samedi 10 septembre 2016

Projet Justine / Elena – texte 43

Retrato de mujer con luz

Un viento súbito le eriza la piel, un viento frío como el cristal que cubre esa foto que besó antes de salir. Camina por prescripción médica, no le agrada el ejercicio y lo hace con pasos rápidos y la cabeza gacha.
—Señora, ¿dónde queda el teatro lírico? —pregunta una joven—. Es por lo del concurso —agrega, atropellándose con las palabras, como si ofrecer una explicación fuese más un deber que un gesto de cortesía.
Por su mala costumbre de caminar con la vista fija en el suelo, poco ha faltado para que tropiece con esta aspirante al ballet oficial —el porte de la chica, su delicada elegancia y el cabello prolijamente recogido en un rodete así lo indican—. A punto de enfrascarse en una serie de indicaciones engorrosas, toma otra decisión.
—Te acompaño.
Desde que aquello sucediera, no es la primera vez que resuelve acercarse a otra persona para luego, casi de inmediato, arrepentirse. Sin embargo, ahora se descubre escuchando con agrado esta voz que, con simpático acento norteño, narra el afán del padre que quedó, allá en Jujuy, prendiendo velas a la santa patrona para que interceda a su favor. La imagen de aquellos ruegos encendidos la llenan de ternura, piensa que forma un par perfecto con esta criatura de luz. Llegadas a destino, luego de haber caminado quince cuadras en su compañía, por un momento siente el impulso de despedirse con un abrazo, desearle lo mejor; pero el desánimo gana la partida y sólo esboza una sonrisa triste, oscura como la poza donde la sumergió aquella ausencia, una sonrisa que no puede sonreír. En ese momento, ubicado en la acera de enfrente, alguien toma una fotografía a la entrada, magnífica, del teatro. Fotografía que tres meses después, bajo el título “Retrato de bailarina con sombra” recibirá la primera mención en un concurso de cierto prestigio.

Traduction temporaire :
Portrait d'une femme avec lumière

Un vent soudain lui hérisse la peau, un vent froid comme le verre qui protège la photo qu'elle a embrassée avant de sortir. Elle marche sur ordre de son médecin, elle n'aime pas l'exercice et s'y livre à pas rapides et tête baissée.
— Madame, où se trouve l'opéra ? demande une jeune fille. C'est pour le concours, ajoute-t-elle, en bafouillant, comme si offrir une explication était davantage un devoir qu'une marque de politesse.
À cause de la mauvaise habitude qu'elle a de marcher en regardant par terre, il s'en est fallu de peu pour qu'elle se cogne dans l'aspirante au ballet officiel. L'allure de cette jeune fille, son élégance délicate et ses cheveux ramassés en un gros chignon, le prouvent. Sur le point de se lancer dans une série d'indications ennuyeuses, elle prend une autre décision.
— Je t'accompagne.
Depuis que cela s'est produit, ce n'est pas la première fois qu'elle décide d'approcher quelqu'un, pour ensuite, presque aussitôt, le regretter. Cependant, elle se surprend maintenant à entendre avec plaisir cette voix qui, teintée d'un sympathique accent du Nord, raconte le souhait de ce père resté là-bas, à Jujuy, en train d'allumer des bougies à la Sainte Patronne, pour qu'elle intercède en sa faveur. L'image de ces prières illuminées l'emplissent de tendresse, elle imagine un duo parfait avec cette créature de lumière.Arrivées à destination, après avoir parcouru cent cinquante mètres en sa compagnie, elle est tentée, l'espace d'un instant, de prendre congé en l'étreignant, de lui souhaiter le meilleur ; mais le découragement l'emporte. Elle n'esquisse qu'un sourire triste, sombre comme la mare où l'a plongée cette absence. Un sourire qui ne peut pas sourire. Au même moment, posté sur le trottoir d'en face, quelqu'un prend une photo à l'entrée, magnifique, du théâtre. Trois mois plus tard, cette photo portant la légende « Portrait de ballerine avec ombre » recevra le premier prix d'un concours prestigieux.

24 commentaires:

Tradabordo a dit…

Il faut qu'on soit plus précises dans le fonctionnement – pour le texte précédent, j'avais oublié de coller un bout.

Pour commencer, faites ça :

Retrato de mujer con luz


Un viento súbito le eriza la piel, un viento frío como el cristal que cubre esa foto que besó antes de salir. Camina por prescripción médica, no le agrada el ejercicio y lo hace con pasos rápidos y la cabeza gacha.
—Señora, ¿dónde queda el teatro lírico? —pregunta una joven—. Es por lo del concurso —agrega, atropellándose con las palabras, como si ofrecer una explicación fuese más un deber que un gesto de cortesía.

Justine a dit…

Portrait d'une femme lumineuse

Un vent soudain lui hérisse la peau, un vent froid comme le verre qui protège la photo qu'elle a embrassée avant de sortir. Elle marche sur ordre de son médecin, elle n'aime pas l'exercice et s'y livre à pas rapides et tête baissée.
— Madame, où se trouve l'opéra ? demande une jeune fille. C'est pour le concours, ajoute-t-elle – les mots se bousculaient, comme si offrir une explication était davantage un devoir qu'une marque de politesse.

Tradabordo a dit…

Portrait d'une femme lumineuse [texte ?]

Un vent soudain lui hérisse la peau, un vent froid comme le verre qui protège la photo qu'elle a embrassée avant de sortir. Elle marche sur ordre de son médecin, elle n'aime pas l'exercice et s'y livre à pas rapides et tête baissée.
— Madame, où se trouve l'opéra ? demande une jeune fille. C'est pour le concours, ajoute-t-elle – [virgule] les mots se bousculaient [texte ?], comme si offrir une explication était davantage un devoir qu'une marque de politesse.

Elena a dit…

Retrato de mujer con luz

Un viento súbito le eriza la piel, un viento frío como el cristal que cubre esa foto que besó antes de salir. Camina por prescripción médica, no le agrada el ejercicio y lo hace con pasos rápidos y la cabeza gacha.
Portrait d'une femme avec lumière

Un vent soudain lui hérisse la peau, un vent froid comme le verre qui protège la photo qu'elle a embrassée avant de sortir. Elle marche sur ordre de son médecin, elle n'aime pas l'exercice et s'y livre à pas rapides et tête baissée.

—Señora, ¿dónde queda el teatro lírico? —pregunta una joven—. Es por lo del concurso —agrega, atropellándose con las palabras, como si ofrecer una explicación fuese más un deber que un gesto de cortesía.

— Madame, où se trouve l'opéra ? demande une jeune fille. C'est pour le concours, ajoute-t-elle, en bafouillant, comme si offrir une explication était davantage un devoir qu'une marque de politesse.

Tradabordo a dit…

Portrait d'une femme avec lumière

Un vent soudain lui hérisse la peau, un vent froid comme le verre qui protège la photo qu'elle a embrassée avant de sortir. Elle marche sur ordre de son médecin, elle n'aime pas l'exercice et s'y livre à pas rapides et tête baissée.
— Madame, où se trouve l'opéra ? demande une jeune fille. C'est pour le concours, ajoute-t-elle, en bafouillant, comme si offrir une explication était davantage un devoir qu'une marque de politesse.

OK.

Justine ?

Justine a dit…

Portrait d'une femme avec lumière

Un vent soudain lui hérisse la peau, un vent froid comme le verre qui protège la photo qu'elle a embrassée avant de sortir. Elle marche sur ordre de son médecin, elle n'aime pas l'exercice et s'y livre à pas rapides et tête baissée.
— Madame, où se trouve l'opéra ? demande une jeune fille. C'est pour le concours, ajoute-t-elle, en bafouillant, comme si offrir une explication était davantage un devoir qu'une marque de politesse.

OK.

Por su mala costumbre de caminar con la vista fija en el suelo, poco ha faltado para que tropiece con esta aspirante al ballet oficial —el porte de la chica, su delicada elegancia y el cabello prolijamente recogido en un rodete así lo indican—. A punto de enfrascarse en una serie de indicaciones engorrosas, toma otra decisión.
—Te acompaño.

À cause de la mauvaise habitude qu'elle a de marcher en regardant par terre, il s'en est fallu de peu pour qu'elle se cogne dans l'aspirante au ballet officiel, l'allure de cette jeune fille, son élégance délicate et ses cheveux ramassés en un gros chignon, le révèlent [pour éviter « indiquent / indications »] . Sur le point de se lancer dans une série d'indications ennuyeuses, elle prend une autre décision.
— Je t'accompagne.

Justine a dit…

Portrait d'une femme avec lumière

Un vent soudain lui hérisse la peau, un vent froid comme le verre qui protège la photo qu'elle a embrassée avant de sortir. Elle marche sur ordre de son médecin, elle n'aime pas l'exercice et s'y livre à pas rapides et tête baissée.
— Madame, où se trouve l'opéra ? demande une jeune fille. C'est pour le concours, ajoute-t-elle, en bafouillant, comme si offrir une explication était davantage un devoir qu'une marque de politesse.

OK.

Por su mala costumbre de caminar con la vista fija en el suelo, poco ha faltado para que tropiece con esta aspirante al ballet oficial —el porte de la chica, su delicada elegancia y el cabello prolijamente recogido en un rodete así lo indican—. A punto de enfrascarse en una serie de indicaciones engorrosas, toma otra decisión.
—Te acompaño.

À cause de la mauvaise habitude qu'elle a de marcher en regardant par terre, il s'en est fallu de peu pour qu'elle se cogne dans l'aspirante au ballet officiel, l'allure de cette jeune fille, son élégance délicate et ses cheveux ramassés en un gros chignon, le révèlent [pour éviter « indiquent / indications »] . Sur le point de se lancer dans une série d'indications ennuyeuses, elle prend une autre décision.
— Je t'accompagne.

Tradabordo a dit…

Por su mala costumbre de caminar con la vista fija en el suelo, poco ha faltado para que tropiece con esta aspirante al ballet oficial —el porte de la chica, su delicada elegancia y el cabello prolijamente recogido en un rodete así lo indican—. A punto de enfrascarse en una serie de indicaciones engorrosas, toma otra decisión.
—Te acompaño.

À cause de la mauvaise habitude qu'elle a de marcher en regardant par terre, il s'en est fallu de peu pour qu'elle se cogne dans l'aspirante au ballet officiel, [point] l'allure de cette jeune fille, son élégance délicate et ses cheveux ramassés en un gros chignon, le révèlent [peu clair]. Sur le point de se lancer dans une série d'indications ennuyeuses, elle prend une autre décision.
— Je t'accompagne.

Justine a dit…

À cause de la mauvaise habitude qu'elle a de marcher en regardant par terre, il s'en est fallu de peu pour qu'elle se cogne dans l'aspirante au ballet officiel. L'allure de cette jeune fille, son élégance délicate et ses cheveux ramassés en un gros chignon, le prouvent. Sur le point de se lancer dans une série d'indications ennuyeuses, elle prend une autre décision.
— Je t'accompagne.

Tradabordo a dit…

À cause de la mauvaise habitude qu'elle a de marcher en regardant par terre, il s'en est fallu de peu pour qu'elle se cogne dans l'aspirante au ballet officiel. L'allure de cette jeune fille, son élégance délicate et ses cheveux ramassés en un gros chignon, le prouvent. Sur le point de se lancer dans une série d'indications ennuyeuses, elle prend une autre décision.
— Je t'accompagne.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Desde que aquello sucediera, no es la primera vez que resuelve acercarse a otra persona para luego, casi de inmediato, arrepentirse.

Depuis que cela s'est produit, ce n'est pas la première fois qu'elle décide d'approcher quelqu'un pour ensuite, presque aussitôt, le regretter.

Sin embargo, ahora se descubre escuchando con agrado esta voz que, con simpático acento norteño, narra el afán del padre que quedó, allá en Jujuy, prendiendo velas a la santa patrona para que interceda a su favor.

Cependant, elle se surprend maintenant à entendre avec plaisir cette voix qui, avec un sympathique accent du Nord, raconte le souhait de ce père resté là-bas, à Jujuy, en train d'allumer des bougies à la Sainte Patronne, pour qu'elle intercède en sa faveur.

La imagen de aquellos ruegos encendidos la llenan de ternura, piensa que forma un par perfecto con esta criatura de luz.

L'image de ces prières illuminées la comblent de tendresse, elle imagine un duo parfait avec cette créature de lumière

Tradabordo a dit…

Desde que aquello sucediera, no es la primera vez que resuelve acercarse a otra persona para luego, casi de inmediato, arrepentirse.

Depuis que cela s'est produit, ce n'est pas la première fois qu'elle décide d'approcher quelqu'un [virgule ?] pour ensuite, presque aussitôt, le regretter.

Sin embargo, ahora se descubre escuchando con agrado esta voz que, con simpático acento norteño, narra el afán del padre que quedó, allá en Jujuy, prendiendo velas a la santa patrona para que interceda a su favor.

Cependant, elle se surprend maintenant à entendre avec plaisir cette voix qui, avec [tu en as un avant ; essaie de contourner] un sympathique accent du Nord, raconte le souhait de ce père resté là-bas, à Jujuy, en train d'allumer des bougies à la Sainte Patronne, pour qu'elle intercède en sa faveur.

La imagen de aquellos ruegos encendidos la llenan de ternura, piensa que forma un par perfecto con esta criatura de luz.

L'image de ces prières illuminées la comblent [« l'emplissent »] de tendresse, elle imagine un duo parfait avec cette créature de lumière [point]

Justine a dit…

Desde que aquello sucediera, no es la primera vez que resuelve acercarse a otra persona para luego, casi de inmediato, arrepentirse.

Depuis que cela s'est produit, ce n'est pas la première fois qu'elle décide d'approcher quelqu'un, pour ensuite, presque aussitôt, le regretter.

Sin embargo, ahora se descubre escuchando con agrado esta voz que, con simpático acento norteño, narra el afán del padre que quedó, allá en Jujuy, prendiendo velas a la santa patrona para que interceda a su favor.

Cependant, elle se surprend maintenant à entendre avec plaisir cette voix qui, teintée d'un sympathique accent du Nord, raconte le souhait de ce père resté là-bas, à Jujuy, en train d'allumer des bougies à la Sainte Patronne, pour qu'elle intercède en sa faveur.

La imagen de aquellos ruegos encendidos la llenan de ternura, piensa que forma un par perfecto con esta criatura de luz.

L'image de ces prières illuminées l'emplissent de tendresse, elle imagine un duo parfait avec cette créature de lumière.

Tradabordo a dit…

Depuis que cela s'est produit, ce n'est pas la première fois qu'elle décide d'approcher quelqu'un, pour ensuite, presque aussitôt, le regretter.

Sin embargo, ahora se descubre escuchando con agrado esta voz que, con simpático acento norteño, narra el afán del padre que quedó, allá en Jujuy, prendiendo velas a la santa patrona para que interceda a su favor.

Cependant, elle se surprend maintenant à entendre avec plaisir cette voix qui, teintée d'[vérifie quand même qu'on peut utiliser « teinter » dans ce contexte]un sympathique accent du Nord, raconte le souhait de ce père resté là-bas, à Jujuy, en train d'allumer des bougies à la Sainte Patronne, pour qu'elle intercède en sa faveur. L'image de ces prières illuminées l'emplissent de tendresse, elle imagine un duo parfait avec cette créature de lumière.

Justine a dit…

Vérification effectuée, avant de vous le proposer, « teinter » peut être utilisé dans ce contexte.

Depuis que cela s'est produit, ce n'est pas la première fois qu'elle décide d'approcher quelqu'un, pour ensuite, presque aussitôt, le regretter.

Sin embargo, ahora se descubre escuchando con agrado esta voz que, con simpático acento norteño, narra el afán del padre que quedó, allá en Jujuy, prendiendo velas a la santa patrona para que interceda a su favor.

Cependant, elle se surprend maintenant à entendre avec plaisir cette voix qui, teintée d'un sympathique accent du Nord, raconte le souhait de ce père resté là-bas, à Jujuy, en train d'allumer des bougies à la Sainte Patronne, pour qu'elle intercède en sa faveur. L'image de ces prières illuminées l'emplissent de tendresse, elle imagine un duo parfait avec cette créature de lumière.

Tradabordo a dit…

Depuis que cela s'est produit, ce n'est pas la première fois qu'elle décide d'approcher quelqu'un, pour ensuite, presque aussitôt, le regretter. Cependant, elle se surprend maintenant à entendre avec plaisir cette voix qui, teintée d'un sympathique accent du Nord, raconte le souhait de ce père resté là-bas, à Jujuy, en train d'allumer des bougies à la Sainte Patronne, pour qu'elle intercède en sa faveur. L'image de ces prières illuminées l'emplissent de tendresse, elle imagine un duo parfait avec cette créature de lumière.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.

Justine a dit…

Llegadas a destino, luego de haber caminado quince cuadras en su compañía, por un momento siente el impulso de despedirse con un abrazo, desearle lo mejor; pero el desánimo gana la partida y sólo esboza una sonrisa triste, oscura como la poza donde la sumergió aquella ausencia, una sonrisa que no puede sonreír. En ese momento, ubicado en la acera de enfrente, alguien toma una fotografía a la entrada, magnífica, del teatro. Fotografía que tres meses después, bajo el título “Retrato de bailarina con sombra” recibirá la primera mención en un concurso de cierto prestigio.


Arrivées à destination, après avoir parcouru cent cinquante mètres en sa compagnie, l'espace d'un instant, elle est tentée de prendre congé en l'étreignant, de lui souhaiter le meilleur ; mais le découragement gagne la partie. Elle n'esquisse qu'un sourire triste, noir comme la mare où l'a plongée cette absence, un sourire qui ne peut pas sourire. À ce moment-là, posté sur le trottoir d'en face, quelqu'un prend une photo à l'entrée, magnifique, du théâtre. Photo qui, trois mois plus tard, portant la légende « portrait de ballerine avec ombre », recevra le premier prix d'un concours prestigieux.

Tradabordo a dit…

Arrivées à destination, après avoir parcouru cent cinquante mètres en sa compagnie, l'espace d'un instant [mal placé ?], elle est tentée de prendre congé en l'étreignant, de lui souhaiter le meilleur ; mais le découragement gagne la partie [« l'emporte »]. Elle n'esquisse qu'un sourire triste, noir [texte ?] comme la mare où l'a plongée cette absence, [point ? J'hésite] un sourire qui ne peut pas sourire. À ce moment-là [nécessaire ?], posté sur le trottoir d'en face, quelqu'un prend une photo à l'entrée, magnifique, du théâtre. Photo qui [ou « cette photo » placé après ?], trois mois plus tard, portant la légende « portrait de ballerine avec ombre », recevra le premier prix d'un concours prestigieux.

Justine a dit…

Arrivées à destination, après avoir parcouru cent cinquante mètres en sa compagnie, elle est tentée, l'espace d'un instant, de prendre congé en l'étreignant, de lui souhaiter le meilleur ; mais le découragement l'emporte. Elle n'esquisse qu'un sourire triste, sombre comme la mare où l'a plongée cette absence. Un sourire qui ne peut pas sourire. Au même moment, posté sur le trottoir d'en face, quelqu'un prend une photo à l'entrée, magnifique, du théâtre. Trois mois plus tard, cette photo portant la légende « portrait de ballerine avec ombre », recevra le premier prix d'un concours prestigieux.

Tradabordo a dit…

Arrivées à destination, après avoir parcouru cent cinquante mètres en sa compagnie, elle est tentée, l'espace d'un instant, de prendre congé en l'étreignant, de lui souhaiter le meilleur ; mais le découragement l'emporte. Elle n'esquisse qu'un sourire triste, sombre comme la mare où l'a plongée cette absence. Un sourire qui ne peut pas sourire. Au même moment, posté sur le trottoir d'en face, quelqu'un prend une photo à l'entrée, magnifique, du théâtre. Trois mois plus tard, cette photo portant la légende « portrait de ballerine avec ombre », [j'hésite sur la virgule] recevra le premier prix d'un concours prestigieux.

Justine a dit…

Arrivées à destination, après avoir parcouru cent cinquante mètres en sa compagnie, elle est tentée, l'espace d'un instant, de prendre congé en l'étreignant, de lui souhaiter le meilleur ; mais le découragement l'emporte. Elle n'esquisse qu'un sourire triste, sombre comme la mare où l'a plongée cette absence. Un sourire qui ne peut pas sourire. Au même moment, posté sur le trottoir d'en face, quelqu'un prend une photo à l'entrée, magnifique, du théâtre. Trois mois plus tard, cette photo portant la légende « portrait de ballerine avec ombre » recevra le premier prix d'un concours prestigieux.

Tradabordo a dit…

Arrivées à destination, après avoir parcouru cent cinquante mètres en sa compagnie, elle est tentée, l'espace d'un instant, de prendre congé en l'étreignant, de lui souhaiter le meilleur ; mais le découragement l'emporte. Elle n'esquisse qu'un sourire triste, sombre comme la mare où l'a plongée cette absence. Un sourire qui ne peut pas sourire. Au même moment, posté sur le trottoir d'en face, quelqu'un prend une photo à l'entrée, magnifique, du théâtre. Trois mois plus tard, cette photo portant la légende « portrait de ballerine avec ombre » recevra le premier prix d'un concours prestigieux.

Elena ?

Elena a dit…

Majuscule au titre et OK ;-)

Arrivées à destination, après avoir parcouru cent cinquante mètres en sa compagnie, elle est tentée, l'espace d'un instant, de prendre congé en l'étreignant, de lui souhaiter le meilleur ; mais le découragement l'emporte. Elle n'esquisse qu'un sourire triste, sombre comme la mare où l'a plongée cette absence. Un sourire qui ne peut pas sourire. Au même moment, posté sur le trottoir d'en face, quelqu'un prend une photo à l'entrée, magnifique, du théâtre. Trois mois plus tard, cette photo portant la légende « Portrait de ballerine avec ombre » recevra le premier prix d'un concours prestigieux.