jeudi 28 octobre 2010

Version de CAPES, 37

El Hombre observó al Perro, inmóvil y jadeante, fijos los ojos en su amo, aguardando una orden que nunca llegaría, porque el Guardián se había enzarzado ya en una charla intrascendente con sus compañeros, olvidando al animal que permanecería allí, estatuario, hasta que el violento sol del trópico le achicharrara el cerebro. Era una fiera y bella mezcla de pastor alemán y lobo, de pelaje castaño rojizo en el lomo que iba aclarando hacia las patas; unas patas gruesas y fuertes de color casi dorado. El negro hocico destacaba, afilado e inquieto, sobre una quijada de hierro por la que asomaban la agitada lengua y los largos y amenazantes Colmillos, todo ello dominado por unas orejas siempre enhiesitas y unos enormes y brillantes ojos, vivos e inteligentes. Le recordaba a Barrabás, su cachorro, al que mató un camión, y se preguntó si Barrabás habría llegado alguna vez, con el tiempo, a convertirse en una bestia semejante, capaz de ejecutar una orden apenas apuntada por un gesto de cabeza o de permanecer inmóvil bajo el sol porque no le habían dado permiso para buscar cobijo. Sonrió tristemente recordando su pena el día que Barrabás cruzó la calle en busca de su último destino. Durante meses se sintió culpable por no haber sabido enseñarle dónde estaba el peligro, y autos, motos y camiones no eran cosas de juego a las que perseguir ladrando alegremente, sino máquinas infernales e invencibles, contra las que nada podía un estúpido cachorro.

Alberto Vázquez-Figueroa, El Perro

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Virginie nous propose sa traduction :

L'Homme observa le Chien, immobile et haletant, les yeux fixés sur son maître, attendant un ordre qui n'arriverait jamais, parce que le Gardien s'était déjà embrouillé dans une conversation futile avec ses camarades, oubliant l'animal qui resterait là, figé, jusqu'à ce que le soleil violent du tropique lui grille le cerveau. C'était un fauve et un beau croisement entre un berger allemand et un loup, au pelage brun rougeâtre dans le dos qui s'éclaircissait petit à petit vers les pattes; de grosses et fortes pattes d'une couleur presque dorée. Le museau noir ressortait, affûté et inquiet, sur une mâchoire en fer par laquelle dépassaient la langue agitée et les longs et menaçants Crocs, tout cela dominé par des oreilles toujours dréssées et d'énormes yeux brillants, vifs et intelligents.
Il lui rappelait Barrabás, son chiot, qu'un camion avait tué, et il se demanda si Barrabás serait arrivé un jour, avec le temps, à devenir une bête semblable, capable d'exécuter un ordre à peine signalé par un geste de la tête ou de rester immobile sous le soleil parce qu'on ne lui avait pas donné la permission de chercher un abri. Il sourit tristement se souvenant de sa peine le jour où Barrabás traversa la rue à la recherche de son dernier destin. Durant des mois il se sentit coupable de ne pas avoir su lui enseigner où était le danger, et que les voitures,les motos et les camions n'étaient pas des jeux à poursuivre en jappant joyeusement, mais des machines infernales et invincibles, contre lesquelles un stupide chiot ne pouvait rien.

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Mélina nous propose sa traduction :

L' Homme observa le Chien, immobile et haletant, les yeux rivés sur son maître, attendant un ordre qui n'arriverait jamais, puisque le Gardien s'était déjà embarqué dans une causerie sans grande importance avec ses collègues, oubliant l'animal qui demeurait là, statuaire, jusqu'à ce que le violent soleil du tropique lui brûle le cerveau. C'était un fier et beau mélange de berger allemand et de loup, d'un pelage chatain roux sur l'échine et qui s'éclaircissaient sur les pattes; des pattes épaisses et fortes de couleur presque dorée. Le museau noir ressortait, effilé et inquiet, sur une mâchoire en fer qui laissait voir la langue agitée et les longs et menaçants Crocs, tout ceci dominé par des oreilles toujours dressées et d'énormes et brillants yeux, vifs et intelligents. Il lui rappelait Barrabas, son chiot, qu'un camion avait tué, et il se demanda si Barrabas aurait pu un jour , avec le temps, se transformer en une bête similaire, capable d'exécuter un ordre à peine esquissé par un signe de tête ou de rester immobile sous le soleil parce qu'on ne lui avait pas donné la permission de chercher un abri. Il sourit tristement se souvenant de sa peine le jour où Barrabas traversa la rue à la recherche de son ultime destin. Durant des mois il se sentit coupable de ne pas avoir su lui apprendre où était le danger, et les voitures, les motos et les camions n'étaient pas des choses pour jouer que l'on poursuivait en aboyant allègrement, sinon des machines infernales et invincibles, contre lesquelles un stupide chiot ne pouvait rien.

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Annabelle nous propose sa traduction :

L'Homme observa le chien, immobile et haletant, les yeux fixés sur son maître, attendant un ordre qui n'arriverait jamais parce que le Gardien s'était déjà lancé dans une discussion insignifiante avec ses camarades, oubliant l'animal qui resterait là, comme une statue, jusqu'à ce que le violent soleil tropical lui brûle le cerveau. C'était un sauvage et beau mélange de berger allemand et de loup, au pelage châtain roux sur le dos, qui s'éclaircissait en allant vers les pattes, des pattes grosses et fortes, d'une couleur presque dorée. Le museau noir se détachait, pointu et nerveux, au-dessus d'une mâchoire de fer d'où dépassaient la langue palpitante et les Crocs, longs et menaçants, le tout surmonté par des oreilles toujours bien droites et des yeux énormes, brillant de vivacité et d'intelligence. Il lui rappelait Barrabás, son chiot qui avait été tué par un camion, et il se demanda si Barrabás serait arrivé un jour, avec le temps, à se changer en une telle bête, capable d'exécuter un ordre à peine indiqué par un geste de la tête ou de rester immobile sous le soleil parce qu'on ne lui avait pas donné la permission de chercher un abri. Il sourit tristement en se rappelant sa peine le jour où Barrabás avait traversé la rue, à la rencontre de son ultime destin. Pendant des mois, il s'était senti coupable de ne pas avoir su lui apprendre où était le danger, et que les autos, motos et camions n'étaient pas des jouets à poursuivre en aboyant gaiement, mais des machines infernales et invincibles contre lesquelles un stupide chiot ne pouvait rien.

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Aurélie nous propose sa traduction :

L'Homme observa le Chien, immobile et haletant, les yeux fixés sur son maître, dans l'attente d'un ordre qui n'arriverait jamais, parce que le Gardien s'était déjà embarqué dans une discussion sans intérêt avec ses camarades, oubliant l'animal qui resterait là, figé comme une statue, jusqu'à ce que le violent soleil tropical lui brûle le cerveau. C'était un sauvage et beau mélange de berger allemand et de loup, au pelage châtain roux sur le dos qui s'éclaircissait peu à peu sur les pattes; des pattes grosses et fortes d'une couleur presque dorée. Son museau noir se détachait, effilé et inquiet, sur une mâchoire de fer qui laissait voir sa langue frétillante et ses Crocs, longs et menaçants, le tout surmonté par des oreilles toujours dressées et d'énormes yeux brillants, vifs et intelligents. Il lui rappelait Barrabás, son chiot, tué par un camion, et il se demanda si Barrabás serait arrivé un jour, avec le temps, à se transformer en un une bête semblable, capable d'exécuter un ordre à peine indiqué par un geste de la tête ou de rester immobile sous le soleil parce qu'on ne lui avait pas donné la permission de chercher un abri. Il sourit tristement en se souvenant de sa peine le jour où Barrabás avait traversé la rue à la recherche de son ultime destin. Durant des mois, il s'était senti coupable de ne pas avoir su lui apprendre où se trouvait le danger, et que les voitures, les motos et les camions n'étaient pas des jouets à poursuivre en aboyant joyeusement, mais des machines infernales et invisibles contre lesquelles un stupide chiot ne pouvait rien.

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Loïc nous propose sa traduction :

L’Homme observa le chien, immobile et haletant, les yeux fixés sur son maître, attendant un ordre qui n’arriverait jamais car le Gardien s’était déjà embarqué dans une discussion sans importance avec ses collègues, oubliant que l’animal resterait là, figé, jusqu’à ce qu’un méchant coup de soleil lui brûle le cerveau. C’était un fier et beau mélange de berger allemand et de chien loup, au pelage châtain roux sur l’échine et qui s’éclaircissait sur les pattes ; des grosses et massives pattes à la couleur presque dorée. Son museau noir, fin et inquiet, ressortait sur une mâchoire en fer qui laissait entrevoir une langue agitée ainsi que des crocs, longs et menaçants, le tout dominé par des oreilles toujours dressées et des énormes yeux brillants, à la fois vifs et intelligents. Ce dernier lui rappelait Barrabás, son chiot, qu’un camion avait tué et, il se demanda si Barrabás serait parvenu un jour avec le temps, à se convertir en une bête semblable, capable d’exécuter un ordre à peine suggéré par un geste de la tête ou de rester immobile sous le soleil car on ne lui avait pas donné l’autorisation de se chercher un abris. Il sourit tristement tout en se souvenant combien sa tristesse fut grande le jour où Barrabás traversa la rue à la recherche de son ultime demeure. Pendant des mois il se sentit coupable de ne pas lui avoir appris où était le danger : les voitures, les motos, les camions n’étaient pas des joujoux à poursuivre en aboyant de manière joyeuse, mais des machines infernales et invincibles contre lesquelles un stupide chiot ne pouvait rien.

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