jeudi 11 septembre 2014

Projet Sophie – texte entier

Fernando Sánchez Clelo (Mexique)

Jauría

De vez en cuando suelto un gruñido profundo, seco, grave, para demostrar mi furia. Soy sólo un lobo más en la jauría. Todos son lobos que ladran, gruñen, babean, caminan ensanchando el pecho. Amenazamos con los colmillos agudos y erizamos el lomo: o mordemos o nos muerden. Por la tarde, jadeando, llego a mi cueva y ella sale a recibirme, hermosa, imponente. Entonces me quito la piel de lobo y vuelvo a ser la oveja de cada noche, para que ella me devore lentamente.

Traduction temporaire :

Fernando Sánchez Clelo (Mexique)

La meute

De temps en temps, je lâche un grognement profond, sec, grave, pour manifester ma fureur. Dans la meute, je suis un loup comme un autre. Ils sont tous des loups qui hurlent, grognent, bavent et avancent le torse bombé. Nous faisons peur avec nos crocs pointus et nous hérissons notre dos : ou nous mordons ou on nous mordre. Haletant, je regagne ma grotte l’après-midi et elle, elle sort pour me recevoir, belle, imposante. Alors, j’enlève ma peau de loup et je redeviens brebis, comme chaque nuit, pour qu’elle me dévore lentement.

6 commentaires:

Sophie a dit…

Fernando Sánchez Clelo (Mexique)
La meute

De temps en temps, je lâche un grognement profond, sec, grave, pour montrer ma fureur. Je suis seulement un loup de plus dans la meute. Ce sont tous des loups qui hurlent, grognent, bavent et marchent le torse bombé. Nous faisons peur avec nos crocs pointus et nous hérissons le dos : ou nous mordons ou ils nous mordent. L’après-midi, haletant, j’atteins ma grotte et elle, elle sort me recevoir, belle, imposante. Alors, j’enlève ma peau de loup et je redeviens la brebis de chaque nuit, pour qu’elle me dévore lentement.

Tradabordo a dit…

Fernando Sánchez Clelo (Mexique)
La meute

De temps en temps, je lâche un grognement profond, sec, grave, pour montrer [ou « manifester » ? Comme vous préférez] ma fureur. Je suis seulement un loup de plus dans la meute [maladroit ; dites-vous la phrase à voix haute et vous verrez qu'il y a plus naturel…]. Ce [ou « Ils » ? Je vous laisse réfléchir] sont tous des loups qui hurlent, grognent, bavent et marchent [« avancent » ? À vous de trancher] le torse bombé. Nous faisons peur avec nos crocs pointus et nous hérissons le [possessif ?] dos : ou nous mordons ou ils [non] nous mordent. L’après-midi, haletant, j’atteins [pas sûre, pour la syntaxe du début ; essayez plusieurs versions et voyez ce qui est mieux] ma grotte et elle, elle sort [« pour » ?] me recevoir, belle, imposante. Alors, j’enlève ma peau de loup et je redeviens la brebis de chaque nuit [naturel ?], pour qu’elle me dévore lentement.

Unknown a dit…

Fernando Sánchez Clelo (Mexique)
La meute

De temps en temps, je lâche un grognement profond, sec, grave, pour manifester ma fureur. Je ne suis qu’un loup de plus dans la meute. Ils sont tous des loups qui hurlent, grognent, bavent et avancent le torse bombé. Nous faisons peur avec nos crocs pointus et nous hérissons notre dos : ou nous mordons ou nous nous faisons mordre. Haletant, j’atteins ma grotte l’après-midi et elle, elle sort pour me recevoir, belle, imposante. Alors, j’enlève ma peau de loup et je redeviens brebis, comme chaque nuit, pour qu’elle me dévore lentement.

1) J’hésitais avec « Je ne suis qu’un loup parmi les autres dans la meute », mais j’ai peur que ça modifie trop le texte source ?
2) « ou nous mordons ou ils nous mordent » = je ne comprends pas ?

Tradabordo a dit…

Fernando Sánchez Clelo (Mexique)
La meute

De temps en temps, je lâche un grognement profond, sec, grave, pour manifester ma fureur. Je ne suis qu’un loup de plus dans la meute [passez par « comme un autre »…]. Ils sont tous des loups qui hurlent, grognent, bavent et avancent le torse bombé. Nous faisons peur avec nos crocs pointus et nous hérissons notre dos : ou nous mordons ou nous nous faisons [OK ; c'était « ils » qui n'allait pas ; on aurait également pu mettre « on »] mordre. Haletant, j’atteins [« regagne » / « rentre » / « rejoins » ?] ma grotte l’après-midi et elle, elle sort pour me recevoir, belle, imposante. Alors, j’enlève ma peau de loup et je redeviens brebis, comme chaque nuit, pour qu’elle me dévore lentement.

1) J’hésitais avec « Je ne suis qu’un loup parmi les autres dans la meute », mais j’ai peur que ça modifie trop le texte source ?
2) « ou nous mordons ou ils nous mordent » = je ne comprends pas ?

Unknown a dit…

Fernando Sánchez Clelo (Mexique)
La meute

De temps en temps, je lâche un grognement profond, sec, grave, pour manifester ma fureur. Dans la meute, je suis un loup comme un autre. Ils sont tous des loups qui hurlent, grognent, bavent et avancent le torse bombé. Nous faisons peur avec nos crocs pointus et nous hérissons notre dos : ou nous mordons ou on nous mordre. Haletant, je regagne ma grotte l’après-midi et elle, elle sort pour me recevoir, belle, imposante. Alors, j’enlève ma peau de loup et je redeviens brebis, comme chaque nuit, pour qu’elle me dévore lentement.

Tradabordo a dit…

Fernando Sánchez Clelo (Mexique)

La meute

De temps en temps, je lâche un grognement profond, sec, grave, pour manifester ma fureur. Dans la meute, je suis un loup comme un autre. Ils sont tous des loups qui hurlent, grognent, bavent et avancent le torse bombé. Nous faisons peur avec nos crocs pointus et nous hérissons notre dos : ou nous mordons ou on nous mordre. Haletant, je regagne ma grotte l’après-midi et elle, elle sort pour me recevoir, belle, imposante. Alors, j’enlève ma peau de loup et je redeviens brebis, comme chaque nuit, pour qu’elle me dévore lentement.

OK.

Je vous mets un autre texte.