lundi 22 février 2016

Projet Sabrina 4 – phrases 59-63

¿Quiere entonces que le prepare un revuelto de wayranto, acompañado por un puré de papas? —propuso con una sonrisa.
Sí, sí —accedí, con la boca hecha agua, y con la voz titubeante me atreví a pedirle lo que más deseaba—: ¿Ten dría usted la gentileza de acompañarme a cenar? Yo pagaría su plato, como si usted fuera una amiga a la que he invitado esta noche…
Estoy viendo sus ojos, ya no con mis ojos, solamente con ese viento de nostalgia que es la memoria de lo que se ha perdido; que se aferra a recuerdos fragmentados, reinventa dos; que se empecina en encontrarle sentido a las cosas. Y los ojos que veo, los ojos que hoy creo haber visto en ese mo mento, tenían el reflejo de dos piedras basálticas, eternas en fuego o en lago, listas para perderse de mi vista sin explica ción, y acaso listas para conjurar mis teorías y perderme a mí.

Traduction temporaire :
— Voulez-vous donc que je vous prépare une brouillade de wayranto, accompagnée d'une purée de pommes de terre ? proposa-t-elle avec un sourire.
— Oui, oui, acceptai-je en salivant. Puis d'une voix hésitante, je me risquai à lui demander ce que je désirais le plus : Auriez-vous la gentillesse de vous joindre à moi pour dîner ? Je paierais votre plat, comme si vous étiez une amie que j'aurais invitée ce soir…

Je vois ses yeux, non plus avec mes yeux, mais seulement avec ce vent de nostalgie qu'est la mémoire de ce que l'on a perdu ; qui s'accroche à des souvenirs fragmentés, en réinvente deux ; qui s'évertue à trouver du sens aux choses. Et les yeux que je vois, les yeux qu'aujourd'hui je crois avoir vus à ce moment-là, avaient le reflet de deux pierres basaltiques, éternelles dans un feu ou dans un lac, prêtes à ce que je les perde de vue sans explication, et peut-être prêtes à aller à l'encontre de mes théories et me perdre moi.

7 commentaires:

Sabrina a dit…

— Voulez-vous donc que je vous prépare une brouillade de wayranto, accompagnée d'une purée de pommes de terre ?, proposa-t-elle avec un sourire.
— Oui, oui, acceptai-je en salivant. Puis d'une voix hésitante, je me risquai à lui demander ce que je désirais le plus : — Auriez-vous la gentillesse de vous joindre à moi pour dîner ? Je paierais votre plat, comme si vous étiez une amie que j'ai invitée ce soir...
Je vois ses yeux, non plus avec mes yeux, seulement avec ce vent de nostalgie qui est la mémoire de ce que l'on a perdu ; qui s'accroche à des souvenirs fragmentés, en réinvente deux ; qui s'évertue à trouver du sens aux choses. Et les yeux que je vois, les yeux qu'aujourd'hui je crois avoir vu à ce moment-là, avaient le reflet de deux pierres basaltiques, éternelles dans un feu ou dans un lac, prêtes à ce que je les perde de vue sans explication, et peut-être prêtes à aller à l'encontre de mes théories et me perdre moi.

Tradabordo a dit…

— Voulez-vous donc que je vous prépare une brouillade de wayranto, accompagnée d'une purée de pommes de terre ?, [pas de virgule avant un point… même quand il s'appelle point d'interrogation ;-)]proposa-t-elle avec un sourire.
— Oui, oui, acceptai-je en salivant. Puis d'une voix hésitante, je me risquai à lui demander ce que je désirais le plus : — [supprime le tiret] Auriez-vous la gentillesse de vous joindre à moi pour dîner ? Je paierais votre plat, comme si vous étiez une amie que j'ai [« aurais » ?] invitée ce soir... [raccourci clavier des points de suspension : pas trois points à la suite]
Je vois ses yeux, non plus avec mes yeux, [ça s'enchaîne mal avec la construction « non pas »]seulement avec ce vent de nostalgie

qui est la mémoire de ce que l'on a perdu ; qui s'accroche à des souvenirs fragmentés, en réinvente deux ; qui s'évertue à trouver du sens aux choses. Et les yeux que je vois, les yeux qu'aujourd'hui je crois avoir vu à ce moment-là, avaient le reflet de deux pierres basaltiques, éternelles dans un feu ou dans un lac, prêtes à ce que je les perde de vue sans explication, et peut-être prêtes à aller à l'encontre de mes théories et me perdre moi.

Sabrina a dit…

Je ne maîtrise tellement pas toutes ces règles mais j'apprends à chaque fois, merci :).
Je trouve aussi le conditionnel bien plus naturel mais je n'avais pas osé la modification.

— Voulez-vous donc que je vous prépare une brouillade de wayranto, accompagnée d'une purée de pommes de terre ? proposa-t-elle avec un sourire.
— Oui, oui, acceptai-je en salivant. Puis d'une voix hésitante, je me risquai à lui demander ce que je désirais le plus : Auriez-vous la gentillesse de vous joindre à moi pour dîner ? Je paierais votre plat, comme si vous étiez une amie que j'aurais invitée ce soir…
Je vois ses yeux, non plus avec mes yeux mais seulement avec ce vent de nostalgie qui est la mémoire de ce que l'on a perdu ; qui s'accroche à des souvenirs fragmentés, en réinvente deux ; qui s'évertue à trouver du sens aux choses. Et les yeux que je vois, les yeux qu'aujourd'hui je crois avoir vu à ce moment-là, avaient le reflet de deux pierres basaltiques, éternelles dans un feu ou dans un lac, prêtes à ce que je les perde de vue sans explication, et peut-être prêtes à aller à l'encontre de mes théories et me perdre moi.

Sabrina a dit…

oup's, je viens de voir un oubli de "s".

— Voulez-vous donc que je vous prépare une brouillade de wayranto, accompagnée d'une purée de pommes de terre ? proposa-t-elle avec un sourire.
— Oui, oui, acceptai-je en salivant. Puis d'une voix hésitante, je me risquai à lui demander ce que je désirais le plus : Auriez-vous la gentillesse de vous joindre à moi pour dîner ? Je paierais votre plat, comme si vous étiez une amie que j'aurais invitée ce soir…
Je vois ses yeux, non plus avec mes yeux mais seulement avec ce vent de nostalgie qui est la mémoire de ce que l'on a perdu ; qui s'accroche à des souvenirs fragmentés, en réinvente deux ; qui s'évertue à trouver du sens aux choses. Et les yeux que je vois, les yeux qu'aujourd'hui je crois avoir vus à ce moment-là, avaient le reflet de deux pierres basaltiques, éternelles dans un feu ou dans un lac, prêtes à ce que je les perde de vue sans explication, et peut-être prêtes à aller à l'encontre de mes théories et me perdre moi.

Tradabordo a dit…

— Voulez-vous donc que je vous prépare une brouillade de wayranto, accompagnée d'une purée de pommes de terre ? proposa-t-elle avec un sourire.
— Oui, oui, acceptai-je en salivant. Puis d'une voix hésitante, je me risquai à lui demander ce que je désirais le plus : Auriez-vous la gentillesse de vous joindre à moi pour dîner ? Je paierais votre plat, comme si vous étiez une amie que j'aurais invitée ce soir…
Je vois ses yeux, non plus avec mes yeux [virgule avant « mais »] mais seulement avec ce vent de nostalgie qui est [ou « qu'est » ? Je n'ai pas trop les yeux en face des trous, ce soir, mais réfléchis] la mémoire de ce que l'on a perdu ; qui s'accroche à des souvenirs fragmentés, en réinvente deux ; qui s'évertue à trouver du sens aux choses. Et les yeux que je vois, les yeux qu'aujourd'hui je crois avoir vus à ce moment-là, avaient le reflet de deux pierres basaltiques, éternelles dans un feu ou dans un lac, prêtes à ce que je les perde de vue sans explication, et peut-être prêtes à aller à l'encontre de mes théories et me perdre moi.

Sabrina a dit…

oUI C'est mieux, merci :)

— Voulez-vous donc que je vous prépare une brouillade de wayranto, accompagnée d'une purée de pommes de terre ? proposa-t-elle avec un sourire.
— Oui, oui, acceptai-je en salivant. Puis d'une voix hésitante, je me risquai à lui demander ce que je désirais le plus : Auriez-vous la gentillesse de vous joindre à moi pour dîner ? Je paierais votre plat, comme si vous étiez une amie que j'aurais invitée ce soir…
Je vois ses yeux, non plus avec mes yeux, mais seulement avec ce vent de nostalgie qu'est la mémoire de ce que l'on a perdu ; qui s'accroche à des souvenirs fragmentés, en réinvente deux ; qui s'évertue à trouver du sens aux choses. Et les yeux que je vois, les yeux qu'aujourd'hui je crois avoir vus à ce moment-là, avaient le reflet de deux pierres basaltiques, éternelles dans un feu ou dans un lac, prêtes à ce que je les perde de vue sans explication, et peut-être prêtes à aller à l'encontre de mes théories et me perdre moi.

Tradabordo a dit…

— Voulez-vous donc que je vous prépare une brouillade de wayranto, accompagnée d'une purée de pommes de terre ? proposa-t-elle avec un sourire.
— Oui, oui, acceptai-je en salivant. Puis d'une voix hésitante, je me risquai à lui demander ce que je désirais le plus : Auriez-vous la gentillesse de vous joindre à moi pour dîner ? Je paierais votre plat, comme si vous étiez une amie que j'aurais invitée ce soir…
Je vois ses yeux, non plus avec mes yeux, mais seulement avec ce vent de nostalgie qu'est la mémoire de ce que l'on a perdu ; qui s'accroche à des souvenirs fragmentés, en réinvente deux ; qui s'évertue à trouver du sens aux choses. Et les yeux que je vois, les yeux qu'aujourd'hui je crois avoir vus à ce moment-là, avaient le reflet de deux pierres basaltiques, éternelles dans un feu ou dans un lac, prêtes à ce que je les perde de vue sans explication, et peut-être prêtes à aller à l'encontre de mes théories et me perdre moi.

OK.