samedi 25 juin 2016

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 547-561

Y ahí estábamos aquella mañana bajo el Sol de Miami Beach, el verdadero Sol y la verdadera Miami, sabiendo que esa sería la última vez que daríamos ese paseo. Nos sentíamos débiles y fatigados. Nos dolían los músculos y las articulaciones. A veces sentíamos náuseas y nos salía sangre de la nariz. Nuestro tiempo se agotaba, lo podíamos notar. ¿Así fue también para los demás? Para los damnificados de Guatemala y los pacientes del Jackson Memorial. Para los que huyeron a tiempo de la colonia y para los que no alcanzaron. Al final no es sólo el miedo a la muerte ni la necesidad de perdurar. Es una puerta que se abre, que siempre ha estado abierta. Un juego que sabemos que no ha terminado y que todavía hay muchas cosas por hacer. O quizás nos estamos mintiendo a nosotros mismos, intentando justificar nuestra traición hacia todo aquello en lo que habíamos creído hasta entonces. No lo sabemos. No nos interesa saberlo. Solo sabemos que es nuestro destino y que siempre lo ha sido. Nos detuvimos y buscamos a nuestro alrededor.

Traduction temporaire :
Et ce matin-là, nous étions sous le Soleil de Miami Beach, le vrai Soleil et la vraie Miami, conscients que ce serait la dernière fois que nous ferions cette promenade. Nous nous sentions faibles et las. Nos muscles et nos articulations étaient douloureux. Parfois, nous avions des nausées et saignions du nez. Nos jours étaient comptés, nous nous en rendions compte. En était-il allé de même pour les autres ? Pour les sinistrés [tu as vérifié ? / Oui] du Guatemala et les patients du Jackson Memorial. Pour ceux qui avaient fui la colonie à temps et ceux qui n'avaient pas réussi. Finalement, ce n'est pas que la peur de la mort ni la nécessité de perdurer, mais une porte qui s'ouvre, elle a en réalité toujours été ouverte. Un jeu que nous savons inachevé, il reste encore beaucoup à faire pour finir la partie. Ou peut-être nous mentons-nous à nous-mêmes en essayant de justifier notre trahison vis-à-vis de tout ce en quoi nous avions cru jusqu'alors. Nous ne savons pas. Nous ne voulons pas le savoir. Nous savons juste que c'est notre destin et que cela l'a toujours été. Nous nous arrêtâmes et cherchâmes autour de nous.

4 commentaires:

Justine a dit…

Et ce matin-là, nous étions sous le soleil de Miami Beach, le vrai soleil et la vraie Miami, conscients que ce serait la dernière fois que nous ferions cette promenade. Nous nous sentions faibles et fatigués. Nos muscles et nos articulations nous faisaient souffrir. Parfois, nous avions des nausées et saignions du nez. Notre temps était compté, c'était palpable. En était-il allé de même pour les autres ? Pour les sinistrés du Guatemala et les patients du Jackson Memorial. Pour ceux qui avaient fui à temps et ceux qui n'avaient pas réussi. Finalement, ce n'est pas que la peur de la mort ni la nécessité de perdurer ; mais une porte qui s'ouvre, qui en réalité a toujours été ouverte. Un jeu dont nous savons qu'il n'est pas terminé et qu'il reste encore beaucoup à faire pour finir la partie. Ou peut-être nous mentons-nous à nous-mêmes en essayant de justifier notre trahison vis-à-vis de tout ce en quoi nous avions cru jusqu'alors. Nous ne savons pas. Nous ne voulons pas le savoir. Nous savons juste que c'est notre destin et que cela l'a toujours été. Nous nous arrêtâmes et cherchâmes autour de nous.

Tradabordo a dit…

Et ce matin-là, nous étions sous le soleil [maj en V.O.] de Miami Beach, le vrai soleil [idem] et la vraie Miami, conscients que ce serait la dernière fois que nous ferions cette promenade. Nous nous sentions faibles et fatigués [« las » ? Comme tu veux, mais j'ai l'impression que ça paraît moins redondant]. Nos muscles et nos articulations nous faisaient souffrir [tu as déjà « faire » avant…]. Parfois, nous avions des nausées et saignions du nez. Notre temps [est-ce qu'on ne le dit pas plutôt avec « jours » ?] était compté, c'était palpable [je crois que ça modifie légèrement le sens… même si je comprends que c'est parce que tu veux éviter la répétition de « sentir »]. En était-il allé de même pour les autres ? Pour les sinistrés [tu as vérifié ?] du Guatemala et les patients du Jackson Memorial. Pour ceux qui avaient fui à temps [« de la colonia » ?] et ceux qui n'avaient pas réussi. Finalement, ce n'est pas que la peur de la mort ni la nécessité de perdurer ; [virgule] mais une porte qui s'ouvre, qui [pas génial les deux « qui »] en réalité [après « a » ? Essaie et vois ce qui est mieux] a toujours été ouverte. Un jeu dont nous savons qu'il n'est pas terminé et qu'il [ça ne fonctionne pas avec le « dont » d'avant] reste encore beaucoup à faire pour finir la partie. Ou peut-être nous mentons-nous à nous-mêmes en essayant de justifier notre trahison vis-à-vis de tout ce en quoi nous avions cru jusqu'alors. Nous ne savons pas. Nous ne voulons pas le savoir. Nous savons juste que c'est notre destin et que cela l'a toujours été. Nous nous arrêtâmes et cherchâmes autour de nous.

Justine a dit…

Et ce matin-là, nous étions sous le Soleil de Miami Beach, le vrai Soleil et la vraie Miami, conscients que ce serait la dernière fois que nous ferions cette promenade. Nous nous sentions faibles et las. Nos muscles et nos articulations étaient douloureux. Parfois, nous avions des nausées et saignions du nez. Nos jours étaient comptés, nous nous en rendions compte. En était-il allé de même pour les autres ? Pour les sinistrés [tu as vérifié ? / Oui] du Guatemala et les patients du Jackson Memorial. Pour ceux qui avaient fui la colonie à temps et ceux qui n'avaient pas réussi. Finalement, ce n'est pas que la peur de la mort ni la nécessité de perdurer, mais une porte qui s'ouvre, elle a en réalité toujours été ouverte. Un jeu que nous savons inachevé, il reste encore beaucoup à faire pour finir la partie. Ou peut-être nous mentons-nous à nous-mêmes en essayant de justifier notre trahison vis-à-vis de tout ce en quoi nous avions cru jusqu'alors. Nous ne savons pas. Nous ne voulons pas le savoir. Nous savons juste que c'est notre destin et que cela l'a toujours été. Nous nous arrêtâmes et cherchâmes autour de nous.

Tradabordo a dit…

Et ce matin-là, nous étions sous le Soleil de Miami Beach, le vrai Soleil et la vraie Miami, conscients que ce serait la dernière fois que nous ferions cette promenade. Nous nous sentions faibles et las. Nos muscles et nos articulations étaient douloureux. Parfois, nous avions des nausées et saignions du nez. Nos jours étaient comptés, nous nous en rendions compte. En était-il allé de même pour les autres ? Pour les sinistrés du Guatemala et les patients du Jackson Memorial. Pour ceux qui avaient fui la colonie à temps et ceux qui n'avaient pas réussi. Finalement, ce n'est pas que la peur de la mort ni la nécessité de perdurer, mais une porte qui s'ouvre, elle a en réalité toujours été ouverte. Un jeu que nous savons inachevé, il reste encore beaucoup à faire pour finir la partie. Ou peut-être nous mentons-nous à nous-mêmes en essayant de justifier notre trahison vis-à-vis de tout ce en quoi nous avions cru jusqu'alors. Nous ne savons pas. Nous ne voulons pas le savoir. Nous savons juste que c'est notre destin et que cela l'a toujours été. Nous nous arrêtâmes et cherchâmes autour de nous.

OK.