vendredi 13 novembre 2015

Projet Hélène 5 – phrases 75-82

Fue en ese momento cuando vio pasar el automóvil ese, que ahora  ya se alejaba, silencioso, majestuoso, como un halcón blanco que volase a ras de tierra, rumbo a una mansión del lado de Mulholland Drive, o a un hotel donde, al que conducía, lo esperaba una cama limpia y caliente, ¡concha de su madre! Y él que no tenía un par de pesos  para comer algo o para pretender dormir en un hotelucho. Los del póker lo habían limpiado. Ese era su triunfo “americano”, por el momento. Y esa noche, y esa lluvia, eran un buen marco para considerar lo que había hecho de su vida. Esa no era su primera noche en la mera calle, ni mucho menos, pero era la primera con llovizna y eso lo cambiaba todo. Le asombraba verse a sí mismo en ese estado, en ese trance, como hubiera dicho su madre, pero no podía decirse que todo eso lo tomara de sorpresa. No, había que tener el valor de reconocerlo.

Traduction temporaire :
Cette maudite voiture, il la vit passer à cet instant précis ; elle s'éloignait maintenant, silencieuse et majestueuse, tel un faucon blanc rasant le sol, en direction d'une demeure du côté de Mulholland Drive ou d'un hôtel où un lit propre et chaud attendait celui qui conduisait - l'enfoiré de sa mère ! Alors que lui n'avait pas un rond pour manger ou dormir dans un hôtel délabré. Les joueurs de poker l'avaient plumé. Voilà quel était sa réussite "américaine", pour le moment. Or, cette nuit-là et cette pluie-là constituaient un cadre idéal pour évaluer ce qu'il avait fait de sa vie. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait à la rue, bien sûr, mais la première où il y avait de la bruine, ce qui changeait tout. Il était étonné de se voir dans cet état, cette transe, comme aurait dit sa mère, même si tout cela ne le prenait pas au dépourvu. Non, il fallait avoir le courage de le reconnaître.

8 commentaires:

Hélène a dit…

À cet instant précis, il vit passer cette voiture, qui s'éloignait maintenant, silencieuse et majestueuse, tel un faucon blanc rasant le sol, en direction d'un manoir du côté de Mulholland Drive ou d'un hôtel où un lit propre et chaud attendait celui qui conduisait - l'enfoiré de sa mère ! Alors que lui n'avait pas un rond pour manger ou dormir dans un motel. Les joueurs de poker l'avait plumé. Voilà quel était son triomphe "américain", pour le moment. Or, cette nuit-là, et cette pluie-là constituaient un cadre idéal pour évaluer ce qu'il avait fait de sa vie. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait à même la rue, c'est sûr, mais la première où il y avait de la bruine, ce qui changeait tout. Il était étonné de se voir dans cet état, cette transe, comme aurait dit sa mère, mais on ne pouvait pas dire non plus que tout cela le prenait au dépourvu. Non, il fallait avoir le courage de le reconnaître.

Tradabordo a dit…

À cet instant précis, il vit passer cette [démonstratif ?] voiture, qui s'éloignait maintenant, silencieuse et majestueuse, tel un faucon blanc rasant le sol, en direction d'un manoir [« demeure » ?] du côté de Mulholland Drive ou d'un hôtel où un lit propre et chaud attendait celui qui conduisait - l'enfoiré de sa mère ! Alors que lui n'avait pas un rond pour manger ou dormir dans un motel [FS ?]. Les joueurs de poker l'avait plumé. Voilà quel était son triomphe [« réussite »] "américain", pour le moment. Or, cette nuit-là, et cette pluie-là constituaient un cadre idéal pour évaluer ce qu'il avait fait de sa vie. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait à même [mal dit] la rue, c'est [évite ; il y en a déjà beaucoup] sûr, mais la première où il y avait de la bruine, ce qui changeait tout. Il était étonné de se voir dans cet état, cette transe, comme aurait dit sa mère, mais on ne pouvait pas dire [juste avant] non plus que tout cela le prenait au dépourvu. Non, il fallait avoir le courage de le reconnaître.

Hélène a dit…

À cet instant précis, il vit passer cette [démonstratif ? // En VO, le démonstratif est postposé au nom ; du coup, j'ai l'impression qu'il y a une valeur péjorative... et que l'on pourrait même traduire par "cette maudite voiture". Qu'en penses-tu ?] voiture, qui s'éloignait maintenant, silencieuse et majestueuse, tel un faucon blanc rasant le sol, en direction d'une demeure du côté de Mulholland Drive ou d'un hôtel où un lit propre et chaud attendait celui qui conduisait - l'enfoiré de sa mère ! Alors que lui n'avait pas un rond pour manger ou dormir dans un hôtel délabré. Les joueurs de poker l'avait plumé. Voilà quel était sa réussite "américaine", pour le moment. Or, cette nuit-là et cette pluie-là constituaient un cadre idéal pour évaluer ce qu'il avait fait de sa vie. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait à la rue, bien sûr, mais la première où il y avait de la bruine, ce qui changeait tout. Il était étonné de se voir dans cet état, cette transe, comme aurait dit sa mère, même si tout cela ne le prenait pas au dépourvu. Non, il fallait avoir le courage de le reconnaître.

Tradabordo a dit…

À cet instant précis, il vit passer cette [démonstratif ? // En VO, le démonstratif est postposé au nom ; du coup, j'ai l'impression qu'il y a une valeur péjorative... et que l'on pourrait même traduire par "cette maudite voiture". Qu'en penses-tu ? Je trouve que ça fait quand même bizarre… ou alors essaie de changer la syntaxe ; mets-le peut-être au début et voyons ce que ça donne] voiture, qui s'éloignait maintenant, silencieuse et majestueuse, tel un faucon blanc rasant le sol, en direction d'une demeure du côté de Mulholland Drive ou d'un hôtel où un lit propre et chaud attendait celui qui conduisait - l'enfoiré de sa mère ! Alors que lui n'avait pas un rond pour manger ou dormir dans un hôtel délabré. Les joueurs de poker l'avait plumé. Voilà quel était sa réussite "américaine", pour le moment. Or, cette nuit-là et cette pluie-là constituaient un cadre idéal pour évaluer ce qu'il avait fait de sa vie. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait à la rue, bien sûr, mais la première où il y avait de la bruine, ce qui changeait tout. Il était étonné de se voir dans cet état, cette transe, comme aurait dit sa mère, même si tout cela ne le prenait pas au dépourvu. Non, il fallait avoir le courage de le reconnaître.

Hélène a dit…

Cette maudite voiture, il la vit passer à cet instant précis ; elle s'éloignait maintenant, silencieuse et majestueuse, tel un faucon blanc rasant le sol, en direction d'une demeure du côté de Mulholland Drive ou d'un hôtel où un lit propre et chaud attendait celui qui conduisait - l'enfoiré de sa mère ! Alors que lui n'avait pas un rond pour manger ou dormir dans un hôtel délabré. Les joueurs de poker l'avait plumé. Voilà quel était sa réussite "américaine", pour le moment. Or, cette nuit-là et cette pluie-là constituaient un cadre idéal pour évaluer ce qu'il avait fait de sa vie. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait à la rue, bien sûr, mais la première où il y avait de la bruine, ce qui changeait tout. Il était étonné de se voir dans cet état, cette transe, comme aurait dit sa mère, même si tout cela ne le prenait pas au dépourvu. Non, il fallait avoir le courage de le reconnaître.

Tradabordo a dit…

Cette maudite voiture, il la vit passer à cet instant précis ; elle s'éloignait maintenant, silencieuse et majestueuse, tel un faucon blanc rasant le sol, en direction d'une demeure du côté de Mulholland Drive ou d'un hôtel où un lit propre et chaud attendait celui qui conduisait - l'enfoiré de sa mère ! Alors que lui n'avait pas un rond pour manger ou dormir dans un hôtel délabré. Les joueurs de poker l'avait plumé. Voilà quel était sa réussite "américaine", pour le moment. Or, cette nuit-là et cette pluie-là constituaient un cadre idéal pour évaluer ce qu'il avait fait de sa vie. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait à la rue, bien sûr, mais la première où il y avait de la bruine, ce qui changeait tout. Il était étonné de se voir dans cet état, cette transe, comme aurait dit sa mère, même si tout cela ne le prenait pas au dépourvu. Non, il fallait avoir le courage de le reconnaître.

OK.

Hélène a dit…

Cette maudite voiture, il la vit passer à cet instant précis ; elle s'éloignait maintenant, silencieuse et majestueuse, tel un faucon blanc rasant le sol, en direction d'une demeure du côté de Mulholland Drive ou d'un hôtel où un lit propre et chaud attendait celui qui conduisait - l'enfoiré de sa mère ! Alors que lui n'avait pas un rond pour manger ou dormir dans un hôtel délabré. Les joueurs de poker l'avaient plumé. Voilà quel était sa réussite "américaine", pour le moment. Or, cette nuit-là et cette pluie-là constituaient un cadre idéal pour évaluer ce qu'il avait fait de sa vie. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait à la rue, bien sûr, mais la première où il y avait de la bruine, ce qui changeait tout. Il était étonné de se voir dans cet état, cette transe, comme aurait dit sa mère, même si tout cela ne le prenait pas au dépourvu. Non, il fallait avoir le courage de le reconnaître.

Attends, je viens de relire et de voir une vilaine faute d'accord... "Les joueurs de poker l'avaient plumé"... :-)

Tradabordo a dit…

C'est corrigé.