Un stage à l’Harmattan
par Jacqueline
dont je ne connaissais jusqu’ici que la librairie, aimant traîner mes guêtres dans tous ces endroits qui ont pour eux le poids des ans et de l’expérience. Pour ces raisons et d’autres, d’ordre familial, j’avais choisi de prospecter à Paris pour le stage prévu dans notre cursus ; des contacts écrits d’abord, mais je me suis rapidement rendu compte qu’il fallait « se vendre » in situ, démarche que je trouve logique et naturelle. Auparavant, suivant ma bonne vieille méthode, j’avais sensibilisé le ban et l’arrière-ban de mes amis et connaissances à ce problème de stage, le it-problème de cet hiver pour moi, jusqu’à ce qu’une copine qui connaissait … quelqu’un que… voir… m’ait aiguillée sur la piste l’Harmattan. Les semaines passant après l’envoi de mon dossier, j’ai pris sur moi de décrocher mon téléphone pour prendre un rendez-vous. Ce qui fut fait ce jeudi ; un accueil intelligent et précis m’a confortée dans l’idée qu’il me fallait CE stage et j’ai présenté notre cursus avec toute l’énergie de l’apprentie-traductrice qui à tout à gagner et rien à perdre ! Mais autant vous dire que je m’étais promis de ne pas revenir de Paris sans une convention de stage dûment signée, ce qui était un peu une gageure car j’ai appris que les éditeurs, du moins à Paris, n’accordent guère de stages de moins de trois mois pour des raisons évidentes de « rentabilité ». Mais bref, j’ai eu de la chance car mon interlocutrice et moi sommes tombées d’accord pour un stage de cinq semaines à partir de début mai, avec affectation au service de presse, de diffusion, et si possible, de fabrication. J’ai bien compris qu’il ne s’agissait nullement d’un stage de complaisance, qu’il fallait retrousser ses manches et que si d’aventure je souhaitais avoir un manuscrit dans mes menottes pour produire une note de lecture, il faudrait que je m’y mette, comme d’autres, en dehors des heures ouvrables ! Cela me va. Et d’ailleurs, on m’a tout de suite mis dans les mains une dizaine de feuillets, fragments d’ouvrages divers, pour un test-corrections orthographiques. Bon, voilà qui est fait. La deuxième étape consiste à trouver un logement intra muros car j’avais totalement zappé la question horaires/trajet et si je ne veux pas perdre trois ou quatre heures quotidiennes dans les transports en commun banlieue-Paris, j’ai intérêt à m’organiser autrement. Au fait, vous ne connaissez pas quelqu’un qui… que… voir… ? Oui ? Super !
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp
2 commentaires:
Pour Jacqueline, de la part de Sophie :
« Pour trouver un logement à Paris tu peux essayer de contacter l'ATLF. Il peut arriver qu'un traducteur parte en voyage et apprécie qu'on lui arrose ses plantes ou nourrisse le chat. J'ai déjà vu ce genre de chose dans nos échanges.
Sinon il y a aussi la communauté étasunienne, fort bien organisée, qui a un petit journal gratuit(fusac si je me rappelle bien) dans lequel on trouve des propositions de sous-location. Peut-être aujourd'hui a-t-elle aussi son site. »
De Jacqueline pour Sophie :
« Sophie, je te remercie vivement d'avoir répondu à mon appel "désespéré" ; je garde précieusement tes pistes de réflexion pour une autre fois. Pour l'heure, j'ai une fois de plus beaucoup de chance puisque je vais récupérer le studio d'une copine miraculeusement vide au moment de mon stage. Je profite de ce message pour te dire que j'avais beaucoup apprécié ton premier cours et que je regrette-même si c'était pour la bonne cause- que mon déplacement à Paris m'ait privée de ta seconde intervention. Heureusement, le blog et les commentaires des collègues m'ont permis de me tenir au courant. A une autre rencontre éventuelle, avec plaisir. Jacqueline »
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