jeudi 7 février 2013

Projet Céline – phrase 56

En un asiento había un hombre vivavacho, con cara cínica, aguzando un cigarrillo entre sus dedos, mirando a las piernas a las mujeres que ya estaban sentadas ahí,  al otro lado, y mirando a la cara a los hombres que leían sus periódicos,  o consultaban su portamonedas, sus libretos de cheques o de apuntes y que miraban inquisitivamente sus maletas, colocadas ya en lo alto, preguntándose si no se vendrían al suelo en cuanto el tren partiera, el tren partía ya cuando logró sentarse, es decir derrumbarse en un asiento desocupado, a la orilla, por supuesto, junto a él, en el asiento de la ventanilla iba una mujer relativamente joven, relativamente modesta, mirando a sus tres hijos,  hablándole en italiano, ¿o en romanche? a sus tres hijos, 4, 6, 7 años, calculó él, y sujetó una sonrisa seria en sus ojos al pedir excusas para colocar su maleta,  para sentarse junto a ellos.

Traduction temporaire :
Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et dévisageait les hommes qui lisaient leurs journaux ou examinaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin et qui regardaient d’un œil inquisiteur leurs valises dans les emplacements en hauteur, se demandant si elles ne tomberaient pas au moment où le train démarrerait. Le train partait quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège vide ; au bout,  naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, il y avait une femme relativement jeune, relativement modeste qui, les yeux sur ses trois enfants, leur parlait en italien (ou en romanche ?) ; 4, 6, 7 ans, estima-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux quand il s’excusa pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

20 commentaires:

Unknown a dit…

Sur un siège, il y avait un homme jovial à l’air effronté, qui, tenant une cigarette entre ses doigts, regardait les jambes des femmes déjà assises là-bas, de l’autre côté, ainsi que le visage des hommes qui lisaient leurs journaux ou consultaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou de notes et qui observaient attentivement leurs valises, déjà placées en hauteur, en se demandant si elles ne tomberaient pas par terre dès que le train démarrerait. Le train partait déjà quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège inoccupé ; à proximité, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, se trouvait une femme relativement jeune, relativement modeste, qui regardait ses trois enfants, parlait en italien (ou en romanche ?) à ses trois enfants, 4, 6, 7 ans, calcula-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux en s’excusant pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

Tradabordo a dit…

En un asiento había un hombre vivavacho, con cara cínica, aguzando un cigarrillo entre sus dedos, mirando a las piernas a las mujeres que ya estaban sentadas ahí, al otro lado,

Sur un siège, il y avait un homme jovial [pas tout à fait le sens, je crois ; en tout cas, épluche bien le dictionnaire unilingue] à l’air [plutôt dans le sens de « mine »] effronté [FS], qui, tenant [c'est tout ?] une cigarette entre ses doigts, regardait [ou « contemplait »] les jambes des femmes déjà [on supprime ?] assises là-bas, de l’autre côté,

Unknown a dit…

Sur un siège, il y avait un homme sagace à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, ainsi que le visage des hommes qui lisaient leurs journaux ou consultaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou de notes et qui observaient attentivement leurs valises, déjà placées en hauteur, en se demandant si elles ne tomberaient pas par terre dès que le train démarrerait. Le train partait déjà quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège inoccupé ; à proximité, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, se trouvait une femme relativement jeune, relativement modeste, qui regardait ses trois enfants, parlait en italien (ou en romanche ?) à ses trois enfants, 4, 6, 7 ans, calcula-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux en s’excusant pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

Tradabordo a dit…

En un asiento había un hombre vivavacho, con cara cínica, aguzando un cigarrillo entre sus dedos, mirando a las piernas a las mujeres que ya estaban sentadas ahí, al otro lado,
Sur un siège, il y avait un homme sagace [est-ce que ça n'est pas plutôt dans le sens de « guilleret » ? Je ne dis pas ce mot-là, je parle strictement de la direction vers laquelle aller… Tu me diras] à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté,

Unknown a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, ainsi que le visage des hommes qui lisaient leurs journaux ou consultaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou de notes et qui observaient attentivement leurs valises, déjà placées en hauteur, en se demandant si elles ne tomberaient pas par terre dès que le train démarrerait. Le train partait déjà quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège inoccupé ; à proximité, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, se trouvait une femme relativement jeune, relativement modeste, qui regardait ses trois enfants, parlait en italien (ou en romanche ?) à ses trois enfants, 4, 6, 7 ans, calcula-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux en s’excusant pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

Tradabordo a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté,
OK

y mirando a la cara a los hombres que leían sus periódicos,
ainsi que [pas pareil « mirar a la cara » ; il ne faut donc pas que tu supprimes le verbe] le visage des hommes qui lisaient leurs journaux

o consultaban su portamonedas, sus libretos de cheques o de apuntes
ou consultaient [bof ; tu trouves que c'est naturel porte-monnaie ?] leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou de notes [ce serait aussi bien si tu ne leur mettais pas « carnet » en commun… Pas terrible quand même]

Fais déjà ça.

Unknown a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et regardait le visage des hommes qui lisaient leurs journaux ou jetaient un œil à leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin et qui observaient attentivement leurs valises, déjà placées en hauteur, en se demandant si elles ne tomberaient pas par terre dès que le train démarrerait. Le train partait déjà quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège inoccupé ; à proximité, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, se trouvait une femme relativement jeune, relativement modeste, qui regardait ses trois enfants, parlait en italien (ou en romanche ?) à ses trois enfants, 4, 6, 7 ans, calcula-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux en s’excusant pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

Tradabordo a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et regardait le visage des hommes [je pense que c'est dans le sens « dévisager » ; qu'en penses-tu ?] qui lisaient leurs journaux ou jetaient un œil à leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin

Unknown a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et dévisageait le visage des hommes qui lisaient leurs journaux ou jetaient un œil à leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin et qui observaient attentivement leurs valises, déjà placées en hauteur, en se demandant si elles ne tomberaient pas par terre au moment où le train démarrerait. Le train partait déjà quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège inoccupé ; à proximité, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, se trouvait une femme relativement jeune, relativement modeste, qui regardait ses trois enfants, parlait en italien (ou en romanche ?) à ses trois enfants, 4, 6, 7 ans, calcula-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux quand il s’excusa pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

Tradabordo a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et dévisageait le visage [eh non… c'est redondant en ajoutant « visage » ;-)] des hommes qui lisaient leurs journaux ou jetaient un œil à leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin

y que miraban inquisitivamente sus maletas, colocadas ya en lo alto,
et qui observaient attentivement [CS] leurs valises, déjà placées en hauteur [mal dit… Il a déjà été question de cela plus haut],

Unknown a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et dévisageait les hommes qui lisaient leurs journaux ou examinaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin et qui regardaient d’un œil inquisiteur leurs valises, déjà posées dans les emplacements en hauteur, en se demandant si elles ne tomberaient pas par terre au moment où le train démarrerait. Le train partait déjà quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège inoccupé ; à proximité, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, se trouvait une femme relativement jeune, relativement modeste, qui regardait ses trois enfants, parlait en italien (ou en romanche ?) à ses trois enfants, 4, 6, 7 ans, calcula-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux quand il s’excusa pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

Tradabordo a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et dévisageait les hommes qui lisaient leurs journaux ou examinaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin et qui regardaient d’un œil inquisiteur leurs valises, déjà posées dans [est-ce que tu ne crois pas qu'on devrait supprimer « déjà posées » ?] les emplacements en hauteur,

Unknown a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et dévisageait les hommes qui lisaient leurs journaux ou examinaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin et qui regardaient d’un œil inquisiteur leurs valises dans les emplacements en hauteur, en se demandant si elles ne tomberaient pas par terre au moment où le train démarrerait. Le train partait déjà quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège inoccupé ; à proximité, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, se trouvait une femme relativement jeune, relativement modeste, qui regardait ses trois enfants, parlait en italien (ou en romanche ?) à ses trois enfants, 4, 6, 7 ans, calcula-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux quand il s’excusa pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

Tradabordo a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et dévisageait les hommes qui lisaient leurs journaux ou examinaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin et qui regardaient d’un œil inquisiteur leurs valises dans les emplacements en hauteur, en [NON] se demandant si elles ne tomberaient pas par terre [pas besoin] au moment où [ou « quand » ?] le train démarrerait.

el tren partía ya cuando logró sentarse, es decir derrumbarse en un asiento desocupado, a la orilla, por supuesto, junto a él, en el asiento de la ventanilla iba una mujer relativamente joven, relativamente modesta, mirando a sus tres hijos, hablándole en italiano, ¿o en romanche? a sus tres hijos, 4, 6, 7 años, calculó él, y sujetó una sonrisa seria en sus ojos al pedir excusas para colocar su maleta, para sentarse junto a ellos.
Le train partait déjà [supprime ?] quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège inoccupé [ou « vide » ?] ;

Fais ça…

à proximité, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, se trouvait une femme relativement jeune, relativement modeste, qui regardait ses trois enfants, parlait en italien (ou en romanche ?) à ses trois enfants, 4, 6, 7 ans, calcula-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux quand il s’excusa pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

Unknown a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et dévisageait les hommes qui lisaient leurs journaux ou examinaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin et qui regardaient d’un œil inquisiteur leurs valises dans les emplacements en hauteur, se demandant si elles ne tomberaient pas au moment où le train démarrerait. Le train partait quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège vide ; à proximité, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, il y avait une femme relativement jeune, relativement modeste, qui observait ses trois enfants, parlait en italien (ou en romanche ?) à ses trois enfants, 4, 6, 7 ans, calcula-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux quand il s’excusa pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

Tradabordo a dit…

el tren partía ya cuando logró sentarse,
Le train partait quand il parvint à s’asseoir,
OK

es decir derrumbarse en un asiento desocupado,
c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège vide ;

a la orilla, por supuesto, junto a él, en el asiento de la ventanilla iba una mujer relativamente joven,
à proximité [ou « au bout » ? J'hésite sur le sens], naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, il y avait une femme relativement jeune,

relativamente modesta, mirando a sus tres hijos,
relativement modeste, qui observait [ou « les yeux sur » ?] ses trois enfants,

hablándole en italiano, ¿o en romanche? a sus tres hijos, 4, 6, 7 años,
[et le « le » de « hablándole » ?] parlait en italien (ou en romanche ?) à ses trois enfants [obligées de répétées ?], 4, 6, 7 ans,

calculó él, y sujetó una sonrisa seria en sus ojos al pedir excusas para colocar su maleta, para sentarse junto a ellos.
calcula-t-il [ou avec « estimer » / « évaluer » ?], et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux quand il s’excusa pour poser [ou avec le gérondif ? Regarde…] sa valise, pour s’asseoir [idem] à côté d’eux.

Unknown a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et dévisageait les hommes qui lisaient leurs journaux ou examinaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin et qui regardaient d’un œil inquisiteur leurs valises dans les emplacements en hauteur, se demandant si elles ne tomberaient pas au moment où le train démarrerait. Le train partait quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège vide ; au bout, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, il y avait une femme relativement jeune, relativement modeste qui, les yeux sur ses trois enfants, leur parlait en italien (ou en romanche ?), 4, 6, 7 ans, estima-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux quand il s’excusa pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

Tradabordo a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et dévisageait les hommes qui lisaient leurs journaux ou examinaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin et qui regardaient d’un œil inquisiteur leurs valises dans les emplacements en hauteur, se demandant si elles ne tomberaient pas au moment où le train démarrerait. Le train partait quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège vide ; au bout, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, il y avait une femme relativement jeune, relativement modeste qui, les yeux sur ses trois enfants, leur parlait en italien (ou en romanche ?), [ou « ; » ?] 4, 6, 7 ans, estima-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux quand il s’excusa pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

Unknown a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et dévisageait les hommes qui lisaient leurs journaux ou examinaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin et qui regardaient d’un œil inquisiteur leurs valises dans les emplacements en hauteur, se demandant si elles ne tomberaient pas au moment où le train démarrerait. Le train partait quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège vide ; au bout, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, il y avait une femme relativement jeune, relativement modeste qui, les yeux sur ses trois enfants, leur parlait en italien (ou en romanche ?) ; 4, 6, 7 ans, estima-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux quand il s’excusa pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

Tradabordo a dit…

Sur un siège, il y avait un homme guilleret à la mine cynique, qui, pinçant une cigarette entre ses doigts, contemplait les jambes des femmes assises là-bas, de l’autre côté, et dévisageait les hommes qui lisaient leurs journaux ou examinaient leur porte-monnaie, leur carnet de chèques ou leur calepin et qui regardaient d’un œil inquisiteur leurs valises dans les emplacements en hauteur, se demandant si elles ne tomberaient pas au moment où le train démarrerait. Le train partait quand il parvint à s’asseoir, c’est-à-dire à se laisser tomber sur un siège vide ; au bout, naturellement, à côté de lui, près de la fenêtre, il y avait une femme relativement jeune, relativement modeste qui, les yeux sur ses trois enfants, leur parlait en italien (ou en romanche ?) ; 4, 6, 7 ans, estima-t-il, et il afficha un sourire sérieux dans ses yeux quand il s’excusa pour poser sa valise, pour s’asseoir à côté d’eux.

OK.