lundi 25 mars 2013

Entraînement de CAPES 7 – « correction » de la proposition d'Aurore


En el mar
En mer
(Blasco Ibáñez)

A las dos de la mañana llamaron a la puerta de la barraca.
À deux heures du matin, on frappa à la porte de la baraque.
OK

-¡Antonio! ¡Antonio!
-Antonio! Antonio!
OK

Y Antonio saltó de la cama.
Et Antonio sauta du lit.
OK

Era su compadre, el compañero de pesca, que le avisaba para hacerse a la mar.

C'était son ami, son compagnon de pêche, qui l'appelait [ou « venait le chercher » ?] pour prendre la mer.

Había dormido poco aquella noche.
Il avait peu dormi cette nuit-là.
OK

A las once todavía charlaba con Rufina, su pobre mujer, que se revolvía inquieta en la cama, hablando de los negocios.
À onze heures du soir [« du soir » – cette précision est-elle utile vu qu'on parle de son sommeil], il discutait encore avec Rufina, sa pauvre femme qui, préoccupée [est-ce assez fort par rapport à « inquieta » ?], s'agitait dans le lit en parlant [ou avec « tandis qu'ils »] du commerce [avec le possessif ? + j'hésite sur « commerce » – est-ce que le terme n'est pas trop formel ici ?].

No podían marchar peor.
Ça [le sens est bon, mais vous avez déjà commencé une des phrases précédentes avec « c'est » ; attention de varier] ne pouvait pas aller plus mal.

¡Vaya un verano!
Quel été !
Ajout de la cheville « fichu » ? Comme vous voulez ; simple suggestion.

En el anterior, los atunes habían corrido el Mediterráneo en bandadas interminables.
Celui d'avant [« Le précédent » ?], les thons avaient parcouru la Méditerranée en bancs interminables.

El día que menos, se mataban doscientas o trescientas arrobas; el dinero circulaba como una bendición de Dios, y los que, como Antonio, guardaron buena conducta e hicieron sus ahorrillos, se emanciparon de la condición de simples marineros, comprándose una barca para pescar por cuenta propia.
Le plus mauvais jour [ou au pluriel ?], on tuait deux-cents [pourquoi ce tiret ?????] ou trois-cents [idem] arrobes ; l'argent circulait [ou « arrivait » ?] comme une bénédiction de Dieu, et ceux qui, comme Antonio, observèrent une bonne conduite [peu naturel + le temps : passé simple ou PQP ? Reprenez avec la question centrale : temps du récit et chronologie des différents faits rapportés] et firent [temps / idem] leurs petites économies [peu naturel], s'émancipèrent [temps / idem] de la condition de simples marins en s'achetant une barque pour pêcher pour [ou « à » ?] leur propre compte.

El puertecillo estaba lleno.
Le petit port était plein.

Una verdadera flota lo ocupaba todas las noches, sin espacio apenas para moverse; pero con el aumento de barcas había venido la carencia de pesca.
Une véritable flotte l'occupait toutes les nuits [j'aurais bien changé la syntaxe, mais le sens est là… OK], sans espace à peine pour bouger [peu naturel / dégagez-vous de la V.O. pour rejoindre la fluidité du français] ; mais [ou « sauf que » ?] avec l'augmentation du nombre de barques était venue [un autre verbe ?] la pénurie de poissons.

Las redes sólo sacaban algas o pez menudo, morralla de la que se deshace en la sartén.
Les filets sortaient seulement [ou « ne ramenaient guère » ?] des algues ou du petit poisson, menu-fretin qui fond [pas sûre du verbe] dans la poêle.

Los atunes habían tomado este año otro camino, y nadie conseguía izar uno sobre su barca.
Les thons avaient pris cette année un autre chemin [syntaxe à revoir], et personne ne réussissait à en hisser un [ou « ne serait-ce qu'un seul » ?] sur sa barque.

Aurore,
Le mieux, maintenant, serait de reprendre tout cela… d'y apporter les corrections et modifications nécessaires et de me le renvoyer pour une nouvelle publication sur ce post.

***

Aurore nous propose sa traduction remaniée :

À deux heures du matin, on frappa à la porte de la baraque.
-Antonio! Antonio!
Et Antonio sauta du lit. C'était son ami, son compagnon de pêche, qui venait le chercher pour prendre la mer.
Il avait peu dormi cette nuit-là. À onze heures, il discutait encore avec Rufina, sa pauvre femme qui, angoissée, s'agitait dans le lit tandis qu'ils parlaient de leurs affaires. Les choses ne pouvaient pas aller plus mal. Quel fichu été ! Le précédent, les thons avaient parcouru la Méditerranée en bancs interminables. Les plus mauvais jours, on en tuait deux cents ou trois cents arrobes ; l'argent arrivait comme une bénédiction de Dieu, et ceux qui, comme Antonio, s'étaient montrés raisonnables et avaient mis de l'argent de côté, s'étaient émancipés de la condition de simples marins en s'achetant une barque pour pêcher à leur propre compte. Le petit port était plein. Toutes les nuits, une véritable flotte l'occupait, laissant à peine un espace pour bouger ; sauf qu'avec l'augmentation du nombre de barques, était apparue la pénurie de poissons. Les filets ne ramenaient guère que des algues ou du petit poisson, menu-fretin qui se désagrège dans la poêle. Cette année, les thons avaient pris un autre chemin, et personne ne réussissait à en hisser ne serait-ce qu'un seul sur sa barque.

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