lundi 19 septembre 2016

Projet Chloé T. 3 – phrases 325-331

–No. Me acerqué a la acera, donde había quedado tirado el frasco de tinte blanco olvidado por los tombos. Lo tomé y completé la frase que no le habían dejado terminar a Aleh. Cada letra la escribía apretando con fuerza, salpicando mi chompa y mi pantalón plomo de colegio, manchando el piso con gotas blancas, como si reemplazaran las lágrimas que no se atrevían a caer de mis ojos. Cuando terminé de escribir: “No veo la hora de cometer un acto irremediable”, me fui con la sensación de haber llegado a putamadre.
–Puffff, causa, qué fuerte esa cuestión ¿Y por qué me cuentas todo esto?

Traduction temporaire :
— Non. Je me suis approché du trottoir, où était restée la bombe de peinture blanche balancée et oubliée par les flics. Je l’ai prise et j’ai complété la phrase qu’ils avaient empêché Aleh de terminer. Je formais chaque lettre en appuyant fort, éclaboussant mon gilet et mon pantalon gris du lycée, tachant le sol de gouttes blanches, comme si elles remplaçaient les larmes qui n’osaient pas couler de mes yeux. Quand j’ai fini d’écrire « Il me tarde de commettre un acte irrémédiable », je suis parti, avec la sensation d’être arrivé à putain de bout du monde.
— Pfff, mon pote, c’est une histoire de dingue. Pourquoi tu me racontes tout ça ?

4 commentaires:

Mme B. a dit…

— Non. Je me suis approché du trottoir, où avait été jetée la bombe de peinture oubliée par les flics. Je l’ai prise et j’ai complété la phrase qu’ils avaient empêché Aleh de terminer. Je formais chaque lettre en appuyant fort, éclaboussant mon gilet et mon pantalon gris du lycée, tachant le sol de gouttes blanches, comme si elles remplaçaient les larmes qui n’osaient pas couler de mes yeux. Quand j’ai fini d’écrire « Il me tarde de commettre un acte irrémédiable », je suis parti avec la sensation d’être arrivé à putain de bout du monde.
— Pfff, mon pote, ça alors, quelle histoire. Pourquoi tu me racontes tout ça ?

Tradabordo a dit…

— Non. Je me suis approché du trottoir, où avait été jetée [texte ?] la bombe de peinture [« blanco » ?] oubliée par les flics. Je l’ai prise et j’ai complété la phrase qu’ils avaient empêché Aleh de terminer. Je formais chaque lettre en appuyant fort, éclaboussant mon gilet et mon pantalon gris du lycée, tachant le sol de gouttes blanches, comme si elles remplaçaient les larmes qui n’osaient pas couler de mes yeux. Quand j’ai fini d’écrire « Il me tarde de commettre un acte irrémédiable », je suis parti [virgule ?] avec la sensation d’être arrivé à putain de bout du monde.
— Pfff, mon pote, ça alors, quelle histoire [naturel ?]. Pourquoi tu me racontes tout ça ?

Mme B. a dit…

— Non. Je me suis approché du trottoir, où était restée la bombe de peinture blanche balancée et oubliée par les flics. Je l’ai prise et j’ai complété la phrase qu’ils avaient empêché Aleh de terminer. Je formais chaque lettre en appuyant fort, éclaboussant mon gilet et mon pantalon gris du lycée, tachant le sol de gouttes blanches, comme si elles remplaçaient les larmes qui n’osaient pas couler de mes yeux. Quand j’ai fini d’écrire « Il me tarde de commettre un acte irrémédiable », je suis parti, avec la sensation d’être arrivé à putain de bout du monde.
— Pfff, mon pote, c’est une histoire de dingue. Pourquoi tu me racontes tout ça ?

Tradabordo a dit…

— Non. Je me suis approché du trottoir, où était restée la bombe de peinture blanche balancée et oubliée par les flics. Je l’ai prise et j’ai complété la phrase qu’ils avaient empêché Aleh de terminer. Je formais chaque lettre en appuyant fort, éclaboussant mon gilet et mon pantalon gris du lycée, tachant le sol de gouttes blanches, comme si elles remplaçaient les larmes qui n’osaient pas couler de mes yeux. Quand j’ai fini d’écrire « Il me tarde de commettre un acte irrémédiable », je suis parti, avec la sensation d’être arrivé à putain de bout du monde.
— Pfff, mon pote, c’est une histoire de dingue. Pourquoi tu me racontes tout ça ?

OK.