samedi 9 août 2014

Projet Élise 3 – phrases 174-195

Un pie y la lengua se los cercenaron al día siguiente, bien temprano. Los cirujanos eran eficientes, veloces; trabajaban en equipo con los técnicos. Lo metieron en el exoprot y lo conectaron.
Prueba de voz —dijo un tipo enfundado en un mono azul pastel que tenía los símbolos de la secta en medio del pecho. El tipo era rubio; llevaba el cabello cortado al ras y una mueca de asco le colgaba de los labios—. Hable.
Zebrel sabía que le habían cortado la lengua, pero habló y el exoproct se encargó del resto.
¡Hijos de puta!
Bien —dijo el técnico dirigiéndose a otro, de mono verde—. Funciona. Ahora mándenle el aviso de que debe evitar los insultos y las blasfemias.
Una descarga eléctrica golpeó la tráquea de Zebrel y pareció alojarse en el muñón de la lengua.
¿Se da cuenta? —dijo una mujer menuda; estaba sentada a los pies de Zebrel y usaba un mono rosa—. Cada vez que diga algo inconveniente recibirá una descarga. Cada vez que reciba una descarga será más potente. Nunca sabrá si la siguiente es el golpe mortal. Cuide la lengua.
No tengo —dijo Zebrel.
Junto con la descarga llegó el comentario del técnico vestido de verde. —Las ironías también son punibles.
¿Puedo pensar? —insistió Zebrel, irreductible. El siguiente disparo lo arrojó al pozo sin fondo.

Traduction temporaire :

Un pied et sa langue suivirent, très tôt le lendemain. Les chirurgiens étaient efficaces, rapides ; ils travaillaient de pair avec les techniciens. Ils le mirent dans un exoprot et le connectèrent.
— Test voix, annonça un type moulé dans une combinaison bleue pastel portant les symboles de la secte au milieu de la poitrine. Dites quelque chose.
Zebrel savait qu'ils lui avaient tranché la langue, mais il parla, et l'exoprot se chargea du reste.
— Fils de pute !
— Bien, opina le technicien en se tournant vers un autre homme en combinaison verte. Ça fonctionne. Maintenant, préviens-le qu'il doit éviter les insultes et les blasphèmes.
Une décharge électrique frappa Zebrel à la trachée et sembla se loger dans le moignon de sa langue.
— Vous comprenez ? demanda une femme menue ; elle était assise aux pieds de Zebrel et portait une combinaison rose. Chaque fois que vous direz quelque chose de déplacé, vous recevrez une décharge. Vous ne saurez jamais si la prochaine sera fatale. Tenez votre langue.
— J'en ai pas, risqua Zebrel. La décharge et le commentaire du technicien arrivèrent simultanément.
— L'ironie aussi est répréhensible.
— Et penser, je peux ? insista Zebrel, irréductible. Le choc suivant le précipita dans un puits sans fond.

4 commentaires:

Unknown a dit…

Un pied et sa langue suivirent, très tôt le lendemain. Les chirurgiens étaient efficaces, rapides ; ils travaillaient de pair avec les techniciens. Ils le mirent dans un exoprot et le branchèrent.
— Essai pour la voix, annonça un type moulé dans une combinaison bleue pastel portant les symboles de la secte au milieu de la poitrine. Dites quelque chose.
Zebrel savait qu'ils lui avaient tranché la langue, mais il parla, et l'exoprot se chargea du reste.
— Fils de pute !
— Bien, opina le technicien en se tournant vers un autre homme en combinaison verte. Ça fonctionne. Maintenant, préviens-le qu'il doit éviter les insultes et les blasphèmes. Une décharge électrique frappa Zebrel à la trachée et sembla se loger dans le moignon de sa langue.
— Vous comprenez ? demanda une femme menue ; elle était assise aux pieds de Zebrel et portait une combinaison rose. Chaque fois que vous direz quelque chose de déplacé, vous recevrez une décharge. Vous ne saurez jamais si la prochaine sera fatale. Surveillez votre langue.
— J'en ai pas, risqua Zebrel. La décharge et le commentaire du technicien arrivèrent simultanément.
— L'ironie aussi est répréhensible.
— Et penser, je peux ? insista Zebrel, irréductible. Le choc suivant le précipita dans le puits sans fond.

J'ai mis "suivirent" au début, parce la phrase précédente est "on l'avait amputé des deux mains" et j'ai déjà "amputer, couper et enlever" juste avant.

Tradabordo a dit…

Un pied et sa langue suivirent, très tôt le lendemain. Les chirurgiens étaient efficaces, rapides ; ils travaillaient de pair avec les techniciens. Ils le mirent dans un exoprot et le branchèrent [pourquoi pas littéral ? Là, ça fait un peu vieillot ;-)].
— Essai pour la voix [naturel ?], annonça un type moulé dans une combinaison bleue pastel portant les symboles de la secte au milieu de la poitrine. Dites quelque chose.
Zebrel savait qu'ils lui avaient tranché la langue, mais il parla, et l'exoprot se chargea du reste.
— Fils de pute !
— Bien, opina le technicien en se tournant vers un autre homme en combinaison verte. Ça fonctionne. Maintenant, préviens-le qu'il doit éviter les insultes et les blasphèmes.
Une décharge électrique frappa Zebrel à la trachée et sembla se loger dans le moignon de sa langue.
— Vous comprenez ? demanda une femme menue ; elle était assise aux pieds de Zebrel et portait une combinaison rose. Chaque fois que vous direz quelque chose de déplacé, vous recevrez une décharge. Vous ne saurez jamais si la prochaine sera fatale. Surveillez [« Tenez »] votre langue.
— J'en ai pas, risqua Zebrel. La décharge et le commentaire du technicien arrivèrent simultanément.
— L'ironie aussi est répréhensible.
— Et penser, je peux ? insista Zebrel, irréductible. Le choc suivant le précipita dans le [« un »] puits sans fond.

Unknown a dit…

Un pied et sa langue suivirent, très tôt le lendemain. Les chirurgiens étaient efficaces, rapides ; ils travaillaient de pair avec les techniciens. Ils le mirent dans un exoprot et le connectèrent.
— Test voix, annonça un type moulé dans une combinaison bleue pastel portant les symboles de la secte au milieu de la poitrine. Dites quelque chose.
Zebrel savait qu'ils lui avaient tranché la langue, mais il parla, et l'exoprot se chargea du reste.
— Fils de pute !
— Bien, opina le technicien en se tournant vers un autre homme en combinaison verte. Ça fonctionne. Maintenant, préviens-le qu'il doit éviter les insultes et les blasphèmes.
Une décharge électrique frappa Zebrel à la trachée et sembla se loger dans le moignon de sa langue.
— Vous comprenez ? demanda une femme menue ; elle était assise aux pieds de Zebrel et portait une combinaison rose. Chaque fois que vous direz quelque chose de déplacé, vous recevrez une décharge. Vous ne saurez jamais si la prochaine sera fatale. Tenez votre langue.
— J'en ai pas, risqua Zebrel. La décharge et le commentaire du technicien arrivèrent simultanément.
— L'ironie aussi est répréhensible.
— Et penser, je peux ? insista Zebrel, irréductible. Le choc suivant le précipita dans un puits sans fond.

Tradabordo a dit…

Un pied et sa langue suivirent, très tôt le lendemain. Les chirurgiens étaient efficaces, rapides ; ils travaillaient de pair avec les techniciens. Ils le mirent dans un exoprot et le connectèrent.
— Test voix, annonça un type moulé dans une combinaison bleue pastel portant les symboles de la secte au milieu de la poitrine. Dites quelque chose.
Zebrel savait qu'ils lui avaient tranché la langue, mais il parla, et l'exoprot se chargea du reste.
— Fils de pute !
— Bien, opina le technicien en se tournant vers un autre homme en combinaison verte. Ça fonctionne. Maintenant, préviens-le qu'il doit éviter les insultes et les blasphèmes.
Une décharge électrique frappa Zebrel à la trachée et sembla se loger dans le moignon de sa langue.
— Vous comprenez ? demanda une femme menue ; elle était assise aux pieds de Zebrel et portait une combinaison rose. Chaque fois que vous direz quelque chose de déplacé, vous recevrez une décharge. Vous ne saurez jamais si la prochaine sera fatale. Tenez votre langue.
— J'en ai pas, risqua Zebrel. La décharge et le commentaire du technicien arrivèrent simultanément.
— L'ironie aussi est répréhensible.
— Et penser, je peux ? insista Zebrel, irréductible. Le choc suivant le précipita dans un puits sans fond.

OK.