jeudi 18 décembre 2014

Projet Hélène 2 – phrases 168-172

Cuando lo veía alejarse allá lejos, en la orilla, ese pedazo de tierra que sobresalía en el océano como la rodilla de un gigante, Guilherme pensaba en lo pequeño que parecía su padre, y la contradicción regresaba a su vida. Luego pescaba, esperaba inclinado contra el mar, deformaba su cara con un dedo, luchaba contra el impulso que venía de abajo, y veía cómo Capitán Nemo les rompía la boca a sus peces para rescatar el anzuelo, cómo hacían arcos en la canasta y cómo los dominaba con su brutalidad tierna y protectora, golpeándolos con una tabla hasta que no se movían de nuevo. Ahora, cuando recuerda ese tiempo, reconoce que al volver a tierra sus sueños nunca fueron más profundos. Y echa de menos esa misma paz, aunque a veces piensa, mirando a la mujer que respira a su lado, en la oscuridad, que es un hombre feliz. Y muchas veces él también olvida, cierra los ojos y duerme profundamente. 

Traduction temporaire :
En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait dans l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction que produisait en lui cette vision resurgissait. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait Capitaine Némo récupérer son hameçon en brisant la mâchoire des poissons, qui se tordaient dans le panier, en venir à bout avec une brutalité tendre et protectrice, en les frappant à l’aide d’une planche, jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Aujourd’hui, quand il se rappelle cette époque, il admet qu’en regagnant la terre ferme, ses rêves n’avaient jamais été aussi grands. Alors, cette paix-là lui manque, même si, parfois, en regardant la femme qui respire à ses côtés dans l’obscurité, il pense qu’il est un homme heureux. Souvent, lui aussi, il oublie, ferme les yeux et s’endort profondément.

18 commentaires:

Hélène a dit…

En le voyant s’éloigner là-bas, sur le rivage de ce morceau de terre qui dépassait de l’océan comme le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; puis, la contradiction retournait à sa vie. Alors, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, déformait [« le reflet de » ?] son visage avec le doigt, luttait contre l’élan qui venait d’en bas, et observait comment Capitaine Némo brisait la mâchoire de ses poissons pour récupérer l’hameçon, comment ceux-ci s’arquaient dans le panier, et comment il les dominait avec une brutalité tendre et protectrice, les frappant à l’aide d’une planche jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Aujourd’hui, quand il se rappelle cette époque, il admet qu’en regagnant la terre ferme, ses rêves n’avaient jamais été aussi profonds. Alors, cette paix-là lui manque, même si, parfois, il pense, en regardant la femme qui respire à ses côtés, dans l’obscurité, qu’il est un homme heureux. Mais souvent, il oublie lui aussi, ferme les yeux et s’endort profondément.

Tradabordo a dit…

En le voyant s’éloigner [virgule] là-bas [cheville : « , au loin » ?], sur le rivage de ce morceau de terre qui dépassait de [avec « saillir » ce sera sans doute mieux…] l’océan comme [« , tel » ?] le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; puis, la contradiction retournait à sa vie [la trad littérale n'est pas géniale…]. Alors [« Puis » ?], il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, déformait [« le reflet de » ? // « troublait le reflet de… » ?] son visage avec le doigt, luttait contre l’élan [« poussée » ? Mais au fait, de quoi parle-t-il ?] qui venait d’en bas, et observait comment Capitaine Némo brisait la mâchoire de ses [sans possessif] poissons pour récupérer l’[possessif ]hameçon, comment ceux-ci [lourd… inverse la syntaxe du morceau d'avant pour finir par poissons et t'éviter « ceux-ci»] s’arquaient dans le panier,

Fais déjà ça…

et comment il les dominait avec une brutalité tendre et protectrice, les frappant à l’aide d’une planche jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Aujourd’hui, quand il se rappelle cette époque, il admet qu’en regagnant la terre ferme, ses rêves n’avaient jamais été aussi profonds. Alors, cette paix-là lui manque, même si, parfois, il pense, en regardant la femme qui respire à ses côtés, dans l’obscurité, qu’il est un homme heureux. Mais souvent, il oublie lui aussi, ferme les yeux et s’endort profondément.

Hélène a dit…

En le voyant s’éloigner, au loin [ça ne te choque pas la répétition formée par "s'éloigner, au loin" ?], sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait de l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction finissait par s'évanouir. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la poussée [Mais au fait, de quoi parle-t-il ? // la tension sous son bras, lorsque le poisson mord à l'hameçon] qui venait d’en bas, et observait comment, pour récupérer son hameçon, Capitaine Némo brisait la mâchoire des poissons, qui s’arquaient dans le panier,

Tradabordo a dit…

En le voyant s’éloigner, au loin [ça ne te choque pas la répétition formée par "s'éloigner, au loin" ? // « partir » pour le verbe ?], sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait de [tu as bien vérifié que ça se construit avec « de » ?] l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction finissait par s'évanouir [j'ai un doute sur l'interprétation du sens]. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la poussée [Mais au fait, de quoi parle-t-il ? // la tension sous son bras, lorsque le poisson mord à l'hameçon // dans ce cas, pas une poussée…] qui venait d’en bas, et observait comment, pour récupérer son hameçon, Capitaine Némo brisait la mâchoire des poissons, qui s’arquaient dans le panier,

Hélène a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait de [tu as bien vérifié que ça se construit avec « de » ? // cet emploi existe, mais n'est pas très fréquent. Tu pensais à une autre préposition ? Je ne vois pas.] l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction finissait par retourner à ses affaires [j'ai un doute sur l'interprétation du sens // J'essaie... Je comprends que l'image de son père tout petit sur ce morceau de terre immense produit une contradiction qui le laisse songeur, et finit par se dissiper]. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension [Mais au fait, de quoi parle-t-il ? // la tension sous son bras, lorsque le poisson mord à l'hameçon // dans ce cas, pas une poussée…] qui venait d’en bas ["des profondeurs" ?], et observait comment, pour récupérer son hameçon, Capitaine Némo brisait la mâchoire des poissons, qui s’arquaient dans le panier,

Tradabordo a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait de [ou « dans » ?] l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction finissait par retourner à ses affaires [j'ai un doute sur l'interprétation du sens // J'essaie... Je comprends que l'image de son père tout petit sur ce morceau de terre immense produit une contradiction qui le laisse songeur, et finit par se dissiper // demande son avis à Elena ; on sera plus tranquilles]. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait comment, pour récupérer son hameçon, Capitaine Némo brisait la mâchoire des poissons, qui s’arquaient dans le panier, [vois si tu ne peux pas fluidifier la fin… en changeant la syntaxe]

Tradabordo a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait de [ou « dans » ?] l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction finissait par retourner à ses affaires [j'ai un doute sur l'interprétation du sens // J'essaie... Je comprends que l'image de son père tout petit sur ce morceau de terre immense produit une contradiction qui le laisse songeur, et finit par se dissiper // demande son avis à Elena ; on sera plus tranquilles]. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait comment, pour récupérer son hameçon, Capitaine Némo brisait la mâchoire des poissons, qui s’arquaient dans le panier, [vois si tu ne peux pas fluidifier la fin… en changeant la syntaxe]

Hélène a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait dans l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction que produisait en lui cette vision resurgissait [voir ci-dessous ce que dit Elena]. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait Capitaine Némo récupérer son hameçon en brisant la mâchoire des poissons, qui s’arquaient dans le panier,

Elena : "la contradiction réside dans le fait que le physique de son père comparé à la nature est beaucoup plus petit, plus faible ; alors que pour le narrateur, d'habitude, son père est "grand". Symboliquement parlant, son père, à côté de la montagne, n'est rien, mais pour lui, son père est tout. Je pense que ce sentiment de contradiction est un sentiment qui va et vient selon ce qu'il vit".
J'ai fait quelques recherches complémentaires : si "regresar a su vida" peut signifier "revenir à sa vie normale", dans certains contextes, notamment lorsque le sujet est inanimé, il signifie "reparaître"...

Tradabordo a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait dans l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction que produisait en lui cette vision resurgissait. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait Capitaine Némo récupérer son hameçon en brisant la mâchoire des poissons, qui s’arquaient [« se tordaient » ?] dans le panier,

Hélène a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait dans l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction que produisait en lui cette vision resurgissait. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait Capitaine Némo récupérer son hameçon en brisant la mâchoire des poissons, qui se tordaient dans le panier. Il les dominait avec une brutalité tendre et protectrice, les frappant à l’aide d’une planche jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Aujourd’hui, quand il se rappelle cette époque, il admet qu’en regagnant la terre ferme, ses rêves n’avaient jamais été aussi grands. Alors, cette paix-là lui manque, même si, parfois, il pense, en regardant la femme qui respire à ses côtés, dans l’obscurité, qu’il est un homme heureux. Mais souvent, il oublie, lui aussi, ferme les yeux et s’endort profondément.

Tradabordo a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait dans l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction que produisait en lui cette vision resurgissait. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait Capitaine Némo récupérer son hameçon en brisant la mâchoire des poissons, qui se tordaient dans le panier. [ah non, tu ne peux pas couper… c'est la même phrase∞ avec les deux « cómo »] Il les dominait avec une brutalité tendre et protectrice, les frappant à l’aide d’une planche jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Aujourd’hui, quand il se rappelle cette époque, il admet qu’en regagnant la terre ferme, ses rêves n’avaient jamais été aussi grands. Alors, cette paix-là lui manque, même si, parfois, il pense, en regardant la femme qui respire à ses côtés, dans l’obscurité, qu’il est un homme heureux. Mais souvent, il oublie, lui aussi, ferme les yeux et s’endort profondément.

Tradabordo a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait dans l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction que produisait en lui cette vision resurgissait. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait Capitaine Némo récupérer son hameçon en brisant la mâchoire des poissons, qui se tordaient dans le panier. [ah non, tu ne peux pas couper… c'est la même phrase∞ avec les deux « cómo »] Il les dominait avec une brutalité tendre et protectrice, les frappant à l’aide d’une planche jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Aujourd’hui, quand il se rappelle cette époque, il admet qu’en regagnant la terre ferme, ses rêves n’avaient jamais été aussi grands. Alors, cette paix-là lui manque, même si, parfois, il pense, en regardant la femme qui respire à ses côtés, dans l’obscurité, qu’il est un homme heureux. Mais souvent, il oublie, lui aussi, ferme les yeux et s’endort profondément.

Hélène a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait dans l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction que produisait en lui cette vision resurgissait. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait Capitaine Némo récupérer son hameçon en brisant la mâchoire des poissons, qui se tordaient dans le panier, les dominer avec une brutalité tendre et protectrice, en les frappant à l’aide d’une planche jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Aujourd’hui, quand il se rappelle cette époque, il admet qu’en regagnant la terre ferme, ses rêves n’avaient jamais été aussi grands. Alors, cette paix-là lui manque, même si, parfois, il pense, en regardant la femme qui respire à ses côtés, dans l’obscurité, qu’il est un homme heureux. Mais souvent, il oublie, lui aussi, ferme les yeux et s’endort profondément.

Tradabordo a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait dans l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction que produisait en lui cette vision resurgissait. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait Capitaine Némo récupérer son hameçon en brisant la mâchoire des poissons, qui se tordaient dans le panier, les dominer [mal dit ici] avec une brutalité tendre et protectrice, en les frappant à l’aide d’une planche [virgule] jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Aujourd’hui, quand il se rappelle cette époque, il admet qu’en regagnant la terre ferme, ses rêves n’avaient jamais été aussi grands. Alors, cette paix-là lui manque, même si, parfois, il pense [mets-le après, du coup], en regardant la femme qui respire à ses côtés, dans l’obscurité, qu’il est un homme heureux. Mais [nécessaire ?] souvent, il oublie, lui aussi [pas un CS en le plaçant ici ?], ferme les yeux et s’endort profondément.

Hélène a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait dans l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction que produisait en lui cette vision resurgissait. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait Capitaine Némo récupérer son hameçon en brisant la mâchoire des poissons, qui se tordaient dans le panier, les soumettre avec une brutalité tendre et protectrice, en les frappant à l’aide d’une planche, jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Aujourd’hui, quand il se rappelle cette époque, il admet qu’en regagnant la terre ferme, ses rêves n’avaient jamais été aussi grands. Alors, cette paix-là lui manque, même si, parfois, en regardant la femme qui respire à ses côtés dans l’obscurité, il pense qu’il est un homme heureux. Souvent, lui aussi, il oublie, ferme les yeux et s’endort profondément.

Tradabordo a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait dans l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction que produisait en lui cette vision resurgissait. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait Capitaine Némo récupérer son hameçon en brisant la mâchoire des poissons, qui se tordaient dans le panier, les soumettre [« en venir à bout » ?] avec une brutalité tendre et protectrice, en les frappant à l’aide d’une planche, jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Aujourd’hui, quand il se rappelle cette époque, il admet qu’en regagnant la terre ferme, ses rêves n’avaient jamais été aussi grands. Alors, cette paix-là lui manque, même si, parfois, en regardant la femme qui respire à ses côtés dans l’obscurité, il pense qu’il est un homme heureux. Souvent, lui aussi, il oublie, ferme les yeux et s’endort profondément.

Hélène a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait dans l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction que produisait en lui cette vision resurgissait. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait Capitaine Némo récupérer son hameçon en brisant la mâchoire des poissons, qui se tordaient dans le panier, en venir à bout avec une brutalité tendre et protectrice, en les frappant à l’aide d’une planche, jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Aujourd’hui, quand il se rappelle cette époque, il admet qu’en regagnant la terre ferme, ses rêves n’avaient jamais été aussi grands. Alors, cette paix-là lui manque, même si, parfois, en regardant la femme qui respire à ses côtés dans l’obscurité, il pense qu’il est un homme heureux. Souvent, lui aussi, il oublie, ferme les yeux et s’endort profondément.

Tradabordo a dit…

En le voyant partir, au loin, sur le rivage de ce morceau de terre qui saillait dans l’océan, tel le genou d’un géant, Guilherme se disait que son père paraissait tout petit ; la contradiction que produisait en lui cette vision resurgissait. Puis, il pêchait, attendait penché au-dessus de la mer, troublait le reflet de son visage avec le doigt, luttait contre la tension qui venait des profondeurs, et observait Capitaine Némo récupérer son hameçon en brisant la mâchoire des poissons, qui se tordaient dans le panier, en venir à bout avec une brutalité tendre et protectrice, en les frappant à l’aide d’une planche, jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Aujourd’hui, quand il se rappelle cette époque, il admet qu’en regagnant la terre ferme, ses rêves n’avaient jamais été aussi grands. Alors, cette paix-là lui manque, même si, parfois, en regardant la femme qui respire à ses côtés dans l’obscurité, il pense qu’il est un homme heureux. Souvent, lui aussi, il oublie, ferme les yeux et s’endort profondément.

OK.