samedi 17 septembre 2016

Projet Sonita / Alexia – phrases 151-157

Pero me levanté, no sé cómo, quizás el veneno de la sangre mezclada con espuma de mar, y seguí. Y seguí sin ver a más nadie, no había gente, no había carros, en un cielo bajo flotaban los cadáveres, cuerpos ahogados. La red no me impedía moverme, pero a medida que avanzaba se iban enganchando: botellas, peces, revistas, circuitos, rocas, vestidos, animales molestos. Ese tipo de cosas iba arrastrando con mi cuerpo, que sin embargo ganaba en velocidad, como impulsado por una poderosa corriente submarina que era, al mismo tiempo, un impulso poderosamente sexual. Tuve deseos de desnudarme, pero de cierta forma ya estaba desnuda. Y sola. Y nadie me alcanzaría o se atrevería a alcanzarme mientras siguiera patinando sin más dirección que mí misma.

Traduction temporaire :
Je me suis quand même relevé, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin de mon sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'y accrochaient des bouteilles, des poissons, des magazines, des circuits, des cailloux, des robes, des animaux gênants. J'avais beau traîner ce genre de choses avec mon corps, je gagnais en vitesse, cependant, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu l'envie de me dévêtir, mais j'étais déjà nue, d'une certaine manière. Et seule. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

19 commentaires:

Sonita a dit…

Je me suis levé néanmoins, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin dans le sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Et j'ai continué sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais au fur et à mesure que j'avançais, s'accrochaient : des bouteilles, des poissons, des magazines, des circuits, des rochers, des robes, des animaux gênants. Je traînais avec mon corps ce genre de choses, je gagnais en vitesse cependant, comme s'il était mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu le désir de me dénuder, mais j'étais déjà nue [Aïe ! Je comprends pas pourquoi le narrateur passe au féminin ! Le "je" de la phrase précédente et qui est tombé, est un homme si j'ai bien compris... Et le pire, c'est que l'auteur maintient ce féminin un peu plus loin. Du coup, difficile de dire que c'est une coquille, non ? Je suis perdue, là !], d'une certaine manière. Et seule [idem]. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Tradabordo a dit…

Je me suis levé néanmoins [syntaxe], je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin dans le [?] sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué [ça s'enchaîne avec ce qui précède ? Vérifie]. Et j'ai continué sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais au fur et [nécessaire ?] à mesure que j'avançais, s'accrochaient : [fais sans les deux points] des bouteilles,


des poissons, des magazines, des circuits, des rochers, des robes, des animaux gênants. Je traînais avec mon corps ce genre de choses, je gagnais en vitesse cependant, comme s'il était mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu le désir de me dénuder, mais j'étais déjà nue [Aïe ! Je comprends pas pourquoi le narrateur passe au féminin ! Le "je" de la phrase précédente et qui est tombé, est un homme si j'ai bien compris... Et le pire, c'est que l'auteur maintient ce féminin un peu plus loin. Du coup, difficile de dire que c'est une coquille, non ? Je suis perdue, là !], d'une certaine manière. Et seule [idem]. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Sonita a dit…

Néanmoins, je me suis levé, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin du sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué [ça s'enchaîne avec ce qui précède ? Vérifie // Oui, le personnage qui tombe dans le passage précédent, maintenant se relève et continue son chemin]. Et j'ai continué sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'accrochaient des bouteilles,


des poissons, des magazines, des circuits, des rochers, des robes, des animaux gênants. Je traînais avec mon corps ce genre de choses, cependant, je gagnais en vitesse, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu le désir de me dénuder, mais j'étais déjà nue [Aïe ! Je comprends pas pourquoi le narrateur passe au féminin ! Le "je" de la phrase précédente et qui est tombé, est un homme si j'ai bien compris... Et le pire, c'est que l'auteur maintient ce féminin un peu plus loin. Du coup, difficile de dire que c'est une coquille, non ? Je suis perdue, là !], d'une certain.e manière. Et seule [idem]. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Tradabordo a dit…

Néanmoins [pas très naturel, étant donné le ton du texte], je me suis levé, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin du sang [je comprends pas / le sang de qui ? Confus] mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Et j'ai continué sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'accrochaient [mal placé dans la phrase… ou alors peut-être en ajoutant simplement un « y » ou « dedans »] des bouteilles,


des poissons, des magazines, des circuits, des rochers, des robes, des animaux gênants. Je traînais avec mon corps ce genre de choses, cependant, je gagnais en vitesse, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu le désir de me dénuder, mais j'étais déjà nue [Aïe ! Je comprends pas pourquoi le narrateur passe au féminin ! Le "je" de la phrase précédente et qui est tombé, est un homme si j'ai bien compris... Et le pire, c'est que l'auteur maintient ce féminin un peu plus loin. Du coup, difficile de dire que c'est une coquille, non ? Je suis perdue, là !], d'une certain.e manière. Et seule [idem]. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Sonita a dit…

Mais, je me suis relevé, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin de mon sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Et j'ai continué sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'y accrochaient des bouteilles,


des poissons, des magazines, des circuits, des rochers, des robes, des animaux gênants. Je traînais avec mon corps ce genre de choses, cependant, je gagnais en vitesse, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu le désir de me dénuder, mais j'étais déjà nu [Aïe ! Dans la V.O., on a "desnuda". Je comprends pas pourquoi le narrateur passe au féminin ! Le "je" de la phrase précédente et qui est tombé, est un homme si j'ai bien compris... Et le pire, c'est que l'auteur maintient ce féminin un peu plus loin. Du coup, difficile de dire que c'est une coquille, non ? Je suis perdue, là !], d'une certain.e manière. Et seul[idem]. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Tradabordo a dit…

Mais, je me suis relevé [passe par « quand même »], je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin de mon sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Et j'ai continué [supprime] sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'y accrochaient des bouteilles,

botellas, peces, revistas, circuitos, rocas, vestidos, animales molestos. Ese tipo de cosas iba arrastrando con mi cuerpo, que sin embargo ganaba en velocidad, como impulsado por una poderosa corriente submarina que era, al mismo tiempo, un impulso poderosamente sexual. Tuve deseos de desnudarme, pero de cierta forma ya estaba desnuda. Y sola. Y nadie me alcanzaría o se atrevería a alcanzarme mientras siguiera patinando sin más dirección que mí misma.

des poissons, des magazines, des circuits, des rochers [« cailloux », ici ?], des robes, des animaux gênants. Je traînais [passe par « j'avais beau »] avec mon corps ce genre de choses, cependant, je gagnais en vitesse, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu le désir de me dénuder, mais j'étais déjà nu [Aïe ! Dans la V.O., on a "desnuda". Je comprends pas pourquoi le narrateur passe au féminin ! Le "je" de la phrase précédente et qui est tombé, est un homme si j'ai bien compris... Et le pire, c'est que l'auteur maintient ce féminin un peu plus loin. Du coup, difficile de dire que c'est une coquille, non ? Je suis perdue, là !], d'une certain.e manière. Et seul[idem]. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Sonita a dit…

Je me suis quand même relevé, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin de mon sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'y accrochaient des bouteilles,

botellas, peces, revistas, circuitos, rocas, vestidos, animales molestos. Ese tipo de cosas iba arrastrando con mi cuerpo, que sin embargo ganaba en velocidad, como impulsado por una poderosa corriente submarina que era, al mismo tiempo, un impulso poderosamente sexual. Tuve deseos de desnudarme, pero de cierta forma ya estaba desnuda. Y sola. Y nadie me alcanzaría o se atrevería a alcanzarme mientras siguiera patinando sin más dirección que mí misma.

des poissons, des magazines, des circuits, des cailloux, des robes, des animaux gênants. J'avais beau traîner ce genre de choses avec mon corps, je gagnais en vitesse, cependant, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu le désir de me dénuder, mais j'étais déjà nu [Aïe ! Dans la V.O., on a "desnuda". Je comprends pas pourquoi le narrateur passe au féminin ! Le "je" de la phrase précédente et qui est tombé, est un homme si j'ai bien compris... Et le pire, c'est que l'auteur maintient ce féminin un peu plus loin. Du coup, difficile de dire que c'est une coquille, non ? Je suis perdue, là !], d'une certain.e manière. Et seul[idem]. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Tradabordo a dit…

Je me suis quand même relevé, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin de mon sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'y accrochaient des bouteilles,

Ese tipo de cosas iba arrastrando con mi cuerpo, que sin embargo ganaba en velocidad, como impulsado por una poderosa corriente submarina que era, al mismo tiempo, un impulso poderosamente sexual. Tuve deseos de desnudarme, pero de cierta forma ya estaba desnuda. Y sola. Y nadie me alcanzaría o se atrevería a alcanzarme mientras siguiera patinando sin más dirección que mí misma.

des poissons, des magazines, des circuits, des cailloux, des robes, des animaux gênants. J'avais beau traîner ce genre de choses avec mon corps, je gagnais en vitesse, cependant, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu le désir [avec « envie », ça suffira] de me dénuder, mais j'étais déjà nu [Aïe ! Dans la V.O., on a "desnuda". Je comprends pas pourquoi le narrateur passe au féminin ! Le "je" de la phrase précédente et qui est tombé, est un homme si j'ai bien compris... Et le pire, c'est que l'auteur maintient ce féminin un peu plus loin. Du coup, difficile de dire que c'est une coquille, non ? Je suis perdue, là ! // demande à Elena], d'une certain.e manière. Et seul[idem]. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Elena a dit…

Sonita, dans l'extrait d'avant, rien ne permet d'affirmer que le narrateur est un garçon, donc : pas de coquille, c'est une fille... :
Sonreí. Le dije el nombre. Así nació Skate Fiction Days. Una vez, digamos que una vez me puse un par de patines y salí a buscarla. A perseguirla. Con una red. Aunque no había pensado qué hacer con ella después de tirarle una red. Rodé por la ciudad, el mal tiempo de la ciudad. Un ciclón empujaba gigantes olas del Caribe. Todo estaba inundándose. De pronto la vi cruzar frente a mí. Me vio, me invitó a seguirla moviendo el dedo índice como anzuelo y desapareció tras una esquina, en el aire o en el agua. Fui por ella lo más rápido que pude, pero ya había perdido la visión. Solté la red y caí al suelo estrepitosamente: me partí la cabeza, las costillas, las dos rótulas. Yo no sé patinar.

Tradabordo a dit…

Merci, Elena.

Sonita a dit…

Merci, Elena, mais non, justement, j'ai repris la lecture (en français) de ce qui a déjà été traduit et le narrateur, ce "je" est un homme, et ces passages où le narrateur " voit" cette fille sont éparpillés au long de la nouvelle qui prend alors toute sa signification de "cuento" puisqu'il y a deux histoires qui sont racontées : d'une part, celle de l'organisation de l'événement autour de Stephen King et, d'autre part, celle de la vision de cette fille ou femme.
Je suis quasiment sûre que le "je" est un homme.
Mais, Caroline, pourrais-tu m'envoyer la V.O. de cette nouvelle, stp ? Tu m'as seulement envoyé la partie de la nouvelle qui restait à traduire lorsque je l'ai reprise. Je pense qu'une lecture complète de la V.O. m'aidera... Merci !

:-)

Tradabordo a dit…

OK. Je t'envoie ça.

Elena a dit…

Oui, j'ai relu ce qui a été traduit, et en effet, c'est un homme, mais je pense qu'il devient la fille. Tu confirmeras en fonction de la suite. Il y a plusieurs signes qu'il est un peu dérangé, pour ainsi dire.

Sonita a dit…

Effectivement, tu as raison, Elena ! Le narrateur est aussi une femme, par moments ! La suite le confirme. Merci :-)

***
Je me suis quand même relevé, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin de mon sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'y accrochaient des bouteilles, des poissons, des magazines, des circuits, des cailloux, des robes, des animaux gênants. J'avais beau traîner ce genre de choses avec mon corps, je gagnais en vitesse, cependant, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu l'envie de me dénuder, mais j'étais déjà nue, d'une certaine manière. Et seule. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Tradabordo a dit…

Je me suis quand même relevé, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin de mon sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'y accrochaient des bouteilles, des poissons, des magazines, des circuits, des cailloux, des robes, des animaux gênants. J'avais beau traîner ce genre de choses avec mon corps, je gagnais en vitesse, cependant, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu l'envie de me dénuder [« dévêtir »], mais j'étais déjà nue, d'une certaine manière. Et seule. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Sonita a dit…

Je me suis quand même relevé, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin de mon sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'y accrochaient des bouteilles, des poissons, des magazines, des circuits, des cailloux, des robes, des animaux gênants. J'avais beau traîner ce genre de choses avec mon corps, je gagnais en vitesse, cependant, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu l'envie de me dêvetir, mais j'étais déjà nue, d'une certaine manière. Et seule. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Tradabordo a dit…

Je me suis quand même relevé, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin de mon sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'y accrochaient des bouteilles, des poissons, des magazines, des circuits, des cailloux, des robes, des animaux gênants. J'avais beau traîner ce genre de choses avec mon corps, je gagnais en vitesse, cependant, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu l'envie de me dêvetir [ortho], mais j'étais déjà nue, d'une certaine manière. Et seule. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Sonita a dit…

Je me suis quand même relevé, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin de mon sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'y accrochaient des bouteilles, des poissons, des magazines, des circuits, des cailloux, des robes, des animaux gênants. J'avais beau traîner ce genre de choses avec mon corps, je gagnais en vitesse, cependant, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu l'envie de me dévêtir, mais j'étais déjà nue, d'une certaine manière. Et seule. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

Tradabordo a dit…

Je me suis quand même relevé, je ne sais pas comment, peut-être grâce au venin de mon sang mélangé à l'écume de la mer, et j'ai continué. Sans voir personne d'autre, il n'y avait personne, il n'y avait pas de voitures, les cadavres flottaient sous un ciel bas, des corps noyés. Le filet ne m'empêchait pas de bouger, mais à mesure que j'avançais, s'y accrochaient des bouteilles, des poissons, des magazines, des circuits, des cailloux, des robes, des animaux gênants. J'avais beau traîner ce genre de choses avec mon corps, je gagnais en vitesse, cependant, comme si j'étais mû par un puissant courant sous-marin qui était, en même temps, un élan puissamment sexuel. J'ai eu l'envie de me dévêtir, mais j'étais déjà nue, d'une certaine manière. Et seule. Et personne ne me rattraperait ni oserait me rattraper tant que je continuerais à patiner sans autre direction que moi-même.

OK.