique, que me suggère son expérience de l’assassinat de Lázaro Conesal, j’avançais à cheval entre des émotions diverses et opposées..
Les équations de second degré (vous en rappelez vous ?), celles-ci même qui résolvent les expressions mathématiques qui admettent deux résultats, sont banales selon moi, et apparemment, il en est de même pour vous.
Les mathématiques me sont toujours apparues tel un produit éthéré, séraphique, sujet aux plus stricts préceptes, sans piège, sans faille, virginal, si solide et consistant que cela dégoutait ; jusqu’à ce qu’apparurent à l’horizon, pour les sauver du rance, de la rigueur, de l’odeur de vertu (des mites ?), les équations mentionnées, (tel le septième de cavalerie, en vision panoramique et la bande sonore en accord avec la situation), changeant cette discipline en une matière : magique, imprévue, surprenante, indéterminée, ambigüe ; en un mot : déconcertante.
Le pluriel avec lequel on les nomme annonce déjà une grande nature changeante.
Je m’imagine que vous savez toujours qui est le vrai assassin, et que vous considérez qu’il est nécessaire que l’assassin assume son crime, y compris avec l’accord le plus total du concerné.
Une personnalité si embrouillée comme la sienne est capable de ruses sibyllines aptes à concevoir, tramer, objectifs qui lui permettent de continuer d’être un voyeur, comme toujours, de l’histoire et de la vie.

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Mélissa nous propose sa traduction :

A partir de la perception, presque cabalistique, que me suggère son expérience de l’assassinat de Lázaro Conesal, moi, je suis à cheval entre plusieurs émotions différentes et opposées… Les équations du second degré (vous vous souvenez ?), celles qui résolvent les expressions mathématiques qui admettent deux résultats, sont triviales pour moi et, vraisemblablement, pour vous aussi.
Les mathématiques m’ont toujours parues être un produit éthéré, séraphique, sujet aux plus stricts préceptes, sans tache, sans fissures, virginal, aussi solide et consistant que… ça me dégoute ; jusqu’à ce qu’elles apparaissent à l’horizon, pour les arracher au rance, à la rigidité, à l’odeur de la vertu (des mites ?), lesdites équations (comme la septième cavalerie, sur écran géant et avec la bande son en adéquation avec le moment), convertissant cette discipline en : magique, imprévue, surprenante, indéterminée, ambiguë ; en un mot : déconcertante. Le pluriel avec lequel on les nomme pronostique déjà une nature très changeante. Il me semble que vous savez toujours qui est le vrai assassin, et que vous tolérez que la société assume l’assassin nécessaire, y compris avec l’accord plus entier du livré. Une personnalité si inextricable que la sienne est capable d’astuces sibyllines capables de concevoir, de forger des objectifs qui lui permettent de continuer d’être un voyeur, comme toujours, de l’histoire et de la vie.

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Laurie nous propose sa traduction :

A partir du sentiment, presque cabalistique, que m’inspire votre expérience de l’assassinat de Lázaro Conesal, je me trouvais partagé entre des émotions contraires et variées… Les équations de second degré (vous vous en souvenez ?) celle qui résolvent les énoncés mathématiques à deux résultats, sont banales pour moi et pour vous aussi apparemment.
Les mathématiques m’ont toujours semblé être un produit éthéré, séraphique, sujet aux règles les plus strictes, sans tromperie, sans faille, virginale, aussi solide et consistant que … c’en était répugnant ; jusqu’à ce que pointent à l’horizon, pour les sauver de la rancœur, la rigidité, de leur odeur de sainteté (des mites) les susdites équations ( c’est comme voir la Septième de Cavalerie sur un écran géant avec une bande son raccord), faisant de cette discipline quelque chose de : magique, imprévu, indéterminé, ambigu ; en un mot : surprenant. Le pluriel par lequel on les désigne avertit de leur nature inconstante.
Je constate que vous savez toujours qui est le véritable assassin, et que vous acceptez que la société en désigne un par nécessité, même avec l’accord le plus total du prévenu. Un esprit si complexe que le vôtre est capable de trouver des astuces sibyllines pour imaginer, déterminer des objectifs qui lui permettent de continuer à être un voyeur, comme toujours, de la vie et de l’histoire.

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Jean-Baptiste nous propose sa traduction :

A partir de l'impression, presque cabalistique, que m'apporte votre expérience de l'assassinat de Lazaro Conesal, je me trouvais à cheval entre des émotions diverses et variées... Les équations du second degré (vous rappelez-vous?), celles qui résolvent les expressions mathématiques qui admettent deux résultats, sont pour moi triviales et, apparemment, pour vous aussi.
Les mathématiques m'ont toujours semblé être un produit éthéré, séraphique, sujet aux règles les plus strictes, sans tache, sans fissures, virginal, tellement solide et consistant que.. c'était dégoûtant! Jusqu'à ce qu'apparurent à l'horizon -afin de les sauver du rancissement, de la rigidité, d'une odeur infaillible (des mites?)- les équations évoquées (comme le septième de cavalerie, en plein écran et la bande sonore en accord avec la scène), transformant cette discipline en: magique, imprévue, surprenante, indéterminée, ambigüe; en un mot: déconcertante. Le pluriel attribué à son nom indique bien une nature aussi changeante.
Je suis certain que vous savez toujours qui est le véritable assassin, et que vous tolérez que la société accepte que l'assassin soit nécessaire, même avec l'accord le plus total du sujet. Une personnalité aussi confuse que la vôtre est capable d'astuces sibyllines, elles-mêmes capables d'inventer, de trouver, des objectifs qui vous permettent d'être encore un voyeur, comme toujours, de l'histoire et de la vie.

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Aurélie nous propose sa traduction :

A partir de la perception, presque cabalistique, que me suggère votre expérience de l'assassinat de Lázaro Conesal; j'étais partagé entre diverses émotions contradictoires...Les équations de second degré (vous vous souvenez?), celles qui résolvent les formules mathématiques qui admettent deux résultats, sont triviales pour moi et, selon toute vraisemblance, pour vous aussi.
Les mathématiques m'ont toujours semblé être un produit éthéré, séraphique, sujet aux plus strictes préceptes, sans tache, sans fissures, virginal, si solide et consistant que...cela en donnait la nausée; jusqu'à ce qu'apparurent à l'horizon, pour les sauver du rancissement, de la rigidité, de l'odeur de vertu (des mites?), les dites équations (tel le septième de cavalerie, en panavision et la bande son en accord avec le moment), transformant cette discipline en quelque chose de : magique, imprévue, surprenante, indéterminée, ambiguë; en un mot: déconcertante. Les pluriels avec lequel on les nomme donne déjà un aperçu de leur nature changeante.
Je suis sûr que vous savez toujours qui est le véritable assassin, et que vous tolérez que la société assume l'assassin providentiel, voir même avec l'accord le plus total de l'intéressé. Une personnalité aussi complexe que la vôtre est dotée de ruses sibyllines capables d'imaginer, d'élaborer des objectifs qui vous permettent de continuer d'être un voyeur, comme toujours, de l'histoire et de la vie.

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