jeudi 18 décembre 2014

Projet Émilie 6 – phrases 92-110

Tuve una reunión con el encargado  en el hall del edificio. Le expliqué la situación, me escuchó sin hacer comentarios. Solo me dijo que lo había visto pocas veces, que no era de salir mucho de la casa. Propuso que le tocáramos el portero eléctrico a Gutiérrez y esperáramos a ver si se dignaba a atender. No pasó nada. Claro. Insistí en que, por lo menos, fuéramos hasta su puerta y le tocáramos en el timbre del departamento. Él tocó, yo toqué. Golpeó, golpeé. Lo llamó. Yo grité su nombre. Lo convencí de que subiera a ver el espectáculo con sus propios ojos desde mi departamento. Cuando abrí la ventana, Gutiérrez ya no estaba ahí. El encargado me miró con fastidio. «La próxima vez, sáquele una foto», dijo y se fue.
Después de eso a Gutiérrez no lo volví a ver. Me asomo cada noche esperando encontrarlo pero ya ni siquiera sé si él está abajo. El potus sigue ahí. No crece, ni muere. Quisiera al menos poder regarlo desde mi ventana.

Traduction temporaire :

Je me suis entretenu avec le gérant dans le hall d’entrée. Je lui ai expliqué la situation. Il m’a écouté sans faire de commentaires, m'assurant juste avoir rarement croisé Gutiérrez, qui n’était pas du genre à sortir beaucoup. Il m’a proposé de sonner à l'interphone de mon voisin pour voir s’il se donnait la peine de répondre. Rien. Évidemment. J’ai insisté pour que nous allions au moins jusqu’à la porte de son appartement. Il a sonné, je l’ai imité. Il a frappé, j’ai frappé à mon tour. Il l’a appelé, moi, j’ai crié son nom. Je l’ai convaincu de monter chez moi pour qu'il voie le spectacle de ses propres yeux. Lorsque j’ai ouvert la fenêtre, Gutiérrez n’était plus là. L'homme m’a regardé avec ennui. « La prochaine fois, prenez-le en photo », a-t-il lancé avant de partir.
Après cet épisode, je n’ai plus jamais revu Gutiérrez. Je sors chaque soir dans l'espoir de le trouver, ignorant même s’il est en bas. Le pothos, lui, est toujours là. Il ne pousse pas, mais ne meurt pas non plus. Si seulement je pouvais au moins l’arroser depuis ma fenêtre…

7 commentaires:

Emilie a dit…

Je me suis entretenu avec le gérant dans le hall d’entrée. Je lui ai expliqué la situation, il m’a écouté sans faire de commentaires. Il m’a simplement assuré avoir rarement croisé Gutiérrez, car il n’était pas du genre à sortir beaucoup. Il m’a proposé de sonner chez lui au portail électrique et d’attendre de voir s’il se donnait la peine de répondre. Il ne s'est rien passé. Évidemment. J’ai insisté pour que nous allions au moins jusqu’à sa porte et sonnions à son appartement. Il a sonné, j’ai sonné à mon tour. Il a frappé, j’ai frappé aussi. Il l’a appelé. Moi, j’ai crié son nom. Je l’ai convaincu de monter voir le spectacle de ses propres yeux depuis chez moi. Lorsque j’ai ouvert la fenêtre, Gutiérrez n’était plus là. L’employé m’a regardé avec ennui. « La prochaine fois, prenez-le en photo », a-t-il lancé avant de partir.
Après cet épisode, je n’ai jamais revu Gutiérrez. Je sors chaque soir en espérant le trouver, mais je ne sais même pas s’il est en bas. Le pothos, lui, est toujours là. Il ne pousse pas, mais ne meurt pas non plus. Je voudrais au moins pouvoir l’arroser depuis ma fenêtre.

Tradabordo a dit…

Je me suis entretenu avec le gérant dans le hall d’entrée. Je lui ai expliqué la situation, [point ?] il m’a écouté sans faire de commentaires. Il m’a simplement assuré [ou : « , m'assurant simplement » ? Comme tu veux… ça peut être une question de rythme et de style… auquel cas, ne change rien] avoir rarement croisé Gutiérrez, car il n’était pas du genre à sortir beaucoup. Il m’a proposé de sonner chez lui [pas très clair] au portail électrique [« interphone » ?] et d’attendre de voir s’il se donnait la peine de répondre. Il ne s'est rien passé. Évidemment. J’ai insisté pour que nous allions au moins jusqu’à sa porte et sonnions à son appartement. Il a sonné, j’ai sonné à mon tour. Il a frappé, j’ai frappé aussi. Il l’a appelé. Moi, j’ai crié son nom. Je l’ai convaincu de monter voir le spectacle de ses propres yeux depuis chez moi. Lorsque j’ai ouvert la fenêtre, Gutiérrez n’était plus là. L’employé m’a regardé avec ennui. « La prochaine fois, prenez-le en photo », a-t-il lancé avant de partir.
Après cet épisode, je n’ai jamais revu Gutiérrez. Je sors chaque soir en espérant le trouver, mais je ne sais même pas s’il est en bas. Le pothos, lui, est toujours là. Il ne pousse pas, mais ne meurt pas non plus. Je voudrais au moins pouvoir l’arroser depuis ma fenêtre.

Je trouve que l'ensemble pourrait être légèrement plus fluide et naturel. Reprends. Essaie de te laisser moins porter par le littéral… tout en restant proche ;-)

Emilie a dit…

Je me suis entretenu avec le gérant dans le hall d’entrée. Je lui ai expliqué la situation. Il m’a écouté sans faire de commentaires, m'assurant simplement avoir rarement croisé Gutiérrez, car il n’était pas du genre à sortir beaucoup. Il m’a proposé de sonner à l'interphone de mon voisin pour voir s’il se donnait la peine de répondre. Rien. Évidemment. J’ai insisté pour que nous allions au moins jusqu’à sa porte et sonnions à son appartement. Il a sonné, je l’ai imité. Il a frappé, j’ai frappé à mon tour. Il l’a appelé, moi, j’ai crié son nom. Je l’ai convaincu de monter chez moi pour qu'il découvre le spectacle de ses propres yeux. Lorsque j’ai ouvert la fenêtre, Gutiérrez n’était plus là. L’employé m’a regardé avec ennui. « La prochaine fois, prenez-le en photo », a-t-il lancé avant de partir.
Après cet épisode, je n’ai jamais revu Gutiérrez. Je sors chaque soir dans l'espoir de le trouver, mais je ne sais même pas s’il est en bas. Le pothos, lui, est toujours là. Il ne pousse pas, mais ne meurt pas non plus. Si seulement je pouvais au moins l’arroser depuis ma fenêtre...

Tradabordo a dit…

Je me suis entretenu avec le gérant dans le hall d’entrée. Je lui ai expliqué la situation. Il m’a écouté sans faire de commentaires, m'assurant simplement [« juste » pour éviter l'enchaînement des deux adverbes en « -ment »] avoir rarement croisé Gutiérrez, car il [qui ? Le gérant ou G ? Peu clair ici] n’était pas du genre à sortir beaucoup. Il m’a proposé de sonner à l'interphone de mon voisin pour voir s’il se donnait la peine de répondre. Rien. Évidemment. J’ai insisté pour que nous allions au moins jusqu’à sa porte et sonnions [un moyen de ne pas répéter ? Sinon, laisse… pas grave∞] à son appartement. Il a sonné, je l’ai imité. Il a frappé, j’ai frappé à mon tour. Il l’a appelé, moi, j’ai crié son nom. Je l’ai convaincu de monter chez moi pour qu'il découvre [pas très naturel…] le spectacle de ses propres yeux. Lorsque j’ai ouvert la fenêtre, Gutiérrez n’était plus là. L’employé [« L'homme » ?] m’a regardé avec ennui. « La prochaine fois, prenez-le en photo », a-t-il lancé avant de partir.
Après cet épisode, je n’ai [« plus »] jamais revu Gutiérrez. Je sors chaque soir dans l'espoir de le trouver, mais je ne sais même pas [« ignorant même » tout court ?] s’il est en bas. Le pothos, lui, est toujours là. Il ne pousse pas, mais ne meurt pas non plus. Si seulement je pouvais au moins l’arroser depuis ma fenêtre... [le raccourci clavier des points de suspension]

Emilie a dit…

Je me suis entretenu avec le gérant dans le hall d’entrée. Je lui ai expliqué la situation. Il m’a écouté sans faire de commentaires, m'assurant juste avoir rarement croisé Gutiérrez, qui n’était pas du genre à sortir beaucoup. Il m’a proposé de sonner à l'interphone de mon voisin pour voir s’il se donnait la peine de répondre. Rien. Évidemment. J’ai insisté pour que nous allions au moins jusqu’à la porte de son appartement. Il a sonné, je l’ai imité. Il a frappé, j’ai frappé à mon tour. Il l’a appelé, moi, j’ai crié son nom. Je l’ai convaincu de monter chez moi pour qu'il voie le spectacle de ses propres yeux. Lorsque j’ai ouvert la fenêtre, Gutiérrez n’était plus là. L'homme m’a regardé avec ennui. « La prochaine fois, prenez-le en photo », a-t-il lancé avant de partir.
Après cet épisode, je n’ai plus jamais revu Gutiérrez. Je sors chaque soir dans l'espoir de le trouver, ignorant même s’il est en bas. Le pothos, lui, est toujours là. Il ne pousse pas, mais ne meurt pas non plus. Si seulement je pouvais au moins l’arroser depuis ma fenêtre…

Tradabordo a dit…

Je me suis entretenu avec le gérant dans le hall d’entrée. Je lui ai expliqué la situation. Il m’a écouté sans faire de commentaires, m'assurant juste avoir rarement croisé Gutiérrez, qui n’était pas du genre à sortir beaucoup. Il m’a proposé de sonner à l'interphone de mon voisin pour voir s’il se donnait la peine de répondre. Rien. Évidemment. J’ai insisté pour que nous allions au moins jusqu’à la porte de son appartement. Il a sonné, je l’ai imité. Il a frappé, j’ai frappé à mon tour. Il l’a appelé, moi, j’ai crié son nom. Je l’ai convaincu de monter chez moi pour qu'il voie le spectacle de ses propres yeux. Lorsque j’ai ouvert la fenêtre, Gutiérrez n’était plus là. L'homme m’a regardé avec ennui. « La prochaine fois, prenez-le en photo », a-t-il lancé avant de partir.
Après cet épisode, je n’ai plus jamais revu Gutiérrez. Je sors chaque soir dans l'espoir de le trouver, ignorant même s’il est en bas. Le pothos, lui, est toujours là. Il ne pousse pas, mais ne meurt pas non plus. Si seulement je pouvais au moins l’arroser depuis ma fenêtre…

OK.

Tradabordo a dit…

Tu peux relire… Envoie quand c'est prêt.