dimanche 28 avril 2013

Projet Céline – phrase 71

La mujer, se daba cuenta, ahora, no sólo había suspirado sencillamente, estaba casi seguro, y por eso no quería mirarla todavía, que no habría suspirado si hubiera estado sola en el rincón del tren, es decir, sólo con sus hijos, pero sin esa presencia y ese testimonio que era él, ese desconocido que era él, era como si ella, en lugar de decirle una palabra, de pasarle una pregunta, le extendiera un suspiro, un suspiro que, por lo demás, no había sido prolongado ni teatral, por ejemplo, sino que natural y hondo,  es decir enteramente espontáneo, entregado como se entrega una mano y, con sólo entregarla, te están permitiendo, por lo menos, la libertad de estrecharla un poco de subir por ella o bajar por ella, y, desde luego, de besarla.

Traduction temporaire :
Il se rendait maintenant compte que la femme avait simplement soupiré ; il était presque sûr (et c’est pour cela qu’il ne voulait pas encore la regarder) qu’elle n’aurait pas soupiré si elle avait été seule dans ce coin du train, c’est-à-dire uniquement avec ses enfants, sans cette présence et ce témoin qu’il était, lui, cet inconnu qu’il représentait. C’était comme si au lieu de lui dire un mot,  de lui poser une question, elle lui avait délivré un soupir, un soupir qui, par ailleurs, n’avait été ni prolongé ni théâtral par exemple, mais naturel et profond, à savoir entièrement spontané, offert de même qu’on offre une main et que, rien qu’en l’offrant, au moins on vous laisse le loisir de la serrer un peu, de monter avec elle ou de descendre avec elle et, bien sûr, de l’embrasser.

12 commentaires:

Unknown a dit…

Il se rendait maintenant compte que la femme avait non seulement soupiré simplement – il était presque sûr (et c’est pour cela qu’il ne voulait pas encore la regarder) qu’elle elle n’aurait pas soupiré si elle avait été seule dans ce bout du train, c’est-à-dire seulement avec ses enfants, sans cette présence et ce témoin qu’il était lui, cet inconnu qu’il représentait –, mais que c’était comme si, au lieu de lui dire un mot, de lui poser une question, elle lui avait délivré un soupir, un soupir qui, par ailleurs, n’avait été ni prolongé ni théâtral par exemple, mais naturel et profond, à savoir entièrement spontané, offert comme on offre une main et que, rien qu’en l’offrant, on te permet, au moins, la liberté de la serrer un peu, de monter ou de descendre à partir d’elle et, bien sûr, de l’embrasser.

Tradabordo a dit…

Il se rendait maintenant compte que la femme avait non seulement soupiré simplement [bizarre les deux adverbes à côté… Trouve une autre solution] –

Unknown a dit…

Il se rendait maintenant compte que non seulement, la femme avait soupiré simplement – il était presque sûr (et c’est pour cela qu’il ne voulait pas encore la regarder) qu’elle elle n’aurait pas soupiré si elle avait été seule dans ce bout du train, c’est-à-dire uniquement avec ses enfants, sans cette présence et ce témoin qu’il était lui, cet inconnu qu’il représentait –, mais que c’était comme si, au lieu de lui dire un mot, de lui poser une question, elle lui avait délivré un soupir, un soupir qui, par ailleurs, n’avait été ni prolongé ni théâtral par exemple, mais naturel et profond, à savoir entièrement spontané, offert comme on offre une main et que, rien qu’en l’offrant, on te permet, au moins, la liberté de la serrer un peu, de monter ou de descendre à partir d’elle et, bien sûr, de l’embrasser.

Tradabordo a dit…

Il se rendait maintenant compte que non seulement, [supprime la virgule] la femme avait soupiré simplement [non, décidément : « seulement » + « simplement » = ça ne va pas] – il était presque sûr (et c’est pour cela qu’il ne voulait pas encore la regarder) qu’elle elle n’aurait pas soupiré si elle avait été seule dans ce bout du train, c’est-à-dire uniquement avec ses enfants, sans cette présence et ce témoin qu’il était lui, cet inconnu qu’il représentait –, mais que c’était comme si, au lieu de lui dire un mot, de lui poser une question, elle lui avait délivré un soupir, un soupir qui, par ailleurs, n’avait été ni prolongé ni théâtral par exemple, mais naturel et profond, à savoir entièrement spontané, offert comme on offre une main et que, rien qu’en l’offrant, on te permet, au moins, la liberté de la serrer un peu, de monter ou de descendre à partir d’elle et, bien sûr, de l’embrasser.

Unknown a dit…

Il se rendait maintenant compte que la femme avait soupiré avec simplicité – il était presque sûr (et c’est pour cela qu’il ne voulait pas encore la regarder) qu’elle elle n’aurait pas soupiré si elle avait été seule dans ce bout du train, c’est-à-dire uniquement avec ses enfants, sans cette présence et ce témoin qu’il était lui, cet inconnu qu’il représentait –, mais qu’en plus, c’était comme si, au lieu de lui dire un mot, de lui poser une question, elle lui avait délivré un soupir, un soupir qui, par ailleurs, n’avait été ni prolongé ni théâtral par exemple, mais naturel et profond, à savoir entièrement spontané, offert comme on offre une main et que, rien qu’en l’offrant, on te permet, au moins, la liberté de la serrer un peu, de monter ou de descendre à partir d’elle et, bien sûr, de l’embrasser.

Tradabordo a dit…

Il se rendait maintenant compte que la femme avait soupiré avec simplicité [ou c'est dans le sens de « juste » ? Pas sûre du tout…] – il était presque sûr (et c’est pour cela qu’il ne voulait pas encore la regarder) qu’elle elle n’aurait pas soupiré si elle avait été seule dans ce bout du train, c’est-à-dire uniquement avec ses enfants, sans cette présence et ce témoin qu’il était lui, cet inconnu qu’il représentait –, mais qu’en plus, c’était comme si, au lieu de lui dire un mot, de lui poser une question, elle lui avait délivré un soupir, un soupir qui, par ailleurs, n’avait été ni prolongé ni théâtral par exemple, mais naturel et profond, à savoir entièrement spontané, offert comme on offre une main et que, rien qu’en l’offrant, on te permet, au moins, la liberté de la serrer un peu, de monter ou de descendre à partir d’elle et, bien sûr, de l’embrasser.

Unknown a dit…

Effectivement, cela semble plus logique.

Il se rendait maintenant compte que la femme avait simplement soupiré ; il était presque sûr (et c’est pour cela qu’il ne voulait pas encore la regarder) qu’elle elle n’aurait pas soupiré si elle avait été seule dans ce bout du train, c’est-à-dire uniquement avec ses enfants, sans cette présence et ce témoin qu’il était lui, cet inconnu qu’il représentait. C’était comme si, au lieu de lui dire un mot, de lui poser une question, elle lui avait délivré un soupir, un soupir qui, par ailleurs, n’avait été ni prolongé ni théâtral par exemple, mais naturel et profond, à savoir entièrement spontané, offert comme on offre une main et que, rien qu’en l’offrant, on te permet, au moins, la liberté de la serrer un peu, de monter ou de descendre à partir d’elle et, bien sûr, de l’embrasser.

Tradabordo a dit…

Il se rendait maintenant compte que la femme avait simplement soupiré ; il était presque sûr (et c’est pour cela qu’il ne voulait pas encore la regarder) qu’elle n’aurait pas soupiré si elle avait été seule dans ce bout [ou « coin » ?] du train, c’est-à-dire uniquement avec ses enfants, sans cette présence et ce témoin qu’il était [virgule] lui, cet inconnu qu’il représentait. C’était comme si, [supprime cette virgule] au lieu de lui dire un mot, de lui poser une question, elle lui avait délivré un soupir, un soupir qui, par ailleurs, n’avait été ni prolongé ni théâtral par exemple, mais naturel et profond, à savoir entièrement spontané, offert comme [« de même que », pour éviter un autre « comme » ? À toi de voir] on offre [« rend » ?] une main et que, rien qu’en l’offrant [en fonction, du coup], on te [ne généralise pas avec « tu »] permet, au moins, la liberté [« le loisir de » ?] de la serrer un peu, de monter ou de descendre à partir d’elle [? Pas sûre du sens] et, bien sûr, de l’embrasser.

Unknown a dit…

Il se rendait maintenant compte que la femme avait simplement soupiré ; il était presque sûr (et c’est pour cela qu’il ne voulait pas encore la regarder) qu’elle n’aurait pas soupiré si elle avait été seule dans ce coin du train, c’est-à-dire uniquement avec ses enfants, sans cette présence et ce témoin qu’il était, lui, cet inconnu qu’il représentait. C’était comme si au lieu de lui dire un mot, de lui poser une question, elle lui avait délivré un soupir, un soupir qui, par ailleurs, n’avait été ni prolongé ni théâtral par exemple, mais naturel et profond, à savoir entièrement spontané, offert de même qu’on offre une main et que, rien qu’en l’offrant, on vous permet, au moins, le loisir de la serrer un peu, de monter avec elle ou de descendre avec elle et, bien sûr, de l’embrasser.

Tradabordo a dit…

Il se rendait maintenant compte que la femme avait simplement soupiré ; il était presque sûr (et c’est pour cela qu’il ne voulait pas encore la regarder) qu’elle n’aurait pas soupiré si elle avait été seule dans ce coin du train, c’est-à-dire uniquement avec ses enfants, sans cette présence et ce témoin qu’il était, lui, cet inconnu qu’il représentait. C’était comme si au lieu de lui dire un mot, de lui poser une question, elle lui avait délivré un soupir, un soupir qui, par ailleurs, n’avait été ni prolongé ni théâtral par exemple, mais naturel et profond, à savoir entièrement spontané, offert de même qu’on offre une main et que, rien qu’en l’offrant, on vous permet [zut, « permet » ne va pas bien avec « le loisir » / « laisse » ?], au moins [avance-le… pour moins « virguler »], le loisir de la serrer un peu, de monter avec elle ou de descendre avec elle et, bien sûr, de l’embrasser.

Unknown a dit…

Il se rendait maintenant compte que la femme avait simplement soupiré ; il était presque sûr (et c’est pour cela qu’il ne voulait pas encore la regarder) qu’elle n’aurait pas soupiré si elle avait été seule dans ce coin du train, c’est-à-dire uniquement avec ses enfants, sans cette présence et ce témoin qu’il était, lui, cet inconnu qu’il représentait. C’était comme si au lieu de lui dire un mot, de lui poser une question, elle lui avait délivré un soupir, un soupir qui, par ailleurs, n’avait été ni prolongé ni théâtral par exemple, mais naturel et profond, à savoir entièrement spontané, offert de même qu’on offre une main et que, rien qu’en l’offrant, au moins on vous laisse le loisir de la serrer un peu, de monter avec elle ou de descendre avec elle et, bien sûr, de l’embrasser.

Tradabordo a dit…

Il se rendait maintenant compte que la femme avait simplement soupiré ; il était presque sûr (et c’est pour cela qu’il ne voulait pas encore la regarder) qu’elle n’aurait pas soupiré si elle avait été seule dans ce coin du train, c’est-à-dire uniquement avec ses enfants, sans cette présence et ce témoin qu’il était, lui, cet inconnu qu’il représentait. C’était comme si au lieu de lui dire un mot, de lui poser une question, elle lui avait délivré un soupir, un soupir qui, par ailleurs, n’avait été ni prolongé ni théâtral par exemple, mais naturel et profond, à savoir entièrement spontané, offert de même qu’on offre une main et que, rien qu’en l’offrant, au moins on vous laisse le loisir de la serrer un peu, de monter avec elle ou de descendre avec elle et, bien sûr, de l’embrasser.

OK.