mercredi 25 novembre 2015

Projet Chloé T 3 – phrases 32-41

Yo estudiaba en el colegio Guadalupe, y como estaba cerca siempre iba después de clases para hacer hora y escuchar música: hueviar un rato.
De razón te paraban jalando en el colegio, vagazo.
– Ja ja ja, nada que ver… Recuerdo que esa tarde estaba con mi uniforme escolar en el puesto de El Omiso. Sonaba una canción de Eskorbuto: Quiero arrojarme al infierno y olvidarme de esta puta sociedad, de la calle, de la cárcel, de la fabrica... ¡Cualquier, cualquier, cualquier lugar! Una botella de licor barato que llamábamos Trago Antitodo nos calentaba del invierno y la garúa.
¿Y ella también paraba allí?
Sí, vivía en Jesús María y varias veces la acompañaba hasta el paradero.
Lanzando, fumando tronchos, seguro.

Traduction temporaire :
— J'étudiais au collège Guadalupe, et comme je me trouvais à côté, après les cours, j'y allais toujours pour y passer le temps et écouter de la musique, glander un peu, quoi.
— C'est pour ça, ils t’empêchaient de sortir du collège, espèce de branleur.
— Ahahah, non, rien à voir… Je me souviens que cet après-midi-là, j'étais avec mon uniforme scolaire là où travaillait l’Exempté.
Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux descendre aux enfers, oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux ! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi, elle habitait par là-bas ?
— Oui, à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.

— Et vous fumiez des joints sûrement, des pétards.

25 commentaires:

Mme B. a dit…

J'étudiais au lycée Guadalupe, et comme j'étais à côté, après les cours, j'y allais toujours pour y passer le temps et écouter de la musique : glander un peu.
— C'est pour ça, ils te choppaient quand tu traînais dans le lycée, branleur.
— Ahahah, non, rien à voir… Je souviens que cet après-midi j'étais avec mon uniforme scolaire là où travaillait le Déserteur [après recherches, El Omiso, ou Saúl Cabrera, portait ce nom "por estar omiso al servicio militar"]. Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux me jeter dans les enfers, oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi habitait par là-bas?
— Oui, elle vivait à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.
— À bédaver, à fumer des joints, sûrement.

Tradabordo a dit…

J'étudiais au lycée [sûre ?] Guadalupe, et comme j'étais à côté, après les cours, j'y allais toujours pour y passer le temps et écouter de la musique : [j'hésite sur les deux points] glander un peu [« , quoi » // comme ti veux].
— C'est pour ça, ils te choppaient [orthographe] quand tu traînais dans le lycée [on ne comprend pas bien cette phrase], [« espèce de » ?] branleur.
— Ahahah, non, rien à voir… Je [?] souviens que cet après-midi [« -là »] [virgule] j'étais avec mon uniforme scolaire là où travaillait le Déserteur [après recherches, El Omiso, ou Saúl Cabrera, portait ce nom "por estar omiso al servicio militar"] [peu clair].

Faisons déjà cela.

Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux me jeter dans les enfers, oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi habitait par là-bas?
— Oui, elle vivait à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.
— À bédaver, à fumer des joints, sûrement.

Mme B. a dit…

— J'étudiais à l'université Guadalupe, et comme j'étais à côté, après les cours, j'y allais toujours pour y passer le temps et écouter de la musique, glander un peu, quoi.
— C'est pour ça, ils te retrouvaient quand tu traînais à l'université, espèce de branleur.
— Ahahah, non, rien à voir… Je me souviens que cet après-midi-là, j'étais avec mon uniforme scolaire là où travaillait le Déserteur [après recherches, El Omiso, ou Saúl Cabrera, portait ce nom "por estar omiso al servicio militar"] [peu clair // c'était une note pour toi, pour justifier ma traduction de « Omiso » par « Déserteur »].

Tradabordo a dit…

— J'étudiais à l'université Guadalupe, et comme j'étais [vague, non ?] à côté, après les cours, j'y allais toujours pour y passer le temps et écouter de la musique, glander un peu, quoi.
— C'est pour ça, ils te retrouvaient quand tu traînais à l'université [on ne comprend pas], espèce de branleur.
— Ahahah, non, rien à voir… Je me souviens que cet après-midi-là, j'étais avec mon uniforme scolaire là où travaillait le Déserteur [après recherches, El Omiso, ou Saúl Cabrera, portait ce nom "por estar omiso al servicio militar"] [peu clair // c'était une note pour toi, pour justifier ma traduction de « Omiso » par « Déserteur » Demande à Elena].

Elena a dit…

Je me permets de te donner quelques suggestions :
— J'étudiais à l'université [CS : C'est une école secondaire privée : http://www.deperu.com/educacion/educacion-secundaria/colegio-nuestra-senora-de-guadalupe-lima-103731]


Guadalupe, et comme j'étais [vague, non ?] à côté, après les cours, j'y allais toujours pour y passer le temps et écouter de la musique, glander un peu, quoi.
— C'est pour ça, ils te retrouvaient quand tu traînais à l'université [on ne comprend pas], espèce de branleur.
→ Dans le sens : on essayait de t'empêcher de sortir.

— Ahahah, non, rien à voir… Je me souviens que cet après-midi-là, j'étais avec mon uniforme scolaire là où travaillait le Déserteur [après recherches, El Omiso, ou Saúl Cabrera, portait ce nom "por estar omiso al servicio militar"] [peu clair // c'était une note pour toi, pour justifier ma traduction de « Omiso » par « Déserteur » Demande à Elena].

Je pense que c'est plutôt dans le sens de "exempté"

Tradabordo a dit…

Merci, Elena ! Ce qui prouve une fois de plus qu'un traducteur doit non pas essayer de deviner, mais chercher…

Mme B. a dit…

Merci Elena pour tes lumières. J'avais hésité pour "collège". Pour "El Omiso", c'est effectivement une erreur de ma part : j'avais compris le sens grâce à mes recherches, mais n'avais pas retenu le bon terme.
Je reprends donc à partir de tes suggestions :

— J'étudiais au collège Guadalupe, et comme je me trouvais à côté, après les cours, j'y allais toujours pour y passer le temps et écouter de la musique, glander un peu, quoi.
— C'est pour ça, ils t’empêchaient de sortir du collège, espèce de branleur.
— Ahahah, non, rien à voir… Je me souviens que cet après-midi-là, j'étais avec mon uniforme scolaire là où travaillait l’Exempté.

Tradabordo a dit…

— J'étudiais au collège Guadalupe, et comme je me trouvais à côté, après les cours, j'y allais toujours pour y passer le temps et écouter de la musique, glander un peu, quoi.
— C'est pour ça, ils t’empêchaient de sortir du collège, espèce de branleur.
— Ahahah, non, rien à voir… Je me souviens que cet après-midi-là, j'étais avec mon uniforme scolaire là où travaillait l’Exempté.

OK.

Tradabordo a dit…

Tu peux mettre la suite… pas besoin de reprendre le début, c'est déjà collé dans le post.

Elena a dit…

Bonjour, Chloé,
Je ne connais pas le contexte de ta tard, mais j'en déduis qu'il s'agit plutôt d'un élève en Lycée.

Mme B. a dit…

Sonaba una canción de Eskorbuto: Quiero arrojarme al infierno y olvidarme de esta puta sociedad, de la calle, de la cárcel, de la fabrica... ¡Cualquier, cualquier, cualquier lugar! Una botella de licor barato que llamábamos Trago Antitodo nos calentaba del invierno y la garúa. –¿Y ella también paraba allí? –Sí, vivía en Jesús María y varias veces la acompañaba hasta el paradero. –Lanzando, fumando tronchos, seguro.

Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux me jeter dans les enfers, oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi habitait par là-bas?
— Oui, elle vivait à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.
— À bédaver, à fumer des joints, sûrement.

Tradabordo a dit…

Rétablis tes espaces.

Mme B. a dit…

Sonaba una canción de Eskorbuto: Quiero arrojarme al infierno y olvidarme de esta puta sociedad, de la calle, de la cárcel, de la fabrica... ¡Cualquier, cualquier, cualquier lugar! Una botella de licor barato que llamábamos Trago Antitodo nos calentaba del invierno y la garúa. –¿Y ella también paraba allí? –Sí, vivía en Jesús María y varias veces la acompañaba hasta el paradero. –Lanzando, fumando tronchos, seguro.

Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux me jeter dans les enfers, oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux ! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi habitait par là-bas ?
— Oui, elle vivait à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.
— À bédaver, à fumer des joints, sûrement.

Tradabordo a dit…

Sonaba una canción de Eskorbuto: Quiero arrojarme al infierno y olvidarme de esta puta sociedad, de la calle, de la cárcel, de la fabrica... ¡Cualquier, cualquier, cualquier lugar! Una botella de licor barato que llamábamos Trago Antitodo nos calentaba del invierno y la garúa. –¿Y ella también paraba allí? –Sí, vivía en Jesús María y varias veces la acompañaba hasta el paradero. –Lanzando, fumando tronchos, seguro.

Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux me jeter dans les enfers [naturel ?], oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux ! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi [« , elle » ?] habitait par là-bas ?
— Oui, elle vivait [nécessaire ?] à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.
— À bédaver [?], à fumer des joints, sûrement.

Mme B. a dit…

Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux descendre aux enfers, oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux ! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi, elle habitait par là-bas ?
— Oui, à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.
— À bédaver [?// "Lanzar = fumar marihuana" (jergaperuana.blogspot.fr), "bédaver = fumer, particulièrement du cannabis" (la langue française.net)], à fumer des joints, sûrement.

Tradabordo a dit…

Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux descendre aux enfers, oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux ! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi, elle habitait par là-bas ?
— Oui, à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.
— À bédaver, à [avec des « et vous » ; ne serait-ce pas plus clair ?] fumer des joints, sûrement.

Mme B. a dit…

Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux descendre aux enfers, oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux ! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi, elle habitait par là-bas ?
— Oui, à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.
— À bédaver, à [avec des « et vous » ; ne serait-ce pas plus clair ? // fumer des joints, sûrement.


Le problème c’est qu’apparemment « bédaver » ne se conjugue pas ; sa forme infinitive est assez peu utiliser aussi, d’ailleurs. On pourrait peut-être tourner ça de cette façon :
— Et vous fumiez des joints sûrement, des bédo.

Tradabordo a dit…

Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux descendre aux enfers, oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux ! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi, elle habitait par là-bas ?
— Oui, à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.
— À bédaver, à [avec des « et vous » ; ne serait-ce pas plus clair ? // fumer des joints, sûrement.
Le problème c’est qu’apparemment « bédaver » ne se conjugue pas ; sa forme infinitive est assez peu utiliser aussi, d’ailleurs. On pourrait peut-être tourner ça de cette façon :
— Et vous fumiez des joints sûrement, des bédo [c'est autre chose ou un synonyme ?].

Mme B. a dit…

Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux descendre aux enfers, oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux ! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi, elle habitait par là-bas ?
— Oui, à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.
— À bédaver, à [avec des « et vous » ; ne serait-ce pas plus clair ? // fumer des joints, sûrement.

Le problème c’est qu’apparemment « bédaver » ne se conjugue pas ; sa forme infinitive est assez peu utiliser aussi, d’ailleurs. On pourrait peut-être tourner ça de cette façon :

— Et vous fumiez des joints sûrement, des bédo [c'est autre chose ou un synonyme ? // c’est un synonyme de « joints » http://dictionnaire.cordial-enligne.fr/definition/b%C3%A9do ].

CRIIA-MEDIA a dit…

OK. Une dernière question : est-ce courant ? Si tu poses la question à 10, combien connaitront ? Fais un test autour de toi ; si tu as une majorité qui sait, d'accord… sinon, trouve un synonyme.

Mme B. a dit…

Alors, vacances mises à profit pour faire le test. Le terme parle tout à fait à la "jeune" génération, pas du tout aux plus âgés. Dans le doute, on peut peut-être partir sur un synonyme : "pétard"?

Voilà ce que ça donnerait :

Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux descendre aux enfers, oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux ! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi, elle habitait par là-bas ?
— Oui, à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.
— Et vous fumiez des joints sûrement, des pétards.

Tradabordo a dit…

Une chanson de Eskorbuto passait : Je veux descendre aux enfers, oublier cette putain de société, la rue, la prison, l'usine… Tous, tous tous les lieux ! Une bouteille d'alcool pas cher, qu'on appelait Boisson Antidote, nous réchauffait du froid de l'hiver et de la bruine.
— Et elle aussi, elle habitait par là-bas ?
— Oui, à Jesús María, et il arrivait souvent que je l'accompagne à son arrêt.
— Et vous fumiez des joints sûrement, des pétards.

OK.

Elena a dit…

Juste une précision pour tes relectures :
paradero (n.) : demeure, domicile, auberge

Tradabordo a dit…

Chloé : confirme que tu as bien vu le commentaire d'Elena – que je remercie.

Mme B. a dit…

Oki, c'est bon pour moi, je rectifie avec la suggestion d'Elena (que je remercie également ;) ).