mardi 30 décembre 2014

Projet Hélène 2 – phrases 176-177

Yo miro el cordel tenso, la humedad de su filo luminoso, y la rigidez del sedal corta la espuma del mar como si fuera la más prodigiosa de las navajas. Sé que a dos kilómetros queda la orilla, las construcciones que se levantan en la homogénea claridad de la arena que forma dunas y jorobas compactas; que más allá los arbustos detienen el implacable avance del desierto, y que ahora ya no hay más arbustos, y que el desierto se ha detenido como un animal prehistórico tumbado bajo el peso de su grupa exhausta, vencido por el sol y la soledad.

Traduction temporaire :
Moi, j’observe la ligne tendue, l’humidité de son tranchant lumineux ; la rigidité du fil fend l’écume de la mer, comme s’il s’agissait du plus prodigieux des couteaux. Je sais qu’à deux kilomètres de là se trouvent le rivage, ainsi que les constructions se dressant dans la clarté homogène du sable qui forme des dunes, des bosses compactes ; qu'au-delà, les arbustes stoppent l’inexorable avancée du désert, et que désormais, il n’y a plus d’arbustes, que le désert s’est arrêté, animal préhistorique tombé sous le poids de sa croupe éreintée, vaincu par le soleil et la solitude.

4 commentaires:

Hélène a dit…

Moi, j’observe la ligne tendue, l’humidité de son tranchant lumineux ; la rigidité du fil coupe l’écume de la mer, comme s’il s’agissait du plus prodigieux des couteaux. Je sais qu’à deux kilomètres de là se trouvent le rivage, ainsi que les constructions se dressant dans la clarté homogène du sable qui forme des dunes, des bosses compactes ; que plus loin les arbustes stoppent l’inexorable avancée du désert, et que désormais il n’y a plus d’arbustes. Le désert s’est arrêté tel un animal préhistorique tombé sous le poids de sa croupe éreintée, vaincue par le soleil et la solitude.


Tradabordo a dit…

Moi, j’observe la ligne tendue, l’humidité de son tranchant lumineux ; la rigidité du fil coupe [« fend » ?] l’écume de la mer, comme s’il s’agissait du plus prodigieux des couteaux. Je sais qu’à deux kilomètres de là se trouvent le rivage, ainsi que les constructions se dressant dans la clarté homogène du sable qui forme des dunes, des bosses compactes ; que plus loin [virgule] [« plus loin » ou « au-delà » ?] les arbustes stoppent l’inexorable avancée du désert, et que désormais [virgule] il n’y a plus d’arbustes. [garde la même ponctuation qu'en V.O. ; c'est important : il continue son énumération] Le désert s’est arrêté [virgule] tel [Jajaja… quand je te dis que tu as la maladie du « tel » ;-) Pense aussi à « comme », finalement plus passe-partout ou alors une simple virgule et rien : « , animal »] un animal préhistorique tombé sous le poids de sa croupe éreintée, vaincue [ça n'allait pas avec la croupe] par le soleil et la solitude.

Hélène a dit…

Moi, j’observe la ligne tendue, l’humidité de son tranchant lumineux ; la rigidité du fil fend l’écume de la mer, comme s’il s’agissait du plus prodigieux des couteaux. Je sais qu’à deux kilomètres de là se trouvent le rivage, ainsi que les constructions se dressant dans la clarté homogène du sable qui forme des dunes, des bosses compactes ; qu'au-delà, les arbustes stoppent l’inexorable avancée du désert, et que désormais, il n’y a plus d’arbustes, que le désert s’est arrêté, animal préhistorique tombé sous le poids de sa croupe éreintée, vaincu par le soleil et la solitude.

Tradabordo a dit…

Moi, j’observe la ligne tendue, l’humidité de son tranchant lumineux ; la rigidité du fil fend l’écume de la mer, comme s’il s’agissait du plus prodigieux des couteaux. Je sais qu’à deux kilomètres de là se trouvent le rivage, ainsi que les constructions se dressant dans la clarté homogène du sable qui forme des dunes, des bosses compactes ; qu'au-delà, les arbustes stoppent l’inexorable avancée du désert, et que désormais, il n’y a plus d’arbustes, que le désert s’est arrêté, animal préhistorique tombé sous le poids de sa croupe éreintée, vaincu par le soleil et la solitude.

OK.