mercredi 8 avril 2015

Projet Émilie 8 – phrases 118-122

La lluvia de cobre había vuelto, pero esta vez nutrida y compacta. Un caliginoso vaho sofocaba la ciudad; un olor entre fosfatado y urinoso apestaba el aire. Por fortuna, mi casa estaba rodeada de galerías y aquella lluvia no alcanzaba las puertas. Abrí la que daba al jardín. Los árboles estaban negros, ya sin follaje; el piso, cubierto de hojas carbonizadas. El aire, rayado de vírgulas de fuego, era de una paralización mortal; y por entre aquéllas se divisaba el firmamento, siempre impasible, siempre celeste.

Traduction temporaire :
La pluie de cuivre avait repris, nourrie et compacte, cette fois-ci. Une vapeur nébuleuse étouffait la ville ; une odeur de phosphate et d’urine empuantissait l’air. Par chance, ma maison étant entourée de galeries, cette averse n’atteignait pas les portes. J’ouvris celle qui donnait sur le jardin. Les arbres étaient noirs et avaient perdu leur frondaison ; le sol était couvert de feuilles carbonisées. Mortellement immobile, l'air était strié de petits traits de feu, entre lesquels on apercevait le firmament, toujours impassible, toujours aussi bleu.

7 commentaires:

Emilie a dit…

La pluie de cuivre avait repris, nourrie et compacte, cette fois-ci. Une vapeur nébuleuse étouffait la ville ; une odeur de phosphate et d’urine empuantissait l’air. Par chance, ma maison était entourée de galeries et cette pluie n’atteignait pas les portes.
J’ouvris celle qui donnait sur le jardin. Les arbres étaient noirs et avaient perdu leur frondaison ; le sol, couvert de feuilles carbonisées. L’air, strié de petits traits de feu, était mortellement immobile ; entre eux, on apercevait le firmament, toujours impassible, toujours aussi bleu.

Tradabordo a dit…

La pluie de cuivre avait repris, nourrie et compacte, cette fois-ci. Une vapeur nébuleuse étouffait la ville ; une odeur de phosphate et d’urine empuantissait l’air. Par chance, ma maison était entourée de galeries et cette pluie [« l'averse », pour éviter de répéter ?] n’atteignait pas les portes.
J’ouvris celle qui donnait sur le jardin. Les arbres étaient noirs et avaient perdu leur frondaison ; le sol, [« était » ? J'ajouterais quand même un verbe] couvert de feuilles carbonisées. L’air, strié de petits traits de feu [en mettant ça au début ?], était mortellement immobile ; entre eux [? quoi ?], on apercevait le firmament, toujours impassible, toujours aussi bleu.

Emilie a dit…

La pluie de cuivre avait repris, nourrie et compacte, cette fois-ci. Une vapeur nébuleuse étouffait la ville ; une odeur de phosphate et d’urine empuantissait l’air. Par chance, ma maison était entourée de galeries et cette averse n’atteignait pas les portes.
J’ouvris celle qui donnait sur le jardin. Les arbres étaient noirs et avaient perdu leur frondaison ; le sol était couvert de feuilles carbonisées. Strié de petits traits de feu, l’air était mortellement immobile ; entre les étincelles ["aquéllas" renvoie aux "virgulas de fuego" --> j'hésite à changer toute la syntaxe pour passer à "entre lesquels"], on apercevait le firmament, toujours impassible, toujours aussi bleu.

Tradabordo a dit…

La pluie de cuivre avait repris, nourrie et compacte, cette fois-ci. Une vapeur nébuleuse étouffait la ville ; une odeur de phosphate et d’urine empuantissait l’air. Par chance, ma maison était [« étant »] entourée de galeries et [juste une virgule, du coup ? Essaie et vois ce qui est mieux…] cette averse n’atteignait pas les portes.
J’ouvris celle qui donnait sur le jardin. Les arbres étaient noirs et avaient perdu leur frondaison ; le sol était couvert de feuilles carbonisées. Strié de petits traits de feu, l’air était mortellement immobile ; entre les étincelles ["aquéllas" renvoie aux "virgulas de fuego" --> j'hésite à changer toute la syntaxe pour passer à "entre lesquels" // voyons ce que ça donnerait…], on apercevait le firmament, toujours impassible, toujours aussi bleu.

Emilie a dit…

La pluie de cuivre avait repris, nourrie et compacte, cette fois-ci. Une vapeur nébuleuse étouffait la ville ; une odeur de phosphate et d’urine empuantissait l’air. Par chance, ma maison étant entourée de galeries, cette averse n’atteignait pas les portes.
J’ouvris celle qui donnait sur le jardin. Les arbres étaient noirs et avaient perdu leur frondaison ; le sol était couvert de feuilles carbonisées. Mortellement immobile, l'air était strié de petits traits de feu, entre lesquels on apercevait le firmament, toujours impassible, toujours aussi bleu [pas sûre que ce soit mieux : un peu segmenté, et je change plus que la syntaxe].

Tradabordo a dit…

La pluie de cuivre avait repris, nourrie et compacte, cette fois-ci. Une vapeur nébuleuse étouffait la ville ; une odeur de phosphate et d’urine empuantissait l’air. Par chance, ma maison étant entourée de galeries, cette averse n’atteignait pas les portes.
J’ouvris celle qui donnait sur le jardin. Les arbres étaient noirs et avaient perdu leur frondaison ; le sol était couvert de feuilles carbonisées. Mortellement immobile, l'air était strié de petits traits de feu, entre lesquels on apercevait le firmament, toujours impassible, toujours aussi bleu.

Je trouve que c'est bien.

Emilie a dit…

OK, alors.

La pluie de cuivre avait repris, nourrie et compacte, cette fois-ci. Une vapeur nébuleuse étouffait la ville ; une odeur de phosphate et d’urine empuantissait l’air. Par chance, ma maison étant entourée de galeries, cette averse n’atteignait pas les portes.
J’ouvris celle qui donnait sur le jardin. Les arbres étaient noirs et avaient perdu leur frondaison ; le sol était couvert de feuilles carbonisées. Mortellement immobile, l'air était strié de petits traits de feu, entre lesquels on apercevait le firmament, toujours impassible, toujours aussi bleu.