mardi 16 décembre 2014

Projet Émilie 6 – phrases 82-91

Cuando volví del trabajo sentí un tufo terrible en mi departamento después de tantos días de dejar todo cerrado. Entré a la cocina y abrí la ventana. Gutiérrez estaba en el patio, mirándome desnudo. Los dos nos quedamos inmóviles por largo rato. Al principio estaba seguro de que él me miraba a mí pero luego comencé a dudar. En verdad con la distancia no llegaba a ver la órbita de sus ojos. Asumí la trayectoria de su visión siguiendo el eje de su cabeza pero quizás no… quizás sus ojos estuvieran fijos en un punto en la pared o en el marco de mi ventana o en algún signo que solo su percepción vislumbraba.
Basta. Tengo que llamar a la administración o a la policía si hace falta. Que todos sepan que hay un enfermo, un autista, un psicópata hijo de puta en el edificio.

Traduction temporaire :

En rentrant du travail, j’ai senti une horrible puanteur dans mon appartement, demeuré fermé pendant des jours. Je suis entré dans la cuisine et ai ouvert la fenêtre. Gutiérrez était dans la cour, nu, en train de m’observer. Nous sommes restés immobiles un bon moment. Au début, j’étais sûr qu’il me fixait, puis j’ai commencé à douter. À dire vrai, la distance m’empêchait de voir l’orbite de ses yeux. J’ai déduis la trajectoire de son regard en suivant l’axe de sa tête, mais peut-être que non… Peut-être ses yeux étaient-ils rivés à un point sur le mur, sur le cadre de ma fenêtre ou sur un signe qu'il était le seul à percevoir.
Ça suffit. Je dois appeler l’administration, voire la police. Qu’ils sachent tous qu’un malade, un autiste, un enfoiré de psychopathe habite l’immeuble.

4 commentaires:

Emilie a dit…

En rentrant du travail, j’ai senti une horrible puanteur dans mon appartement, demeuré fermé si longtemps. Je suis entré dans la cuisine et ai ouvert la fenêtre. Gutiérrez était dans la cour, nu, en train de m’observer. Nous sommes restés immobiles un bon moment. Au début, j’étais sûr qu’il me fixait, puis j’ai commencé à douter. À dire vrai, la distance m’empêchait de voir l’orbite de ses yeux. J’ai supposé la trajectoire de son regard en suivant l’axe de sa tête, mais peut-être que non… Peut-être ses yeux étaient-ils rivés à un point sur le mur, sur le cadre de ma fenêtre ou à un signe que seule sa perception distinguait.
Ça suffit. Je dois appeler l’administration, voire la police, s’il le faut. Qu’ils sachent tous qu’un malade, un autiste, un enfoiré de psychopathe habite l’immeuble.

Tradabordo a dit…

En rentrant du travail, j’ai senti une horrible puanteur dans mon appartement, demeuré fermé si longtemps [« pendant des jours » ?]. Je suis entré dans la cuisine et ai ouvert la fenêtre. Gutiérrez était dans la cour, nu, en train de m’observer. Nous sommes restés immobiles un bon moment. Au début, j’étais sûr qu’il me fixait, puis j’ai commencé à douter. À dire vrai, la distance m’empêchait de voir l’orbite de ses yeux. J’ai supposé [ou avec « déduire » ? Essaie et vois ce qui marche le mieux…] la trajectoire de son regard en suivant l’axe de sa tête, mais peut-être que non… Peut-être ses yeux étaient-ils rivés à un point sur le mur, sur le cadre de ma fenêtre ou à [? J'hésite] un signe que seule sa perception distinguait [naturel ?].
Ça suffit. Je dois appeler l’administration, voire la police, s’il le faut [redondant ?]. Qu’ils sachent tous qu’un malade, un autiste, un enfoiré de psychopathe habite l’immeuble.

Emilie a dit…

En rentrant du travail, j’ai senti une horrible puanteur dans mon appartement, demeuré fermé pendant des jours. Je suis entré dans la cuisine et ai ouvert la fenêtre. Gutiérrez était dans la cour, nu, en train de m’observer. Nous sommes restés immobiles un bon moment. Au début, j’étais sûr qu’il me fixait, puis j’ai commencé à douter. À dire vrai, la distance m’empêchait de voir l’orbite de ses yeux. J’ai déduis la trajectoire de son regard en suivant l’axe de sa tête, mais peut-être que non… Peut-être ses yeux étaient-ils rivés à un point sur le mur, sur le cadre de ma fenêtre ou sur un signe qu'il était le seul à percevoir.
Ça suffit. Je dois appeler l’administration, voire la police. Qu’ils sachent tous qu’un malade, un autiste, un enfoiré de psychopathe habite l’immeuble.

Tradabordo a dit…

En rentrant du travail, j’ai senti une horrible puanteur dans mon appartement, demeuré fermé pendant des jours. Je suis entré dans la cuisine et ai ouvert la fenêtre. Gutiérrez était dans la cour, nu, en train de m’observer. Nous sommes restés immobiles un bon moment. Au début, j’étais sûr qu’il me fixait, puis j’ai commencé à douter. À dire vrai, la distance m’empêchait de voir l’orbite de ses yeux. J’ai déduis la trajectoire de son regard en suivant l’axe de sa tête, mais peut-être que non… Peut-être ses yeux étaient-ils rivés à un point sur le mur, sur le cadre de ma fenêtre ou sur un signe qu'il était le seul à percevoir.
Ça suffit. Je dois appeler l’administration, voire la police. Qu’ils sachent tous qu’un malade, un autiste, un enfoiré de psychopathe habite l’immeuble.

OK.