mardi 9 février 2016

Projet Camille / Angélique – phrases 76-83

Se estremeció de disgusto, como si hubiera metido la mano en una cueva de gusanos. ¡Almas, almas, centenares de almas extrañas deslizándose unas encimas de otras, ciegas entre sí pero con sus maliciosos ojos abiertos al aire que respiraban sus hijas! Nunca pudo recobrarse de esa sospecha, aunque con el tiempo consiguió despreocuparse: ¡qué iba a hacer! Su cuñada había recogido a las huérfanas. Allí se sintió otra vez en su hogar. Y pasaron los años. Y vio morir, solteras, una tras otra, a sus tres hijas. Se apagó así, para siempre, ese fuego de la carne que en otras familias más abundantes va extendiéndose como un incendio en el campo.

Traduction temporaire :
Il frémit de dégoût, comme s'il avait plongé la main dans une galerie de vers. Des âmes, des âmes, des centaines d'âmes étrangères glissant les unes sur les autres, ne pouvant se voir entre elles, mais pourvues d'yeux malveillants ouverts à l'air que respiraient ses filles ! Il ne put jamais se remettre de cette suspicion, bien qu'avec le temps il ait réussi à ne plus s'en soucier : qu'allait-il faire ?! Sa belle-sœur avait recueilli les petites. Là-bas, il se sentit encore à la maison. Et les années passèrent. Puis, il vit mourir ses trois filles, seules, les unes après les autres. Voilà comment s'éteignit, à jamais, le feu charnel qui dans d'autres familles plus abondantes s'étend progressivement, comme un incendie à la campagne.

11 commentaires:

Unknown a dit…

Il frémit de dégoût, comme s'il avait mis la main dans une grotte de vers. Des âmes, des âmes, des centaines d'âmes étrangères glissant les unes sur les autres, aveugles entre elles, mais pourvues d'yeux malveillants ouverts à l'air que respiraient ses filles ! Il ne put jamais se remettre de cette suspicion, bien qu'avec le temps il réussit à ne plus s'y soucier : qu'allait t-il faire ?! ["que pouvait t-il faire ?!"]. Sa belle-sœur avait recueilli les orphelines. Là-bas, il se sentit encore chez lui. Et les années passèrent. Et [répétition volontaire de l'auteur ?] il vit mourir ses trois filles, seules, les unes après les autres. Il s'éteignit ainsi, pour toujours, ce feu de chair qui dans d'autres familles plus abondantes s'étend progressivement comme un incendie à la campagne.

Tradabordo a dit…

Il frémit de dégoût, comme s'il avait mis [« plongé » ?] la main dans une grotte de vers [bizarre, non ? Ça se dit ?]. Des âmes, des âmes, des centaines d'âmes étrangères glissant les unes sur les autres, aveugles entre elles [peu clair], mais pourvues d'yeux malveillants ouverts à l'air que respiraient ses filles ! Il ne put jamais se remettre de [« surmonter » ? Comme vous préférez] cette suspicion, bien qu'avec le temps il réussit [grammaire = bien que + subj] à ne plus s'y [grammaire = « s'en »] soucier : qu'allait t-il faire ?! ["que pouvait t-il faire ?!" /// à vous de trancher. Proposez-moi toujours une seule solution… Je vous l'ai dit en cours : c'est la plus lourde responsabilité et plus gros stress du traducteur… = apprendre à choisir]. Sa belle-sœur avait recueilli les orphelines [« petites » ? Histoire de changer un peu… À vous de voir]. Là-bas, il se sentit encore [FS ici] chez lui. Et les années passèrent. Et [répétition volontaire de l'auteur ? Non, je ne pense pas… Or, pas génial de commencer deux phrases avec « et »] il vit mourir ses trois filles, seules, les unes après les autres. Il s'éteignit ainsi, pour toujours [« à jamais » ; c'est plus fort, non ? ;-)], ce [CS] feu de chair qui dans d'autres familles plus abondantes s'étend progressivement comme un incendie à la campagne.

Unknown a dit…

Il frémit de dégoût, comme s'il avait plongé la main dans un trou de vers. Des âmes, des âmes, des centaines d'âmes étrangères glissant les unes sur les autres, conjointement aveugles, mais pourvues d'yeux malveillants ouverts à l'air que respiraient ses filles ! Il ne put jamais se remettre de cette suspicion, bien qu'avec le temps il ait réussi à ne plus s'en soucier : qu'allait t-il faire ?! Sa belle-sœur avait recueilli les petites. Là-bas, il se sentit une nouvelle fois à la maison. Et les années passèrent. Puis, il vit mourir ses trois filles, seules, les unes après les autres. Il s'éteignit ainsi, à jamais, le feu de chair [est-ce que cette fois "charnel" fonctionnerait à la place de "de chair" ?] qui dans d'autres familles plus abondantes s'étend progressivement comme un incendie à la campagne.

Tradabordo a dit…

Il frémit de dégoût, comme s'il avait plongé la main dans un trou [« galerie » ? Vérifiez] de vers. Des âmes, des âmes, des centaines d'âmes étrangères glissant les unes sur les autres, conjointement aveugles [pas très clair ou CS ? J'hésite…], mais pourvues d'yeux malveillants ouverts à l'air que respiraient ses filles ! Il ne put jamais se remettre de cette suspicion, bien qu'avec le temps il ait réussi à ne plus s'en soucier : qu'allait t-il faire ?! Sa belle-sœur avait recueilli les petites. Là-bas, il se sentit une nouvelle fois [FS] à la maison. Et les années passèrent. Puis, il vit mourir ses trois filles, seules, les unes après les autres. Il [vous vous trompez de sujet…] s'éteignit ainsi, à jamais, le feu de chair [est-ce que cette fois "charnel" fonctionnerait à la place de "de chair" ?] qui dans d'autres familles plus abondantes s'étend progressivement comme un incendie à la campagne.

Unknown a dit…

Il frémit de dégoût, comme s'il avait plongé la main dans une galerie de vers. Des âmes, des âmes, des centaines d'âmes étrangères glissant les unes sur les autres, ne pouvant pas se voir, mais pourvues d'yeux malveillants ouverts à l'air que respiraient ses filles ! Il ne put jamais se remettre de cette suspicion, bien qu'avec le temps il ait réussi à ne plus s'en soucier : qu'allait t-il faire ?! Sa belle-sœur avait recueilli les petites. Là-bas, il se sentit à la maison. Et les années passèrent. Puis, il vit mourir ses trois filles, seules, les unes après les autres. Il [vous vous trompez de sujet…] s'éteignit ainsi, à jamais, le feu de chair [est-ce que cette fois "charnel" fonctionnerait à la place de "de chair" ?] qui dans d'autres familles plus abondantes s'étend progressivement comme un incendie à la campagne.

Unknown a dit…

Oups, probleme de téléphone pardon

Il frémit de dégoût, comme s'il avait plongé la main dans une galerie de vers. Des âmes, des âmes, des centaines d'âmes étrangères glissant les unes sur les autres, ne pouvant pas se voir, mais pourvues d'yeux malveillants ouverts à l'air que respiraient ses filles ! Il ne put jamais se remettre de cette suspicion, bien qu'avec le temps il ait réussi à ne plus s'en soucier : qu'allait t-il faire ?! Sa belle-sœur avait recueilli les petites. Là-bas, il se sentit encore à la maison. Et les années passèrent. Puis, il vit mourir ses trois filles, seules, les unes après les autres. Il [vous vous trompez de sujet…// c'est pas le feu qui s'éteint ?] s'éteignit ainsi, à jamais, le feu charnel qui dans d'autres familles plus abondantes s'étend progressivement comme un incendie à la campagne.

Tradabordo a dit…

Il frémit de dégoût, comme s'il avait plongé la main dans une galerie de vers. Des âmes, des âmes, des centaines d'âmes étrangères glissant les unes sur les autres, ne pouvant pas se voir [sans préciser, on peut penser que c'est se voir elles-mêmes… Or, ça n'est pas le cas], mais pourvues d'yeux malveillants ouverts à l'air que respiraient ses filles ! Il ne put jamais se remettre de cette suspicion, bien qu'avec le temps il ait réussi à ne plus s'en soucier : qu'allait t[en trop]-il faire ?! Sa belle-sœur avait recueilli les petites. Là-bas, il se sentit encore à la maison. Et les années passèrent. Puis, il vit mourir ses trois filles, seules, les unes après les autres. Il [vous vous trompez de sujet…// c'est pas le feu qui s'éteint ? Si… et du coup, il faut le mettre en sujet] s'éteignit ainsi, à jamais, le feu charnel qui dans d'autres familles plus abondantes s'étend progressivement comme un incendie à la campagne.

Unknown a dit…

Il frémit de dégoût, comme s'il avait plongé la main dans une galerie de vers. Des âmes, des âmes, des centaines d'âmes étrangères glissant les unes sur les autres, ne pouvant se voir entre elles, mais pourvues d'yeux malveillants ouverts à l'air que respiraient ses filles ! Il ne put jamais se remettre de cette suspicion, bien qu'avec le temps il ait réussi à ne plus s'en soucier : qu'allait-il faire ?! Sa belle-sœur avait recueilli les petites. Là-bas, il se sentit encore à la maison. Et les années passèrent. Puis, il vit mourir ses trois filles, seules, les unes après les autres. Le feu charnel s'éteignit ainsi, à jamais, qui dans d'autres familles plus abondantes s'étend progressivement comme un incendie à la campagne.

Tradabordo a dit…

Il frémit de dégoût, comme s'il avait plongé la main dans une galerie de vers. Des âmes, des âmes, des centaines d'âmes étrangères glissant les unes sur les autres, ne pouvant se voir entre elles, mais pourvues d'yeux malveillants ouverts à l'air que respiraient ses filles ! Il ne put jamais se remettre de cette suspicion, bien qu'avec le temps il ait réussi à ne plus s'en soucier : qu'allait-il faire ?! Sa belle-sœur avait recueilli les petites. Là-bas, il se sentit encore à la maison. Et les années passèrent. Puis, il vit mourir ses trois filles, seules, les unes après les autres.

Se apagó así, para siempre, ese fuego de la carne que en otras familias más abundantes va extendiéndose como un incendio en el campo.

Le feu charnel s'éteignit ainsi, à jamais, qui dans d'autres familles plus abondantes s'étend progressivement comme un incendie à la campagne.

Ah oui… après, la suite de la phrase est très éloigné… Ça ne fonctionne pas bien.
Solution :
Voilà comment s'éteignit, à jamais, …………

Unknown a dit…

Il frémit de dégoût, comme s'il avait plongé la main dans une galerie de vers. Des âmes, des âmes, des centaines d'âmes étrangères glissant les unes sur les autres, ne pouvant se voir entre elles, mais pourvues d'yeux malveillants ouverts à l'air que respiraient ses filles ! Il ne put jamais se remettre de cette suspicion, bien qu'avec le temps il ait réussi à ne plus s'en soucier : qu'allait-il faire ?! Sa belle-sœur avait recueilli les petites. Là-bas, il se sentit encore à la maison. Et les années passèrent. Puis, il vit mourir ses trois filles, seules, les unes après les autres. Voilà comment s'éteignit, à jamais, le feu charnel qui dans d'autres familles plus abondantes s'étend progressivement comme un incendie à la campagne.

Tradabordo a dit…

Je dois sortir un moment… Je m'occupe de cette phrase dès mon retour ; mais comme elle est presque terminée, je vous mets la suite fin de votre texte.

D'ici là, réfléchissez à ma proposition : pour les cours, vous avez bientôt terminé ce que vous aviez à faire ; mais si vous voulez, vous pouvez enchaîner avec un autre texte. Cette fois, c'est au-delà de la nonote… pour le plaisir, quoi. À vous de voir. Pas obligé………………
Quand la trad sera terminée, vous irez la chercher dans « Travaux en cours », vous la relirez bien, vous remettrez la mise en page de départ et vous me l'enverrez par mail. Je relirai à mon tour… Puis, quand ce sera bouclé, je publierai dans Lectures d'Argentine 3, avec vos deux noms.