mercredi 27 octobre 2010

Version de CAPES, 36

Motivado por tan variados objetivos, partió Biscuter hacia París en un autocar de plástico transparente donde le proyectarían hasta la somnolencia Españolas en París, película philosophique sobre el destino de la mano de obra barata española y femenina en el París situado entre dos revueltas inútiles, la de mayo de 1968 y la próxima. Liberado de responsabilidades personales, Carvalho se dispuso a superar la prueba de su intolerancia olímpica en la más drástica de las soledades. Sus dos vicios principales, cocinar y quemar libros, le proporcionarían contacto con la materialidad, le ayudarían a transformar el mundo y en diecisiete días de encierro podía permitirse el placer de quemar libros sustanciales; para empezar el volumen de Que sais-je? sobre el olimpismo.
Aunque su decisión fue estrictamente privada, y escaso de familia y allegados nadie podía conocer la peripecia antiolímpica del detective Carvalho, el protagonista de aquel acto esencial de rebeldía y desprecio se sentía tan insuperable como fatalmente autosatisfecho. Tiempos de narcisismo. ¿Qué mayor placer que ser el único gozador de su negación de los Juegos Olímpicos de Barcelona? Si quería razonar su rechazo de las convocatorias olímpicas, podía recurrir a la argumentación de que son juergas extradeportivas que se resuelven en excelentes negocios urbanísticos y mediáticos. O la estupidez congénita de los Juegos que descansaba en la no menos congénita estupidez e ignorancia de la realidad de su fundador, el barón de Coubertin, capaz de sostener que el deporte supera las desigualdades sociales y sólo permite las desigualdades derivadas del mayor y mejor esfuerzo deportivo: «La posición social, el nombre o el patrimonio heredado de sus padres no revisten ninguna importancia en este propósito.»

Manuel Vázquez Montalbán, Sabotaje olímpico

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Pauline nous propose sa traduction :

Motivé par autant d'objectifs variés, Biscuter partit pour Paris dans un autocar en platique transparent où on lui projetterait jusqu'à l'épuisement Des espagnoles à Paris, film philosophique sur le destin de la main d'oeuvre bon marché espagnole et féminine dans le Paris situé entre deux révoltes inutiles, celles de mai 1968 et la prochaine. Libéré des responsabilités personelles, Carvalho s'apprêta à dépasser la preuve de son intolérance olympique dans la plus drastique des solitudes. Ses deux vices principaux, cuisiner et brûler des livres, lui apporteraient un contact avec la matérialité, l'aideraient à tranformer le monde et en dix-sept jours de réclusion il pouvait se permettre le plaisir de brûler des livres substanciels; pour commencer, le volume de Que sais-je? sur l'olympisme.
Bien que sa décision fût d'ordre srtictement privé, et ayant peu de famille et de proches, personne ne pouvait connaître la péripétie anti-olympique du détective Carvalho; le protagoniste de cet acte essentiel de rébellion et de mépris se sentait aussi imbatable que fatalement autosatisfait. Temps de narcisime. Quel meilleur plaisir que d'être l'unique bénéficiaire de son refus des Jeux Olympiques de Bracelone? S'il voulait justifier de son rejet des convocations olympiques, il pouvait recourrir à l'argument que ce sont des fiestas extra-sportives qui débouchent sur d'excellents négoces urbanistiques et médiatiques. Ou sur la stupidité congénitale des Jeux qui reposait sur la non moins congénitale stupidité et l'ignorance de la réalité de son fondateur, le baron de Coubertin, capable de soutenir que le sport dépasse les inégalités sociales et qu'il ne permet que les inégalités dérivées du plus grand et du meilleur effort sportif:"La position sociale, le nom ou le patronyme hérité de ses pères ne revêtent aucune importance dans cette intention-là."

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Bruno nous propose sa traduction :

Motivé par autant d'objectifs variés, Biscuter partit en direction de Paris dans un autocar en plastique transparent où on lui projetterait jusqu'à la somnolence "Españolas en París", film philosophique sur le destin de la main d'œuvre bon marché espagnole et féminine dans le Paris situé entre deux révoltes inutiles, celle de Mai 1968 et la suivante. Libéré de ses responsabilités personnelles, Carvalho se disposa à surmonter l'épreuve de son intolérance olympique dans la plus drastique des solitudes. Ses deux principaux vices, cuisiner et brûler
des livres, lui procureraient un contact avec la matérialité, l'aideraient à transformer le monde et en dix sept jours d'enfermement il pouvait se permettre le plaisir de brûler des livres substantiels; et pour commencer le volume du "Que sais-je" sur l'olympisme.
Bien que sa décision ait été strictement privée, et étant lui-même dépourvu de famille et d'entourage, personne ne pouvait connaître la péripétie anti-olympique du détective Carvalho, le protagoniste de cet acte essentiel de rébellion et de mépris se sentait autant imbattable que fatalement auto-satisfait. Des temps de narcissisme. Y avait-il plus grand plaisir que d'être l'unique jouisseur de sa négation des Jeux Olympiques de Barcelone? Si il voulait justifier son rejet des sessions olympiques, il pouvait faire appel à l'argumentation s'appuyant sur le fait que ce sont des bringues extra-sportives qui se résolvent dans d'excellents marchés urbanistiques et médiatiques. Ou la stupidité congénitale des Jeux qui reposait sur la non moins congénitale stupidité et l'ignorance de la réalité de leur fondateur, le baron de Coubertin, capable de soutenir que le sport surmonte les inégalités sociales et permet seulement les inégalités dérivées du plus grand et du meilleur effort sportif:«la position sociale, le nom ou le patrimoine hérité de leurs parents ne revêtent aucune importance dans ce propos.

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Laurie nous propose sa traduction :

Motivé par des objectifs si distincts, Biscuter partit pour Paris dans un autocar en plastique transparent dans lequel, jusqu’à ce que tout le monde somnole, on allait lui passer Espagnoles à Paris, un film philosophique sur le destin de la main d’œuvre féminine espagnole bon marché dans un Paris entre deux révolutions inutiles, celle de mai 1968 et la prochaine. Libéré de ses obligations personnelles, Carvalho se prépara à surmonter l’épreuve de son intolérance olympique dans la plus stricte des solitudes. Ses deux principaux vices, cuisiner et brûler des livres, lui assureraient un lien avec le monde matériel, l’aideraient à transformer le monde et puis, en dix-sept jours d’enfermement, il pouvait se faire le plaisir de brûler des livres concrets ; à commencer par le volume de « Que sais-je ? » sur l’olympisme.
Bien que son choix fusse strictement personnel, à part sa famille et ses proches personne ne pouvait connaître la péripétie anti-olympique du détective Carvalho, le protagoniste de cet acte vital de rébellion et de mépris se sentait aussi tout-puissant qu’auto-satisfait, fatalement. Instant narcissique. Quel plus grand plaisir que celui d’être le seul à jouir de la négation des Jeux olympiques de Barcelone ? S’il voulait justifier son rejet des sessions olympiques, il pouvait donner l’argument suivant : ce sont des bringues extra sportives qui se résument à des contrats juteux pour l’urbanisme et les médias. Ou encore : la stupidité innée des Jeux reposait sur la toute aussi grande stupidité congénitale et l’ignorance de la réalité de son fondateur, le Baron de Coubertin, qui a été capable d’affirmer que le sport dépasse les inégalités sociales et n’accepte que les inégalités découlant du plus grand et du meilleur effort sportif : « Le rang social, le nom ou le patrimoine hérité de ses parents ne revêtent aucune importance dans ce cas.»

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Benoît nous propose sa traduction :

Poussé par de si diverses raisons, Biscuter partit en direction de Paris dans un autocar en plastique transparent où l'on projetait jusqu'à la somnolence Españolas en París, film philosophique sur le destin de la main d'œuvre espagnole, féminine et bon marché dans le Paris situé entre deux révoltes inutiles, celle de mai 1968 et la suivante. Affranchi de toutes responsabilités personnelles, Carvalho se disposa à surmonter l'analyse de son intolérance olympique dans la plus radicale des solitudes.
Ses deux principaux vices, cuisiner et bruler des livres, lui fourniraient un lien avec la matérialité, l'aideraient à transformer le monde et après dix sept jours d'enfermement, il pouvait s'autoriser le plaisir de bruler quelques livres substantiels; pour commencer le volume de Que sais-je? sur l'olympisme.
Bien que sa décision fût strictement privée, et dépourvu de famille et de proches, personne ne pouvait connaître la péripétie anti-olympique du détective Carvalho, l'acteur de cet acte fondamental de rébellion et de mépris se sentait aussi invulnérable que fatalement autosatisfait. Des temps de narcissisme. Quel plus grand plaisir que d'être le seul à jouir de sa contestation des Jeux Olympiques de Barcelone ? Si vraiment il voulait expliquer son rejet des convocations olympiques, il pouvait se pourvoir d'une argumentation montrant que ce sont des bringues extra-sportives qui aboutissent sur d'excellentes affaires urbanistiques et médiatiques. Ou la stupidité congénitale des Jeux qui reposait sur la non moins congénitale stupidité et ignorance de la réalité de son fondateur, le baron de Coubertin, capable de soutenir que le sport dépassait les inégalités sociales et ne tolérait que les inégalités issues du plus grand et du plus bel effort sportif : « le rang social, le nom ou le patrimoine hérité de ses parents n'avaient aucune importance dans ce projet. »

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Aurélie nous propose sa traduction :

Version n°36 :
Motivé par tant d’objectifs divers, Biscuter partit pour Paris dans un bus en plastique transparent où on lui projetterait jusqu’à la somnolence Des Espagnoles à Paris, film philosophique sur le destin de la main d’œuvre bon marché espagnoles et féminine dans le Paris situé entre deux révoltes inutiles, celle de main 68 et la prochaine. Libéré des responsabilités personnelles, Carvalho se prépara à surmonter la preuve de son intolérance olympique dans la plus drastique des solitudes. Ses deux vices principaux, cuisiner et brûler des livres, lui procureraient un contact avec la matérialité, l’aideraient à transformer le monde et en dix-sept jours de réclusion il pouvait se permettre le plaisir de brûler des livres substantiels ; à commencer para le volume de Que sais-je ? sur l’olympisme.
Bien que sa décision fût strictement privée, et sa famille et ses proches peu nombreux personne ne pouvait connaître la péripétie anti-olympique du détective Carvalho, le protagoniste de cet acte essentiel de rébellion et de mépris se sentait aussi imbattable que fatalement auto-satisfait. Période de narcissisme. Quel plus grand plaisir que d’être l’unique jouisseur de sa négation des Jeux Olympiques de Barcelone ? S’il voulait expliquer son rejet des convocations olympiques, il pouvait faire appel à l’argument selon lequel ce sont des fêtes extra-sportives qui s’avèrent être d’excellents marchés urbanistiques et médiatiques. Ou la stupidité congénitale des Jeux qui repose sur la non moins congénitale stupidité et ignorance de la réalité de son fondateur, le baron de Coubertin, capable de soutenir que le sport surmonte les inégalités sociales et permet seulement les inégalités dérivées du plus grand et du meilleur effort sportif : « la position sociale, le nom ou le patrimoine, hérité de ses parents ne revêtent aucune importance dans ce propos ».

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Sonita nous propose sa traduction :

Motivé par des raisons diverses, Biscuter partit vers Paris dans un autobus en plastique transparent où l’on lui projetterait jusqu’à l’ennui Espagnoles à Paris, film philosophique sur le destin de la main d’œuvre espagnole et féminine bon marché dans le Paris situé entre deux révoltes inutiles, celle de mai 1968 et la prochaine. Libéré de responsabilités personnelles, Carvalho se disposa à surmonter l’épreuve de son intolérance olympique dans la solitude la plus drastique. Ses deux vices principaux, cuisiner et brûler des livres, lui proportionneraient un contact avec la matérialité, l’aideraient à transformer le monde et après dix-sept jours d’enfermement il pouvait se permettre le plaisir de brûler des livres substantiels ; pour commencer le volume de Que sais-je sur l’olympisme.
Bien que sa décision fut strictement privée, et étant avare de famille et de proches personne ne pouvait connaître la péripétie anti-olympique du détective Carvalho, le protagoniste de cet acte essentiel de rébellion et de mépris se sentait tellement imbattable comme fatalement auto-satisfait. Temps de narcissisme.
Quel meilleur plaisir que d’être le seul à jouir de son reniement des Jeux Olympiques de Barcelone ? S’il voulait raisonner son refus des convocations olympiques, il pouvait avoir recours à l’argumentation que ce sont des bringues extra-sportives qui débouchent sur d’excellentes affaires urbanistiques et médiatiques. Ou la stupidité congénitale des Jeux qui se reposait sur la pas moins stupidité congénitale et l’ignorance de la réalité de son fondateur, le baron de Coubertin, capable de soutenir que le sport dépasse les inégalités sociales et ne permet que les inégalités dérivées du plus grand et meilleur effort sportif : « La position sociale, le nom ou le patrimoine hérité de ses parents n’ont aucune sorte d’importance dans ce cas-là ».

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