lundi 26 septembre 2016

Projet Justine / Elena – texte 45

Retrato de mujer con lastre

Inmovilizada bajo su peso, ni siquiera atina a voltear la cara por temor a que su movimiento lo provoque — caminaba con apremio hacia la parada del colectivo cuando eso se montó sobre su espalda—.
No hay a quien pedir ayuda, cae el sol y la calle está desierta.
Luego de un tiempo de espera, que ella sufre como si hubiese sido extraordinariamente largo, a lo lejos se distingue el colectivo que debía abordar. Los faros encendidos iluminan un caserío pobre.
El chofer observa a la mujer que está a pocos metros de la parada y aminora la marcha. Madura, de hombros caídos, tiene algo sobre la espalda. Una mochila, no. Algo vivo que se aferra a sus hombros y rodea su cintura como un niño. Sin embargo, juraría que eso de ningún modo es un niño. Por raro que parezca, quizá sea un perro. Un perro negro. Tampoco. Extrañado al ver que ella, cada vez más encogida bajo su indescifrable acompañante, no hace el menor intento por detenerlo; cambia la marcha, acelera y sigue su camino.
—Mejor así —razona.
Razona con prudencia: mejor no detenerse, mejor alejarse cuanto antes, este barrio de extramuros es un sitio peligroso.

Traduction temporaire :

Portrait d'une femme avec du lest

Immobilisée sous son poids, elle n'arrive même pas à tourner la tête, craignant de le provoquer au moindre mouvement — elle marchait d'un pas pressé vers l'arrêt de bus quand cela a grimpé sur son dos.
Il n'y a personne à qui demander de l'aide, le soleil se couche et la rue est déserte.
Après un temps d'attente qu'elle endure comme s'il avait été extraordinairement long, elle aperçoit, au loin, le bus dans lequel elle devait monter. Les phares allumés éclairent un hameau pauvre. Le chauffeur observe la femme, à quelques mètres de l'arrêt, et ralentit. D'âge mûr, les épaules tombantes, elle a quelque chose sur le dos. Un sac à dos. Non. Quelque chose de vivant qui s’agrippe à ses épaules et entoure sa taille, comme un enfant. Aussi étrange qu'il y paraisse, peut-être est-ce un chien. Un chien noir. Non plus. Étonné de voir qu'elle est de plus en plus voûtée sous son indéchiffrable accompagnateur, mais n'essaie pas d'empêcher cela, il change de vitesse, accélère et reprend sa route.
— C'est mieux comme ça, pense-t-il. Il raisonne avec prudence : mieux vaut ne pas s'arrêter, s'éloigner le plus vite possible ; ce quartier extra-muros est un endroit dangereux.

19 commentaires:

Justine a dit…

Retrato de mujer con lastre

Inmovilizada bajo su peso, ni siquiera atina a voltear la cara por temor a que su movimiento lo provoque — caminaba con apremio hacia la parada del colectivo cuando eso se montó sobre su espalda—. No hay a quien pedir ayuda, cae el sol y la calle está desierta.

Portrait d'une femme avec du lest

Immobilisée sous son poids, elle n'arrive même pas à tourner la tête, craignant de le provoquer au moindre mouvement. Elle marchait d'un pas pressé en direction de l'arrêt de bus quand cela a grimpé sur son dos. Il n'y a personne à qui demander de l'aide, le soleil tombe et la rue est déserte.

Elena a dit…

Je coïncide avec Justine.

Tradabordo a dit…

Inmovilizada bajo su peso, ni siquiera atina a voltear la cara por temor a que su movimiento lo provoque — caminaba con apremio hacia la parada del colectivo cuando eso se montó sobre su espalda—. No hay a quien pedir ayuda, cae el sol y la calle está desierta.

Portrait d'une femme avec du lest

Immobilisée sous son poids, elle n'arrive même pas à tourner la tête, craignant de le provoquer au moindre mouvement. [et le tiret de la V.O. ?] Elle marchait d'un pas pressé en direction de [« vers » ?] l'arrêt de bus quand cela a grimpé sur son dos. Il n'y a personne à qui demander de l'aide, le soleil tombe [« se couche » ?] et la rue est déserte.

Justine a dit…

Retrato de mujer con lastre

Inmovilizada bajo su peso, ni siquiera atina a voltear la cara por temor a que su movimiento lo provoque — caminaba con apremio hacia la parada del colectivo cuando eso se montó sobre su espalda—. No hay a quien pedir ayuda, cae el sol y la calle está desierta.

Portrait d'une femme avec du lest

Immobilisée sous son poids, elle n'arrive même pas à tourner la tête, craignant de le provoquer au moindre mouvement — elle marchait d'un pas pressé vers l'arrêt de bus quand cela a grimpé sur son dos. Il n'y a personne à qui demander de l'aide, le soleil se couche et la rue est déserte.

Tradabordo a dit…



Retrato de mujer con lastre

Inmovilizada bajo su peso, ni siquiera atina a voltear la cara por temor a que su movimiento lo provoque — caminaba con apremio hacia la parada del colectivo cuando eso se montó sobre su espalda—. No hay a quien pedir ayuda, cae el sol y la calle está desierta.

Portrait d'une femme avec du lest

Immobilisée sous son poids, elle n'arrive même pas à tourner la tête, craignant de le provoquer au moindre mouvement — elle marchait d'un pas pressé vers l'arrêt de bus quand cela a grimpé sur son dos. Il n'y a personne à qui demander de l'aide, le soleil se couche et la rue est déserte.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.

Justine a dit…

Luego de un tiempo de espera, que ella sufre como si hubiese sido extraordinariamente largo, a lo lejos se distingue el colectivo que debía abordar. Los faros encendidos iluminan un caserío pobre. El chofer observa a la mujer que está a pocos metros de la parada y aminora la marcha. Madura, de hombros caídos, tiene algo sobre la espalda. Una mochila, no. Algo vivo que se aferra a sus hombros y rodea su cintura como un niño.

Après un temps d'attente qu'elle souffre comme s'il avait été extraordinairement long, elle aperçoit au loin le bus dans lequel elle devait monter. Les phares allumés éclairent un hameau pauvre. Le chauffeur observe la femme qui est à quelques mètres de l'arrêt et ralentit l'allure. Mâture, les épaules tombantes, elle a quelque chose sur le dos. Un sac à dos, non. Quelque chose de vivant qui s’agrippe à ses épaules et entoure sa taille, comme un enfant.

Tradabordo a dit…

Après un temps d'attente qu'elle souffre [???????????????] comme s'il avait été extraordinairement long, elle aperçoit au loin le bus dans lequel elle devait monter. Les phares allumés éclairent un hameau pauvre. Le chauffeur observe la femme qui est à quelques mètres de l'arrêt et ralentit l'allure. Mâture, les épaules tombantes, elle a quelque chose sur le dos. Un sac à dos, non. Quelque chose de vivant qui s’agrippe à ses épaules et entoure sa taille, comme un enfant.

Justine a dit…

Après un temps d'attente qu'elle supporte comme s'il avait été extraordinairement long, elle aperçoit au loin le bus dans lequel elle devait monter. Les phares allumés éclairent un hameau pauvre. Le chauffeur observe la femme qui est à quelques mètres de l'arrêt et ralentit l'allure. Mâture, les épaules tombantes, elle a quelque chose sur le dos. Un sac à dos, non. Quelque chose de vivant qui s’agrippe à ses épaules et entoure sa taille, comme un enfant.

Tradabordo a dit…

Après un temps d'attente qu'elle supporte [il y a mieux] comme s'il avait été extraordinairement long, elle aperçoit [virgule ? Comme vous voulez] au loin [idem] le bus dans lequel elle devait monter. Les phares allumés éclairent un hameau pauvre. Le chauffeur observe la femme qui est [ou avec une simple virgule ?] à quelques mètres de l'arrêt [virgule] et ralentit l'allure [nécessaire ?]. Mâture [mal dit], les épaules tombantes, elle a quelque chose sur le dos. Un sac à dos, [point ?] non. Quelque chose de vivant qui s’agrippe à ses épaules et entoure sa taille, comme un enfant.

Justine a dit…

Après un temps d'attente qu'elle subit comme s'il avait été extraordinairement long, elle aperçoit, au loin, le bus dans lequel elle devait monter. Les phares allumés éclairent un hameau pauvre. Le chauffeur observe la femme, à quelques mètres de l'arrêt, et ralentit. D'âge mûr, les épaules tombantes, elle a quelque chose sur le dos. Un sac à dos. Non. Quelque chose de vivant qui s’agrippe à ses épaules et entoure sa taille, comme un enfant.

Tradabordo a dit…

Après un temps d'attente qu'elle subit [« endure »] comme s'il avait été extraordinairement long, elle aperçoit, au loin, le bus dans lequel elle devait monter. Les phares allumés éclairent un hameau pauvre. Le chauffeur observe la femme, à quelques mètres de l'arrêt, et ralentit. D'âge mûr, les épaules tombantes, elle a quelque chose sur le dos. Un sac à dos. Non. Quelque chose de vivant qui s’agrippe à ses épaules et entoure sa taille, comme un enfant.

Justine a dit…

Après un temps d'attente qu'elle endure comme s'il avait été extraordinairement long, elle aperçoit, au loin, le bus dans lequel elle devait monter. Les phares allumés éclairent un hameau pauvre. Le chauffeur observe la femme, à quelques mètres de l'arrêt, et ralentit. D'âge mûr, les épaules tombantes, elle a quelque chose sur le dos. Un sac à dos. Non. Quelque chose de vivant qui s’agrippe à ses épaules et entoure sa taille, comme un enfant.

Tradabordo a dit…

Après un temps d'attente qu'elle endure comme s'il avait été extraordinairement long, elle aperçoit, au loin, le bus dans lequel elle devait monter. Les phares allumés éclairent un hameau pauvre. Le chauffeur observe la femme, à quelques mètres de l'arrêt, et ralentit. D'âge mûr, les épaules tombantes, elle a quelque chose sur le dos. Un sac à dos. Non. Quelque chose de vivant qui s’agrippe à ses épaules et entoure sa taille, comme un enfant.

OK.

Elena ?

Justine a dit…

Por raro que parezca, quizá sea un perro. Un perro negro. Tampoco. Extrañado al ver que ella, cada vez más encogida bajo su indescifrable acompañante, no hace el menor intento por detenerlo; cambia la marcha, acelera y sigue su camino. —Mejor así —razona. Razona con prudencia: mejor no detenerse, mejor alejarse cuanto antes, este barrio de extramuros es un sitio peligroso.

Aussi étrange qu'il y paraisse, peut-être est-ce un chien. Un chien noir. Non plus. Étonné de la voir de plus en plus voûtée sous son indéchiffrable accompagnateur sans rien faire pour l'arrêter, il change de vitesse, accélère et reprend sa route.
— C'est mieux comme ça, pense-t-elle. Il raisonne avec prudence : mieux vaut ne pas s'arrêter, s'éloigner le plus vite possible ; ce quartier extra-muros est un endroit dangereux.

Tradabordo a dit…

Por raro que parezca, quizá sea un perro. Un perro negro. Tampoco. Extrañado al ver que ella, cada vez más encogida bajo su indescifrable acompañante, no hace el menor intento por detenerlo; cambia la marcha, acelera y sigue su camino. —Mejor así —razona. Razona con prudencia: mejor no detenerse, mejor alejarse cuanto antes, este barrio de extramuros es un sitio peligroso.

Aussi étrange qu'il y paraisse, peut-être est-ce un chien. Un chien noir. Non plus. Étonné de la voir de plus en plus voûtée sous son indéchiffrable accompagnateur sans rien faire pour l'arrêter [texte ?], il change de vitesse, accélère et reprend sa route.
— C'est mieux comme ça, pense-t-elle. Il raisonne avec prudence : mieux vaut ne pas s'arrêter, s'éloigner le plus vite possible ; ce quartier extra-muros est un endroit dangereux.

Justine a dit…

Por raro que parezca, quizá sea un perro. Un perro negro. Tampoco. Extrañado al ver que ella, cada vez más encogida bajo su indescifrable acompañante, no hace el menor intento por detenerlo; cambia la marcha, acelera y sigue su camino. —Mejor así —razona. Razona con prudencia: mejor no detenerse, mejor alejarse cuanto antes, este barrio de extramuros es un sitio peligroso.

Aussi étrange qu'il y paraisse, peut-être est-ce un chien. Un chien noir. Non plus. Étonné de voir qu'elle est de plus en plus voûtée sous son indéchiffrable accompagnateur, mais n'essaie pas d'empêcher [pour contourner « arrêter »], cela, il change de vitesse, accélère et reprend sa route.
— C'est mieux comme ça, pense-t-il. Il raisonne avec prudence : mieux vaut ne pas s'arrêter, s'éloigner le plus vite possible ; ce quartier extra-muros est un endroit dangereux.

Tradabordo a dit…

Aussi étrange qu'il y paraisse, peut-être est-ce un chien. Un chien noir. Non plus. Étonné de voir qu'elle est de plus en plus voûtée sous son indéchiffrable accompagnateur, mais n'essaie pas d'empêcher cela, il change de vitesse, accélère et reprend sa route.
— C'est mieux comme ça, pense-t-il. Il raisonne avec prudence : mieux vaut ne pas s'arrêter, s'éloigner le plus vite possible ; ce quartier extra-muros est un endroit dangereux.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.