mercredi 7 octobre 2015

Projet Loïck 9 – phrases 48-56

-Vamos, acaba de subir. Siéntate dentro y cierra la portezuela.
-No, señor -dijo con entereza-. Yo no tengo derecho a ir dentro, como un señorito. Aqui, y gracias, pues no tengo dinero.
Y con la firmeza de un testamdo se mantuvo en su puesto.
Yo estaba sentado junto a él; mis rodillas, en su espalda. Entraba en el departamento un verdadero huracán. El tren coma a toda veloci­dad; sobre los yermos y terrosos desmontes resbalaba la mancha roja y oblicua de la abierta portezuela, y en ella, la sombra encogida del des­conocido y la mia. Pasaban los postes telegráficos como pinceladas amarillas sobre el fondo negro de la noche, y en los ribazos brillaban un instante, cual enormes luciérnagas, los carbones encendidos que arrojaba la locomotora.

Traduction temporaire :

— Allons, monte ! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, comme les riches. Ici, et ça suffit bien, parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté des têtus, il resta à sa place.
J'étais assis à côté de lui ; mes genoux contre son dos. Un véritable ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse ; la tache rouge et oblique de la porte ouverte glissait sur les remblais nus et terreux, et sur cette porte, l'ombre étroite de l'inconnu, et la mienne. Les poteaux télégraphiques défilaient, on aurait dit des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, semblables aux braises enflammées que recrachait la locomotive.

18 commentaires:

Loïck Ths a dit…

— Allons, termine de monter. Assieds-toi à l'intérieur et ferme la porte.
— Non, monsieur-dit-il avec fermeté-. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, tel un cher monsieur. Ici, et merci[je ne vois pas comment traduire le "aqui y gracias"], parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté d'un [testamdo?], il resta à sa place.
Moi, j'étais assis à côté de lui; mes genoux contre son dos. Un vrai ouragan entrait dans le compartiment. Le train [coma?] à toute vitesse; sur les excavations désertes et terreuses glissait la tache rouge et oblique de la porte ouverte, et sur celle-ci, l'ombre rétrécie de l'inconnu, et la mienne. Les bureaux de poste télégraphiques passaient comme des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, similaires aux charbons enflammés que recrachait la locomotive.

Tradabordo a dit…

— Allons, termine de monter [pas naturel]. Assieds-toi à l'intérieur et ferme la porte [ou « portière » ?].
— Non, monsieur-[virgule]dit[un verbe plus intéressant ici ?]-il avec fermeté-[sans le tiret]. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, tel un cher monsieur [là, ça ne cadre vraiment pas]. Ici, et merci[je ne vois pas comment traduire le "aqui y gracias" [regardez si vous le trouver tel quel, avec les guillemets, et dans quels cas c'est employé]], parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté d'un [testamdo? Allez voir sur internet si vous trouvez une autre version en ligne de la nouvelle pour voir ce que ça donne], il resta à sa place.



Moi, j'étais assis à côté de lui; mes genoux contre son dos. Un vrai ouragan entrait dans le compartiment. Le train [coma?] à toute vitesse; sur les excavations désertes et terreuses glissait la tache rouge et oblique de la porte ouverte, et sur celle-ci, l'ombre rétrécie de l'inconnu, et la mienne. Les bureaux de poste télégraphiques passaient comme des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, similaires aux charbons enflammés que recrachait la locomotive.

Loïck Ths a dit…

— Allons, monte. Assieds-toi à l'intérieur et ferme la portière.
— Non, monsieur, trancha-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, tel un gentilhomme. Ici, et merci[j'ai recherché sur la toile, mais je n'ai rien trouvé, j'ai aussi demandé à des amis espagnols, ces derniers me disent qu'ils rendraient la phrase par "ici, et merci", en me précisant toutefois que même en espagnol, la structure leur paraît étrange...], parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté d'un têtu, il resta à sa place.

Tradabordo a dit…

— Allons, monte. [point d'exclamation ?] Assieds-toi à l'intérieur [nécessaire ?] et ferme la portière.
— Non, monsieur, trancha[« répliqua / rétorqua » ?]-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, tel un gentilhomme [« riche » ?]. Ici, et merci[j'ai recherché sur la toile, mais je n'ai rien trouvé, j'ai aussi demandé à des amis espagnols, ces derniers me disent qu'ils rendraient la phrase par "ici, et merci", en me précisant toutefois que même en espagnol, la structure leur paraît étrange... // je demande à Elena de venir faire un tour], parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté d'un têtu, il resta à sa place.

Elena a dit…

Voici la V.O. corrigée :

-Vamos, acaba de subir. Siéntate dentro y cierra la portezuela. -No, señor -dijo con entereza-. Yo no tengo derecho a ir dentro, como un señorito. Aquí, y gracias, pues no tengo dinero. Y con la firmeza de un TESTARUDO se mantuvo en su puesto.
Yo estaba sentado junto a él; mis rodillas, en su espalda. Entraba en el departamento un verdadero huracán. El tren CORRIA a toda veloci­dad; sobre los yermos y terrosos desmontes resbalaba la mancha roja y oblícua de la abierta portezuela, y en ella, la sombra encogida del des­conocido y la mía. Pasaban los postes telegráficos como pinceladas amarillas sobre el fondo negro de la noche, y en los ribazos brillaban un instante, cual enormes luciérnagas, los carbones encendidos que arrojaba la locomotora.

Pour le doute :

"Aquí, y gracias," → Je traduirais par : "Ici, et encore (dans le sens de "c'est déjà pas mal"), parce que..."

Tradabordo a dit…

Merci, Elena.

Loïck ?

Loïck Ths a dit…

Merci beaucoup à vous deux. Je reprends la traduction :

— Allons, monte! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, tel un riche. Ici, et encore, parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté d'un têtu, il resta à sa place.

Moi, j'étais assis à côté de lui; mes genoux contre son dos. Un vrai ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse; sur les excavations désertes et terreuses glissait la tache rouge et oblique de la porte ouverte, et sur celle-ci, l'ombre rétrécie de l'inconnu, et la mienne. Les bureaux de poste télégraphiques passaient comme des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, similaires aux charbons enflammés que recrachait la locomotive.

Tradabordo a dit…

— Allons, monte[espace]! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, tel un riche. Ici, et encore, parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté d'un têtu [mal dit], il resta à sa place.

Yo estaba sentado junto a él; mis rodillas, en su espalda. Entraba en el departamento un verdadero huracán. El tren coma a toda veloci­dad; sobre los yermos y terrosos desmontes resbalaba la mancha roja y oblicua de la abierta portezuela, y en ella, la sombra encogida del des­conocido y la mia. Pasaban los postes telegráficos como pinceladas amarillas sobre el fondo negro de la noche, y en los ribazos brillaban un instante, cual enormes luciérnagas, los carbones encendidos que arrojaba la locomotora.

Moi, j'étais assis à côté de lui[espace]; mes genoux contre son dos. Un vrai ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse[espace]; sur les excavations [FS ? À vérifier dans le dico unilingue, quand même] désertes et terreuses glissait la tache rouge et oblique de la porte ouverte [j'hésite pour la syntaxe],


et sur celle-ci, l'ombre rétrécie de l'inconnu, et la mienne. Les bureaux de poste télégraphiques passaient comme des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, similaires aux charbons enflammés que recrachait la locomotive.

Loïck Ths a dit…

— Allons, monte ! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, tel un riche. Ici, et encore, parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté propre au têtu, il resta à sa place.

Moi, j'étais assis à côté de lui ; mes genoux contre son dos. Un vrai ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse ; sur les remblais déserts et terreux, la tache rouge et oblique de la porte ouverte glissait[c'est plus clair avec cette syntaxe d'après vous ?]

et sur celle-ci, l'ombre rétrécie de l'inconnu, et la mienne. Les bureaux de poste télégraphiques passaient comme des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, similaires aux charbons enflammés que recrachait la locomotive.

Tradabordo a dit…

— Allons, monte ! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, tel un riche [pas plus fluide avec quelque chose du genre : « , comme les riches » ?]. Ici, et encore [vraiment pas clair // dans le sens : « et ça suffit bien » ?], parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté propre au têtu [on peut changer un peu : « la fermeté des têtus » ?], il resta à sa place.

Moi, j'étais assis à côté de lui ; mes genoux contre son dos. Un vrai ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse ; sur les remblais déserts et terreux, la tache rouge et oblique de la porte ouverte glissait[c'est plus clair avec cette syntaxe d'après vous ?]

et sur celle-ci, l'ombre rétrécie de l'inconnu, et la mienne. Les bureaux de poste télégraphiques passaient comme des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, similaires aux charbons enflammés que recrachait la locomotive.

Loïck Ths a dit…

— Allons, monte ! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, comme les riches. Ici, et ça suffit bien, parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté des têtus, il resta à sa place.

Moi, j'étais assis à côté de lui ; mes genoux contre son dos. Un vrai ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse ; la tache rouge et oblique de la porte ouverte glissait sur les remblais déserts et terreux,[que pensez-vous de cette modification syntaxique? personnellement je trouve que la phrase en ressort plus fluide]et sur celle-ci, l'ombre rétrécie de l'inconnu, et la mienne. Les bureaux de poste télégraphiques passaient comme des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, similaires aux charbons enflammés que recrachait la locomotive.

Tradabordo a dit…

— Allons, monte ! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, comme les riches. Ici, et ça suffit bien, parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté des têtus, il resta à sa place.

Entraba en el departamento un verdadero huracán. El tren coma a toda veloci­dad; sobre los yermos y terrosos desmontes resbalaba la mancha roja y oblicua de la abierta portezuela, y en ella, la sombra encogida del des­conocido y la mia. Pasaban los postes telegráficos como pinceladas amarillas sobre el fondo negro de la noche, y en los ribazos brillaban un instante, cual enormes luciérnagas, los carbones encendidos que arrojaba la locomotora.

Moi, j'étais assis à côté de lui ; mes genoux contre son dos. Un vrai [« véritable »] ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse ; la tache rouge et oblique de la porte ouverte glissait sur les remblais déserts [« nus » ?] et terreux, et sur celle-ci [peu clair…], l'ombre rétrécie [« étroite » ?] de l'inconnu, et la mienne. Les bureaux de poste [sûr ?] télégraphiques passaient [« défilaient » ?] comme [« , on aurait dit » ?] des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, similaires [bof] aux charbons [bof] enflammés que recrachait la locomotive.

Loïck Ths a dit…

— Allons, monte ! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, comme les riches. Ici, et ça suffit bien, parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté des têtus, il resta à sa place.

Moi, j'étais assis à côté de lui ; mes genoux contre son dos. Un véritable ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse ; la tache rouge et oblique de la porte ouverte glissait sur les remblais nus et terreux, et sur cette première, l'ombre étroite de l'inconnu, et la mienne. Les poteaux télégraphiques défilaient, on aurait dit des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, semblables aux braises enflammées que recrachait la locomotive.

Tradabordo a dit…

— Allons, monte ! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, comme les riches. Ici, et ça suffit bien, parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté des têtus, il resta à sa place.

Yo estaba sentado junto a él; mis rodillas, en su espalda. Entraba en el departamento un verdadero huracán. El tren coma a toda veloci­dad; sobre los yermos y terrosos desmontes resbalaba la mancha roja y oblicua de la abierta portezuela, y en ella, la sombra encogida del des­conocido y la mia. Pasaban los postes telegráficos como pinceladas amarillas sobre el fondo negro de la noche, y en los ribazos brillaban un instante, cual enormes luciérnagas, los carbones encendidos que arrojaba la locomotora.

Moi [nécessaire, au fait ?], j'étais assis à côté de lui ; mes genoux contre son dos. Un véritable ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse ; la tache rouge et oblique de la porte ouverte glissait sur les remblais nus et terreux, et sur cette première [mettez « panneau »… Ce sera mieux, tout en ne répétant pas], l'ombre étroite de l'inconnu, et la mienne. Les poteaux télégraphiques défilaient, on aurait dit des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, semblables aux braises enflammées que recrachait la locomotive.

Loïck Ths a dit…

— Allons, monte ! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, comme les riches. Ici, et ça suffit bien, parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté des têtus, il resta à sa place.

J'étais assis à côté de lui ; mes genoux contre son dos. Un véritable ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse ; la tache rouge et oblique de la porte ouverte glissait sur les remblais nus et terreux, et sur ce panneau, l'ombre étroite de l'inconnu, et la mienne. Les poteaux télégraphiques défilaient, on aurait dit des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, semblables aux braises enflammées que recrachait la locomotive.

Tradabordo a dit…

— Allons, monte ! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, comme les riches. Ici, et ça suffit bien, parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté des têtus, il resta à sa place.
J'étais assis à côté de lui ; mes genoux contre son dos. Un véritable ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse ; la tache rouge et oblique de la porte ouverte glissait sur les remblais nus et terreux, et sur ce [non, décidément, tant pis… on ne peut pas ne pas répéter « porte »] panneau, l'ombre étroite de l'inconnu, et la mienne. Les poteaux télégraphiques défilaient, on aurait dit des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, semblables aux braises enflammées que recrachait la locomotive.

Loïck Ths a dit…

— Allons, monte ! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, comme les riches. Ici, et ça suffit bien, parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté des têtus, il resta à sa place.
J'étais assis à côté de lui ; mes genoux contre son dos. Un véritable ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse ; la tache rouge et oblique de la porte ouverte glissait sur les remblais nus et terreux, et sur cette porte, l'ombre étroite de l'inconnu, et la mienne. Les poteaux télégraphiques défilaient, on aurait dit des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, semblables aux braises enflammées que recrachait la locomotive.

Tradabordo a dit…

— Allons, monte ! Assieds-toi et ferme la portière.
— Non, monsieur, répliqua-t-il avec fermeté. Moi, je n'ai pas le droit d'aller à l'intérieur, comme les riches. Ici, et ça suffit bien, parce que je n'ai pas d'argent. Et avec la fermeté des têtus, il resta à sa place.
J'étais assis à côté de lui ; mes genoux contre son dos. Un véritable ouragan entrait dans le compartiment. Le train allait à toute vitesse ; la tache rouge et oblique de la porte ouverte glissait sur les remblais nus et terreux, et sur cette porte, l'ombre étroite de l'inconnu, et la mienne. Les poteaux télégraphiques défilaient, on aurait dit des coups de pinceau jaunes sur le fond noir de la nuit, et sur les dénivelés, ils brillaient l'espace d'un instant, tels d'énormes vers luisants, semblables aux braises enflammées que recrachait la locomotive.

OK.