samedi 10 septembre 2016

Projet Justine / Elena – texte 44

Retrato de mujer con cadalso

Simona dibuja en el suelo emporcado de la caballeriza. Se vale de la punta aguzada de una vara de tintitaco, el árbol con la madera más dura de la región. Ella misma la aguzó, a lo largo de siete días, mientras recitaba para sí cierta letanía que su madre le enseñara. Cree, con fe de negra sana, joven, linda, que esas líneas garabateadas en la inmundicia le otorgarán el valor que necesita. Dos horas después, el amo se desangra encima de ella con la vara entre las vísceras. Con una fuerza que siente inhumana logra quitarse el peso del muerto, sin embargo el alivio no llega: ahora es el otro dibujo, el que no hizo, ése de ella colgando de la horca por negra hechicera y criminal, el que deslumbra sus ojos.
La amita prometió cuidarla, despistar a la policía del virrey. La amita a veces lloraba en horas de la noche por el mismo motivo que Simona lloraba a cualquier hora. Simona cree que la amita cumple sus promesas.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Portrait de femme avec échafaud

Simona dessine sur le sol crasseux de l'écurie. Elle utilise le bout pointu d'une branche de tintitaco, l'arbre au bois le plus dur de la région. Elle l'a aiguisée elle-même sept jours durant, tandis qu'elle récitait en son for intérieur une litanie que sa mère lui avait apprise.Avec une foi de Noire en bonne santé, jeune, jolie, elle croit que ces lignes gribouillées au milieu des immondices lui donneront le courage dont elle a besoin. Deux heures plus tard, le maître se vide de son sang sur elle, la branche plantée dans les viscères. Avec une force qui lui paraît inhumaine, elle réussit à se délester du poids du mort. Pourtant, le soulagement ne vient pas : à présent, c'est l'autre dessin, celui qu'elle n'a pas fait, la représentant elle, pendue au gibet de potence pour magie noire et criminelle, qui l'aveugle.
La maîtresse a promis de la protéger, de semer la police du Vice-roi. La maîtresse pleurait parfois la nuit pour la même raison qui faisait sans cesse pleurer Simona. Simona est persuadée que sa maîtresse tient parole.

20 commentaires:

Justine a dit…

Retrato de mujer con cadalso

Simona dibuja en el suelo emporcado de la caballeriza. Se vale de la punta aguzada de una vara de tintitaco, el árbol con la madera más dura de la región. Ella misma la aguzó, a lo largo de siete días, mientras recitaba para sí cierta letanía que su madre le enseñara.

Portrait de femme avec échafaud

Simona dessine sur le sol jonché de saletés de l'écurie. Elle utilise le bout pointu d'une branche de tintitaco, l'arbre au bois le plus dur de la région. Elle l'a aiguisée elle-même sept jours durant, tandis qu'elle récitait en son for intérieur une litanie que sa mère lui avait apprise.

Elena a dit…

"sol crasseux" ?

Tradabordo a dit…

Mettez-vous d'accord et proposez-moi une solution complète. Pas le temps de lire les versions alternatives, a fortiori quand je dois comparer pour me demander où devrait aller la seconde proposition.

Justine a dit…

Retrato de mujer con cadalso

Simona dibuja en el suelo emporcado de la caballeriza. Se vale de la punta aguzada de una vara de tintitaco, el árbol con la madera más dura de la región. Ella misma la aguzó, a lo largo de siete días, mientras recitaba para sí cierta letanía que su madre le enseñara.

Portrait de femme avec échafaud

Simona dessine sur le sol crasseux de l'écurie. Elle utilise le bout pointu d'une branche de tintitaco, l'arbre au bois le plus dur de la région. Elle l'a aiguisée elle-même sept jours durant, tandis qu'elle récitait en son for intérieur une litanie que sa mère lui avait apprise.

Tradabordo a dit…

Retrato de mujer con cadalso

Simona dibuja en el suelo emporcado de la caballeriza. Se vale de la punta aguzada de una vara de tintitaco, el árbol con la madera más dura de la región. Ella misma la aguzó, a lo largo de siete días, mientras recitaba para sí cierta letanía que su madre le enseñara.

Portrait de femme avec échafaud

Simona dessine sur le sol crasseux de l'écurie. Elle utilise le bout pointu d'une branche de tintitaco, l'arbre au bois le plus dur de la région. Elle l'a aiguisée elle-même sept jours durant, tandis qu'elle récitait en son for intérieur une litanie que sa mère lui avait apprise.

OK. J'enregistre.

Justine a dit…

Cree, con fe de negra sana, joven, linda, que esas líneas garabateadas en la inmundicia le otorgarán el valor que necesita. Dos horas después, el amo se desangra encima de ella con la vara entre las vísceras. Con una fuerza que siente inhumana logra quitarse el peso del muerto, sin embargo el alivio no llega: ahora es el otro dibujo, el que no hizo, ése de ella colgando de la horca por negra hechicera y criminal, el que deslumbra sus ojos.

Avec une foi de Noire en bonne santé, jeune, jolie, elle croit que ces lignes gribouillées au milieu des immondices lui donneront le courage dont elle a besoin. Deux heures plus tard, le maître se vide de son sang sur elle, la branche plantée dans les viscères. Avec une force qui lui paraît inhumaine, elle réussit à se délester du poids du mort, pourtant, le soulagement ne vient pas : à présent, c'est l'autre dessin, celui qu'elle n'a pas fait, la représentant elle pendue au gibet de potence pour magie noire et criminelle, qui l'aveugle.

Tradabordo a dit…

Avec une foi de Noire en bonne santé, jeune, jolie, elle croit que ces lignes gribouillées au milieu des immondices lui donneront le courage dont elle a besoin. Deux heures plus tard, le maître se vide de son sang sur elle, la branche plantée dans les viscères. Avec une force qui lui paraît inhumaine, elle réussit à se délester du poids du mort, [point ?] pourtant, le soulagement ne vient pas : à présent, c'est l'autre dessin, celui qu'elle n'a pas fait, la représentant elle [virgule] pendue au gibet de potence pour magie noire et criminelle, qui l'aveugle.

Justine a dit…

Avec une foi de Noire en bonne santé, jeune, jolie, elle croit que ces lignes gribouillées au milieu des immondices lui donneront le courage dont elle a besoin. Deux heures plus tard, le maître se vide de son sang sur elle, la branche plantée dans les viscères. Avec une force qui lui paraît inhumaine, elle réussit à se délester du poids du mort. Pourtant, le soulagement ne vient pas : à présent, c'est l'autre dessin, celui qu'elle n'a pas fait, la représentant elle, pendue au gibet de potence pour magie noire et criminelle, qui l'aveugle.

Justine a dit…

Avec une foi de Noire en bonne santé, jeune, jolie, elle croit que ces lignes gribouillées au milieu des immondices lui donneront le courage dont elle a besoin. Deux heures plus tard, le maître se vide de son sang sur elle, la branche plantée dans les viscères. Avec une force qui lui paraît inhumaine, elle réussit à se délester du poids du mort. Pourtant, le soulagement ne vient pas : à présent, c'est l'autre dessin, celui qu'elle n'a pas fait, la représentant elle, pendue au gibet de potence pour magie noire et criminelle, qui l'aveugle.

Tradabordo a dit…

Avec une foi de Noire en bonne santé, jeune, jolie, elle croit que ces lignes gribouillées au milieu des immondices lui donneront le courage dont elle a besoin. Deux heures plus tard, le maître se vide de son sang sur elle, la branche plantée dans les viscères. Avec une force qui lui paraît inhumaine, elle réussit à se délester du poids du mort. Pourtant, le soulagement ne vient pas : à présent, c'est l'autre dessin, celui qu'elle n'a pas fait, la représentant elle, pendue au gibet de potence pour magie noire et criminelle, qui l'aveugle.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.

Tradabordo a dit…

N'oubliez pas le petit bout manquant.

Elena a dit…

La amita prometió cuidarla, despistar a la policía del virrey.
La maîtresse a promis de la protéger, de semer la police du Vice-roi.

La amita a veces lloraba en horas de la noche por el mismo motivo que Simona lloraba a cualquier hora.
La maîtresse pleurait parfois la nuit pour les mêmes raisons dont* Simona pleurait à toute heure.
*pas sûre de la construction...

Simona cree que la amita cumple sus promesas.
Simona est persuadée que sa maîtresse tiendra parole.

Tradabordo a dit…

La maîtresse a promis de la protéger, de semer la police du Vice-roi.

La amita a veces lloraba en horas de la noche por el mismo motivo que Simona lloraba a cualquier hora.
La maîtresse pleurait parfois la nuit pour les mêmes raisons dont* [incorrect] Simona pleurait à toute [contournez « toute »] heure.
*pas sûre de la construction...

Simona cree que la amita cumple sus promesas.
Simona est persuadée que sa maîtresse tiendra [temps ?] parole.

Elena a dit…

La maîtresse a promis de la protéger, de semer la police du Vice-roi.

La amita a veces lloraba en horas de la noche por el mismo motivo que Simona lloraba a cualquier hora.
La maîtresse pleurait parfois la nuit pour le même motif qui faisait pleurer Simona à n'importe quelle heure.

Simona cree que la amita cumple sus promesas.
Simona est persuadée que sa maîtresse tient parole.

Tradabordo a dit…

La maîtresse a promis de la protéger, de semer la police du Vice-roi.

La amita a veces lloraba en horas de la noche por el mismo motivo que Simona lloraba a cualquier hora.
La maîtresse pleurait parfois la nuit pour le même motif [ce sera sans doute mieux avec « raison »] qui faisait pleurer Simona à n'importe quelle heure [« sans cesse »].

Simona est persuadée que sa maîtresse tient parole.

Justine a dit…

La maîtresse a promis de la protéger, de semer la police du Vice-roi.

La amita a veces lloraba en horas de la noche por el mismo motivo que Simona lloraba a cualquier hora.
La maîtresse pleurait parfois la nuit pour la même raison qui faisait sans cesse pleurer Simona.

Simona est persuadée que sa maîtresse tient parole.

Elena a dit…

La maîtresse a promis de la protéger, de semer la police du Vice-roi.

La amita a veces lloraba en horas de la noche por el mismo motivo que Simona lloraba a cualquier hora.
La maîtresse pleurait parfois la nuit pour la même raison qui faisait pleurer Simona sans cesse.

Simona est persuadée que sa maîtresse tient parole.

Tradabordo a dit…

La maîtresse a promis de la protéger, de semer la police du Vice-roi. La maîtresse pleurait parfois la nuit pour la même raison qui faisait sans cesse pleurer Simona. Simona est persuadée que sa maîtresse tient parole.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.