lundi 18 octobre 2010

Portrait d'une future apprentie traductrice : Pauline Givonetti (Master 1 parcours traduction)

Voulant devenir un jour traductrice littéraire, j’ai, dans le courant de ma troisième année de licence LLCE d’espagnol, vraiment commencé à faire des recherches sur les différentes formations qui menaient à ce métier. En deuxième année, déjà, j’avais pris des renseignements sur des écoles de traduction comme l’ESIT ou l’ESTRI. Mais, je voulais un enseignement plus orienté vers la traduction littéraire que vers le management ou la traduction audio-visuelle. C’est alors que j’ai découvert le descriptif du Master 2 professionnel de traduction à Bordeaux 3, qui m’a, d’emblée, paru très bien. En cherchant un peu plus sur le site de l’université, je me suis aperçue, quelque peu dépitée et un zeste jalouse qu’il y avait, dès la troisième année de licence, un parcours Traduction, chose qui ne nous était pas proposé à Limoges.
J’ai pris directement contact avec Caroline Lepage, pour me renseigner un peu plus sur ce master 2. J’ai beaucoup apprécié sa franchise, car elle ne m’a pas caché que c’était très difficile, tant comme année de formation que comme métier. Cela ne m’a pas empêché de vouloir essayer tout de même. Malgré le fait que je m’entraîne quotidiennement à la traduction, je ne suis pas sûre de réussir le concours d’entrée, mais, ce n’est pas grave. Je sais que les cours de traductologie qui nous sont proposés en cette première année de master recherche me seront bénéfiques à l’avenir.
Il m’a été assez difficile de quitter le confort de la faculté de Limoges, avec tous nos professeurs, mes amis et, surtout, notre troupe de danse orientale, pour venir ici à Bordeaux, où je me perds facilement dans les bâtiments et dans la ville, mais je ne regrette pas Limoges en ce qui concerne les enseignements. Beaucoup d’étudiants changent d’université, car il n’y a pas ce qu’ils veulent dans celle où ils sont. Je trouve ça très enrichissant. (Petite anecdote pour conclure, la langue m’a, en quelque sorte, rattrapée, car ma grand-mère n’a jamais voulu parler espagnol devant et avec moi, bien que je le lui aie plusieurs fois demandé. Ce n’est que très récemment que j’ai appris que c’était parce qu’elle avait honte de sa naissance, et avait peur de me transmettre un mauvais accent et un langage plutôt rural.).

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