samedi 13 octobre 2012

Les Lituma – phrase 84

Apenas subí al avión, me senté y vi a Juan por primera vez, me dije que cargamos tantos muertos como días tenemos, era mejor dejar que el tiempo se encargase de envolver los recuerdos, llevarlos ahí donde nadie transita ni nadie busca o espera, tan solo acoge sin murmullos ni palabras; mientras tanto, el avión seguía cayendo en las alturas.

Traduction temporaire :
À peine dans l’avion, je m’assis ; c'est là que je vis Juan pour la première fois et que je me dis que nous portons sur le dos autant de morts qu'il y a de jours dans l'année. Il valait mieux laisser que le temps se charge de recouvrir les souvenirs, de les emmener là où personne ne passe, là où personne ne cherche ni n' attend ; le temps, lui, reçoit sans murmures ni mots. Dans l'intervalle, l’avion avait continué de glisser dans les airs.

22 commentaires:

Sonita a dit…

À peine je montai dans l’avion, je m’assis et je vis Juan pour la première fois. Je me dis que nous portons autant de morts que nous avons de jours de vie. Il valait mieux que le temps se charge d’envelopper les souvenirs, les emmener là où personne ne va, là où personne ne cherche ou attend ; il ne fait qu’accueillir sans murmures ni mots. Pendant ce temps-là, l’avion continuait de tomber dans les airs.

***
Je doute énormément pour le temps... Est-ce qu'on met un passé simple ou un PQP ? Il parle d'un moment antérieur à un autre dans le passé ?

Tradabordo a dit…

Pour l'instant, je te propose qu'on laisse le passé simple. On y verra plus clair quand on aura sur vision d'ensemble.

« À peine je montai dans l’avion, » ; petite inversion syntaxique à faire.

Sonita a dit…

À peine montai-je dans l’avion, je m’assis et je vis Juan pour la première fois. Je me dis que nous portons autant de morts que nous avons de jours de vie. Il valait mieux que le temps se charge d’envelopper les souvenirs, les emmener là où personne ne va, là où personne ne cherche ou attend ; il ne fait qu’accueillir sans murmures ni mots. Pendant ce temps-là, l’avion continuait de tomber dans les airs.

Tradabordo a dit…

Je crois que ça nous complique l'affaire ce « à peine »… Fais sans.

Sonita a dit…

Je montai dans l’avion [ pourquoi ne pas passer par : "Une fois dans l'avion,... ? ], je m’assis et je vis Juan pour la première fois. Je me dis que nous portons autant de morts que nous avons de jours de vie. Il valait mieux que le temps se charge d’envelopper les souvenirs, les emmener là où personne ne va, là où personne ne cherche ou attend ; il ne fait qu’accueillir sans murmures ni mots. Pendant ce temps-là, l’avion continuait de tomber dans les airs.

Justine a dit…

Je montai dans l’avion, je m’assis et je vis Juan pour la première fois. Je me dis que nous portons autant de morts que nous avons de jours de vie. Il valait mieux que le temps se charge d’envelopper les souvenirs, les emmener là où personne ne va, là où personne ne cherche ou attend ; il ne fait qu’accueillir sans murmures ni mots. Pendant ce temps-là, l’avion continuait de tomber dans les airs.

Tradabordo a dit…

1) Je vous propose : « À peine dans l'avion, »

2) « Je m'assis » + « et c'est là que » ?

3) Vous avez toutes les deux mis un point ; question : est-ce que vous ne croyez pas qu'il y a un lien entre les deux morceaux de phrases (voir Juan et se dire…) ? Donnez-moi votre avis.

Faisons déjà cela.

Justine a dit…

Pour exprimer le lien entre « voir Juan » et « se dire » plutôt un point virgule ou plutôt deux points ?

À peine dans l’avion, je m’assis et c'est là que je vis Juan pour la première fois ; je me dis que nous portons autant de morts que nous avons de jours de vie. Il valait mieux que le temps se charge d’envelopper les souvenirs, les emmener là où personne ne va, là où personne ne cherche ou attend ; il ne fait qu’accueillir sans murmures ni mots. Pendant ce temps-là, l’avion continuait de tomber dans les airs.

Tradabordo a dit…

À peine dans l’avion, je m’assis et c'est là que je vis Juan pour la première fois ; je me dis que nous portons autant de morts que nous avons de jours de vie.
En fait, je me demande si c'est n'est pas encore plus explicite – sans être du tout sûre – avec « et que je me dis »…
Qu'en pensez-vous ? Si c'est risqué, le point-virgule fait l'affaire.

Il valait mieux que le temps se charge d’envelopper les souvenirs, les emmener là où personne ne va, là où personne ne cherche ou attend ; il ne fait qu’accueillir sans murmures ni mots. Pendant ce temps-là, l’avion continuait de tomber dans les airs.

Sonita a dit…

Oui, je pense que le lien entre "voir Juan" et "se dire" est très fort et qu'on pourrait rassembler ces deux phrases en une avec le "et".

***
À peine dans l’avion, je m’assis et c'est là que je vis Juan pour la première fois et que je me dis que nous portons autant de morts que nous avons de jours de vie.
Il valait mieux que le temps se charge d’envelopper les souvenirs, les emmener là où personne ne va, là où personne ne cherche ou attend ; il ne fait qu’accueillir sans murmures ni mots. Pendant ce temps-là, l’avion continuait de tomber dans les airs.

Tradabordo a dit…

Apenas subí al avión, me senté y vi a Juan por primera vez, me dije que cargamos tantos muertos como días tenemos, era mejor dejar que el tiempo se encargase de envolver los recuerdos, llevarlos ahí donde nadie transita ni nadie busca o espera, tan solo acoge sin murmullos ni palabras; mientras tanto, el avión seguía cayendo en las alturas.

À peine dans l’avion, je m’assis et [supprimer ce « et », à cause du suivant… Un point-virgule, par exemple] c'est là que je vis Juan pour la première fois et que je me dis que nous portons autant de morts que nous avons de jours de vie [l'expression n'est pas très bien traduite… Passe par « qu'il y a de jours dans l'année »].

Faisons déjà ça.

Il valait mieux que le temps se charge d’envelopper les souvenirs, les emmener là où personne ne va, là où personne ne cherche ou attend ; il ne fait qu’accueillir sans murmures ni mots. Pendant ce temps-là, l’avion continuait de tomber dans les airs.

Sonita a dit…

À peine dans l’avion, je m’assis ; c'est là que je vis Juan pour la première fois et que je me dis que nous portons autant de morts qu'il y a de jours dans l'année.
Il valait mieux que le temps se charge d’envelopper les souvenirs, les emmener là où personne ne va, là où personne ne cherche ou attend ; il ne fait qu’accueillir sans murmures ni mots. Pendant ce temps-là, l’avion continuait de tomber dans les airs.

Sonita a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Tradabordo a dit…

Apenas subí al avión, me senté y vi a Juan por primera vez, me dije que cargamos tantos muertos como días tenemos
À peine dans l’avion, je m’assis ; c'est là que je vis Juan pour la première fois et que je me dis que nous portons [ce verbe n'est pas clair… Je ne sais pas s'il faut le changer ou l'étayer avec une cheville ou deux… Repartez au sens. Qu'est-ce que l'auteur a voulu dire ??????] autant de morts qu'il y a de jours dans l'année.

, era mejor dejar que el tiempo se encargase de envolver los recuerdos, llevarlos ahí donde nadie transita ni nadie busca o espera, tan solo acoge sin murmullos ni palabras; mientras tanto, el avión seguía cayendo en las alturas.
Il valait mieux [dejar ????] que le temps se charge d’envelopper [idem… pas très clair] les souvenirs, les emmener là où personne ne va [transita], là où personne ne cherche ou [ni] attend ; il [qui « il » ?] ne fait qu’accueillir [« recevoir » ?] sans murmures ni mots. Pendant ce temps-là, l’avion continuait de tomber [pas très clair] dans les airs.

Sonita a dit…

À peine dans l’avion, je m’assis ; c'est là que je vis Juan pour la première fois et que je me dis que nous portons à bout de bras autant de morts qu'il y a de jours dans l'année.
Il valait mieux laisser que le temps se charge de recouvrir les souvenirs, les emmener là où personne ne passe, là où personne ne cherche ni attend ; le temps ne fait que recevoir sans murmures ni mots. Pendant ce temps-là, l’avion continuait de glisser dans les airs.

Tradabordo a dit…

À peine dans l’avion, je m’assis ; c'est là que je vis Juan pour la première fois et que je me dis que nous portons à bout de bras [« sur le dos » ?] autant de morts qu'il y a de jours dans l'année.

Il valait mieux laisser que le temps se charge de recouvrir les souvenirs, [de] les emmener là où personne ne passe, là où personne ne cherche ni [n'] attend ; le temps [, lui, ]ne fait que recevoir [« reçoit » tout seul] sans murmures ni mots. Pendant ce temps-là [Il faut que tu trouves une solution pour ne pas répéter « temps »], l’avion continuait de glisser dans les airs.

Justine a dit…

À peine dans l’avion, je m’assis ; c'est là que je vis Juan pour la première fois et que je me dis que nous portons sur le dos autant de morts qu'il y a de jours dans l'année.
Il valait mieux laisser le temps se charger de recouvrir les souvenirs, de les emmener là où personne ne passe, là où personne ne cherche ni n'attend ; le temps reçoit sans murmures ni mots. En attendant, l’avion continuait de glisser dans les airs.

Sonita a dit…

À peine dans l’avion, je m’assis ; c'est là que je vis Juan pour la première fois et que je me dis que nous portons sur le dos autant de morts qu'il y a de jours dans l'année.

Il valait mieux laisser que le temps se charge de recouvrir les souvenirs, de les emmener là où personne ne passe, là où personne ne cherche ni n' attend ; le temps, lui, reçoit sans murmures ni mots. Durant cet intervalle, l’avion continuait de glisser dans les airs.

Sonita a dit…

Commentaires croisés...!

OK pour la version proposée par Justine :)

***
À peine dans l’avion, je m’assis ; c'est là que je vis Juan pour la première fois et que je me dis que nous portons sur le dos autant de morts qu'il y a de jours dans l'année.
Il valait mieux laisser le temps se charger de recouvrir les souvenirs, de les emmener là où personne ne passe, là où personne ne cherche ni n'attend ; le temps reçoit sans murmures ni mots. En attendant, l’avion continuait de glisser dans les airs.

Tradabordo a dit…

Oui, c'es bien avec « intervalle » ; mais alors comme ça :

À peine dans l’avion, je m’assis ; c'est là que je vis Juan pour la première fois et que je me dis que nous portons sur le dos autant de morts qu'il y a de jours dans l'année.

Il valait mieux laisser que le temps se charge de recouvrir les souvenirs, de les emmener là où personne ne passe, là où personne ne cherche ni n' attend ; le temps, lui, reçoit sans murmures ni mots. Dans l'intervalle, l’avion avait continué de glisser dans les airs.

OK ?

Sonita a dit…

OK avec "intervalle" :)

***
À peine dans l’avion, je m’assis ; c'est là que je vis Juan pour la première fois et que je me dis que nous portons sur le dos autant de morts qu'il y a de jours dans l'année. Il valait mieux laisser que le temps se charge de recouvrir les souvenirs, de les emmener là où personne ne passe, là où personne ne cherche ni n' attend ; le temps, lui, reçoit sans murmures ni mots. Dans l'intervalle, l’avion avait continué de glisser dans les airs.

N.B. : Les deux phrases se suivent dans la V.O.
Il n'y a pas d'alinéa.

Tradabordo a dit…

OK.

J'enregistre et on passe à la suite.