dimanche 24 octobre 2010

Après un mois de cours, par Stéphanie

Beaucoup de changements depuis le début de la formation. Comme Vanessa, les prises de conscience se sont multipliées, la manière d'appréhender les textes aussi.
J'ai tendance, encore comme Vanessa, à me focaliser sur la démarche réflexive. Les questions qu'elle soulève restent pour l'heure sans réponse et, de ce fait, j'en conclue que la méthode est aussi bénéfique qu'elle peut être handicapante.
Désormais, j'ai l'impression de savoir où se situent les difficultés d'un texte, quels sont ses enjeux, mais je me retrouve "paralysée" au moment de traduire, comme si avoir le mécanisme ne me donnait pas pour autant les ressorts pour le faire fonctionner.
J'ai la sensation qu'il y a un gouffre énorme entre la préparation en amont de la traduction et le résultat.
Étrange impression de reculer en même temps que j'avance.
Le deuxième point important, la maîtrise de la langue, la frustration de ne pas trouver le mot juste, l'expression consacrée, de passer par des détours et de perdre certains effets.
Ensuite, aussi, les choix et les pertes, je crois que j'ai encore du mal à opter pour une solution plutôt qu'une autre, à trancher, sachant pertinemment que je ne fais pas honneur au texte original.

1 commentaire:

Tradabordo a dit…

Oui, l'apprentissage de la traduction est très difficile et au départ, on n'imagine pas tout ce qui vous attend. L'essentiel est de garder le cap… et, espérons-le, la passion.