mercredi 10 septembre 2014

Projet Élodie 9 – phrases 61-62

Raúl corre a esconderse detrás del sillón; siempre busca un lugar que lo cubra; seguro que ya se hizo pis; en eso es como yo, no habla, no dice nada, pero se hace pis. Siento que el piso es una greda negra, blanda, viscosa, como si me fuera tirando para abajo, mis pies se hunden, las piernas se aflojan, mi cuerpo empieza a temblar, se me traba la mandíbula; voy cayendo, cayendo como si me tragara un pozo, y solo me aparece una imagen: yo, pequeña, en ese ropero oscuro donde papá siempre me encerraba después de darme diez cinturonazos.

Traduction temporaire :
Raúl court se cacher derrière le fauteuil, il cherche toujours un lieu où se tapir ; je suis sûre qu'il a fait pipi dans son pantalon. Pour ça, il est comme moi, il ne parle pas, ne dit rien, mais il se fait dessus. J'ai l'impression que l'appartement est en argile noire, molle, visqueuse, comme si elle me tirait vers le bas : mes pieds s'enfoncent, mes jambes me lâchent, mon corps commence à trembler, ma mâchoire s'ankylose. Je suis en train de tomber, tomber comme si un puits m'avalait et une seule image m'apparaît : moi, petite, dans cette penderie obscure, où papa m'enfermait toujours après m'avoir donné dix coups de ceinture.

6 commentaires:

Elodie a dit…

Raúl court se cacher derrière le fauteuil, il cherche toujours un lieu qui le couvre ; je suis sûr qu'il a fait pipi. Pour ça, il est comme moi, il ne parle pas, ne dit rien mais il fait pipi. Je sens que l'appartement est un morceau d'argile noire, molle, visqueuse, comme si elle me tirait vers le bas : mes pieds s'enfoncent, mes jambes me lâchent, mon corps commence à trembler, ma mâchoire s'ankylose. Je suis en train de tomber, tomber comme si un puits m'avalait et, une seule image m'apparaît : moi, petite, dans cette penderie obscure où papa m'enfermait toujours après m'avoir donné dix coups de ceinture.

Tradabordo a dit…

Raúl court se cacher derrière le fauteuil, il cherche toujours un lieu qui le couvre [mal dit ; il faut t'éloigner de la V.O.] ; je suis sûr qu'il a fait pipi [« dans son pantalon » ou quelque chose comme ça pour le « se »]. Pour ça, il est comme moi, il ne parle pas, ne dit rien [virgule] mais il fait pipi [« se… dessus… »]. Je sens que [mal dit] l'appartement est un morceau [bof] d'argile noire, molle, visqueuse, comme si elle me tirait vers le bas : mes pieds s'enfoncent, mes jambes me lâchent, mon corps commence à trembler, ma mâchoire s'ankylose. Je suis en train de tomber, tomber comme si un puits m'avalait et, [supprime la virgule] une seule image m'apparaît : moi, petite, dans cette penderie obscure où papa m'enfermait toujours après m'avoir donné dix coups de ceinture.

Elodie a dit…

Raúl court se cacher derrière le fauteuil, il cherche toujours un lieu où se tapir ; je suis sûr qu'il a fait pipi dans son pantalon. Pour ça, il est comme moi, il ne parle pas, ne dit rien, mais il se fait pipi dessus. J'ai l'impression que l'appartement est en argile noire, molle, visqueuse, comme si elle me tirait vers le bas : mes pieds s'enfoncent, mes jambes me lâchent, mon corps commence à trembler, ma mâchoire s'ankylose. Je suis en train de tomber, tomber comme si un puits m'avalait et une seule image m'apparaît : moi, petite, dans cette penderie obscure où papa m'enfermait toujours après m'avoir donné dix coups de ceinture.

Tradabordo a dit…

Raúl court se cacher derrière le fauteuil, il cherche toujours un lieu où se tapir ; je suis sûr qu'il a fait pipi dans son pantalon. Pour ça, il est comme moi, il ne parle pas, ne dit rien, mais il se fait pipi [pas besoin de répéter « pipi»] dessus. J'ai l'impression que l'appartement est en argile noire, molle, visqueuse, comme si elle me tirait vers le bas : mes pieds s'enfoncent, mes jambes me lâchent, mon corps commence à trembler, ma mâchoire s'ankylose. Je suis en train de tomber, tomber comme si un puits m'avalait et une seule image m'apparaît : moi, petite, dans cette penderie obscure [virgule ?] où papa m'enfermait toujours après m'avoir donné dix coups de ceinture.

Elodie a dit…

Raúl court se cacher derrière le fauteuil, il cherche toujours un lieu où se tapir ; je suis sûre qu'il a fait pipi dans son pantalon. Pour ça, il est comme moi, il ne parle pas, ne dit rien, mais il se fait dessus. J'ai l'impression que l'appartement est en argile noire, molle, visqueuse, comme si elle me tirait vers le bas : mes pieds s'enfoncent, mes jambes me lâchent, mon corps commence à trembler, ma mâchoire s'ankylose. Je suis en train de tomber, tomber comme si un puits m'avalait et une seule image m'apparaît : moi, petite, dans cette penderie obscure, où papa m'enfermait toujours après m'avoir donné dix coups de ceinture.

Tradabordo a dit…

Raúl court se cacher derrière le fauteuil, il cherche toujours un lieu où se tapir ; je suis sûre qu'il a fait pipi dans son pantalon. Pour ça, il est comme moi, il ne parle pas, ne dit rien, mais il se fait dessus. J'ai l'impression que l'appartement est en argile noire, molle, visqueuse, comme si elle me tirait vers le bas : mes pieds s'enfoncent, mes jambes me lâchent, mon corps commence à trembler, ma mâchoire s'ankylose. Je suis en train de tomber, tomber comme si un puits m'avalait et une seule image m'apparaît : moi, petite, dans cette penderie obscure, où papa m'enfermait toujours après m'avoir donné dix coups de ceinture.

OK.