jeudi 28 août 2014

Projet Manon 3 – phrases 77-88

El interrogador permaneció impasible un segundo y luego, ladeando la cabeza, redargüyó.
¿No entendió mi pregunta señor García? ¿Quiere que se la repita de otro modo?
¡La entendí perfectamente! —gritó el así denominado "Gabo" —. ¡Perfectamente! ¿Pero es que es necesario que le diga lo que yo hice de bueno en mi vida? ¿Ya no lo sabe si tiene ese expediente ahí? ¡Soy Gabriel García Márquez! ¡Gabriel García Márquez! ¡Escribí Cien años de soledad y El amor en los tiempos del cólera y El coronel no tiene quien le escriba y me gané el Premio Nobel de Literatura y fui "el escritor vivo más importante del mundo" y vendí millones de libros y aparecí en todas las carátulas de las revistas más prestigiosas del mundo! ¿No le dice eso algo?
Inconmovible, el hombre perfecto miró directo a los ojos vidriosos de García Márquez que más bien lucía exhausto y descompuesto.

Traduction temporaire :
L'homme qui l'interrogeait resta impassible une seconde, puis, hochant la tête, revint à la charge :
— Vous n'avez pas compris ma question, Monsieur García ? Voulez-vous que je la répète d'une autre manière ?

— Je l'ai parfaitement comprise ! hurla « Gabo ». Parfaitement ! Mais est-il nécessaire de vous dire ce que j'ai fait de bon dans ma vie ? Vous ne le savez pas déjà, avec ce dossier, là, non ? Je suis Gabriel García Márquez ! Gabriel García Márquez ! J'ai écrit Cent ans de solitude, L'amour aux temps du choléra et Pas de lettre pour le colonel ! Et j'ai gagné le Prix Nobel de littérature ! Et j'ai été « l'écrivain vivant le plus important au monde » ! Et j'ai vendu des millions de livres ! Et j'ai fait la une des revues les plus prestigieuses du monde ! Ça ne vous dit rien ?

8 commentaires:

Manon a dit…

L'interrogateur resta impassible une seconde, puis, hochant la tête, il revint à la charge :
— Vous n'avez pas compris ma question, Monsieur García ? Voulez-vous que je la répète d'une autre manière ?
— Je l'ai parfaitement comprise ! hurla « Gabo ». Parfaitement ! Mais est-il nécessaire de vous dire ce que j'ai fait de bon dans ma vie ? Vous ne le savez pas déjà, puisque vous avez ce dossier, là ? Je suis Gabriel García Márquez ! Gabriel García Márquez ! J'ai écrit Cent ans de solitude, L'amour aux temps du choléra et Pas de lettre pour le colonel ! Et j'ai gagné le Prix Nobel de littérature ! Et j'ai été « l'écrivain vivant le plus important au monde » ! Et j'ai vendu des millions de livres ! Et j'ai fait la une de toutes les revues les plus prestigieuses du monde ! Ça ne vous dit rien ?
Inaltérable, l'homme parfait regarda directement dans les yeux vitreux de García Márquez qui paraissait plutôt épuisé et décomposé.

Tradabordo a dit…

L'interrogateur [naturel ? Je sais que tu n'as pas beaucoup le choix, mais vois quand même si tu trouves autre chose] resta impassible une seconde, puis, hochant la tête, il [nécessaire ?] revint à la charge [tu l'as trouvé ? Juste pour confirmation] :
— Vous n'avez pas compris ma question, Monsieur García ? Voulez-vous que je la répète d'une autre manière ?
— Je l'ai parfaitement comprise ! hurla « Gabo ». Parfaitement ! Mais est-il nécessaire de vous dire [« que je vous dise » ?] ce que j'ai fait de bon dans ma vie ? Vous ne le savez pas déjà, puisque vous avez ce dossier, là ? Je suis Gabriel García Márquez [construis autrement ; pas bien avec le « puisque »] ! Gabriel García Márquez ! J'ai écrit Cent ans de solitude, L'amour aux temps du choléra et Pas de lettre pour le colonel ! Et [nécessaire ?] j'ai gagné le Prix Nobel de littérature ! Et [idem ?] j'ai été « l'écrivain vivant le plus important au monde » ! Et [idem] j'ai vendu des millions de livres ! Et [idem] j'ai fait la une de toutes les revues [naturel ?] les plus prestigieuses du monde ! Ça ne vous dit rien ?
Inaltérable [il y a mieux ici], l'homme parfait regarda directement dans les yeux vitreux de García Márquez [ou le regarda droit dans………] qui paraissait plutôt épuisé et décomposé.

Manon a dit…

L'interrogateur [naturel ? Je sais que tu n'as pas beaucoup le choix, mais vois quand même si tu trouves autre chose / "examinateur" ? mais ça me paraît trop fort] resta impassible une seconde, puis, hochant la tête, revint à la charge [tu l'as trouvé ? Juste pour confirmation / je te réponds en-dessous de ma proposition] :
— Vous n'avez pas compris ma question, Monsieur García ? Voulez-vous que je la répète d'une autre manière ?
— Je l'ai parfaitement comprise ! hurla « Gabo ». Parfaitement ! Mais est-il nécessaire de vous dire [« que je vous dise » ? / il y a déjà beaucoup de "que" dans ce texte, et un juste après dans la phrase] ce que j'ai fait de bon dans ma vie ? Vous ne le savez pas déjà, avec ce dossier, là ? Je suis Gabriel García Márquez ! Gabriel García Márquez ! J'ai écrit Cent ans de solitude, L'amour aux temps du choléra et Pas de lettre pour le colonel ! Et [nécessaire ? / j'ai répété les "et" pour renforcer la colère, trouves-tu ça lourd en français ?] j'ai gagné le Prix Nobel de littérature ! Et [idem ?] j'ai été « l'écrivain vivant le plus important au monde » ! Et [idem] j'ai vendu des millions de livres ! Et [idem] j'ai été en couverture des revues les plus prestigieuses du monde ! Ça ne vous dit rien ?
Immuable, l'homme parfait regarda García Márquez, qui paraissait plutôt épuisé et décomposé, droit dans ses yeux vitreux.

Pour "redargüir", cela signifie en fait "réutiliser l'argument de l'autre à son encontre", mais dans ce contexte, j'ai trouvé plus simple "revenir à la charge", puisqu'il se répète aussi et que l'ambiance est tendue. L'équivalent en français serait plus explicatif et plus long... Mais j'attends ton avis sur la question.

Tradabordo a dit…

L'interrogateur [naturel ? Je sais que tu n'as pas beaucoup le choix, mais vois quand même si tu trouves autre chose / "examinateur" ? mais ça me paraît trop fort // alors mieux vaut complètement changer, parce que c'est vraiment bizarre…] resta impassible une seconde, puis, hochant la tête, revint à la charge :
— Vous n'avez pas compris ma question, Monsieur García ? Voulez-vous que je la répète d'une autre manière ?
— Je l'ai parfaitement comprise ! hurla « Gabo ». Parfaitement ! Mais est-il nécessaire de vous dire ce que j'ai fait de bon dans ma vie ? Vous ne le savez pas déjà, avec ce dossier, là [cheville : « , non » ?] ? Je suis Gabriel García Márquez ! Gabriel García Márquez ! J'ai écrit Cent ans de solitude, L'amour aux temps du choléra et Pas de lettre pour le colonel ! Et j'ai gagné le Prix Nobel de littérature ! Et j'ai été « l'écrivain vivant le plus important au monde » ! Et j'ai vendu des millions de livres ! Et j'ai été en couverture des revues [« fait la une… » + « magazines » ?] les plus prestigieuses du monde ! Ça ne vous dit rien ?
Immuable, l'homme parfait regarda García Márquez, qui paraissait plutôt épuisé et décomposé, droit dans ses yeux vitreux.

Unknown a dit…

L'homme qui l'interrogeait resta impassible une seconde, puis, hochant la tête, revint à la charge :
— Vous n'avez pas compris ma question, Monsieur García ? Voulez-vous que je la répète d'une autre manière ?
— Je l'ai parfaitement comprise ! hurla « Gabo ». Parfaitement ! Mais est-il nécessaire de vous dire ce que j'ai fait de bon dans ma vie ? Vous ne le savez pas déjà, avec ce dossier, là, non ? Je suis Gabriel García Márquez ! Gabriel García Márquez ! J'ai écrit Cent ans de solitude, L'amour aux temps du choléra et Pas de lettre pour le colonel ! Et j'ai gagné le Prix Nobel de littérature ! Et j'ai été « l'écrivain vivant le plus important au monde » ! Et j'ai vendu des millions de livres ! Et j'ai fait la une des revues [« magazines » ? / des magazines prestigieux ? C'est bizarre, non ?] les plus prestigieuses du monde ! Ça ne vous dit rien ?
Immuable, l'homme parfait regarda García Márquez, qui paraissait plutôt épuisé et décomposé, droit dans ses yeux vitreux.

Tradabordo a dit…

L'homme qui l'interrogeait resta impassible une seconde, puis, hochant la tête, revint à la charge :
— Vous n'avez pas compris ma question, Monsieur García ? Voulez-vous que je la répète d'une autre manière ?
— Je l'ai parfaitement comprise ! hurla « Gabo ». Parfaitement ! Mais est-il nécessaire de vous dire ce que j'ai fait de bon dans ma vie ? Vous ne le savez pas déjà, avec ce dossier, là, non ? Je suis Gabriel García Márquez ! Gabriel García Márquez ! J'ai écrit Cent ans de solitude, L'amour aux temps du choléra et Pas de lettre pour le colonel ! Et j'ai gagné le Prix Nobel de littérature ! Et j'ai été « l'écrivain vivant le plus important au monde » ! Et j'ai vendu des millions de livres ! Et j'ai fait la une des revues les plus prestigieuses du monde ! Ça ne vous dit rien ?

OK.
Immuable, l'homme parfait regarda García Márquez, qui paraissait plutôt épuisé et décomposé, droit dans ses yeux vitreux.

Unknown a dit…

Attention, tu as laissé une phrase en-dessous de ton "OK".

Tradabordo a dit…

Ah oui… zut ; finissons cela avant de retourner à la suite ou je vais me tromper. Tu me remettras un commentaire là-bas le moment venu.

Immuable [il y a mieux ici], l'homme parfait regarda García Márquez, qui paraissait plutôt épuisé et décomposé, droit dans ses yeux vitreux [le changement de syntaxe est-il vraiment nécessaire ?].