mercredi 24 février 2016

Projet Bianca 2 – phrases 11-21

Decí que a mí las cosas me duran una eternidad porque las cuido. En un momento, ya me daba vergüenza permanecer más tiempo parada frente a la vidriera y me obligué a entrar en el negocio. La vendedora sabía que iba a preguntarle por el vestido y hasta acertó el talle. Me vi tan radiante en el espejo del probador, que tuve ganas de llorar. La mujer descorrió la cortina y se emocionó tanto como yo. No hacía falta encargarle el más mínimo arreglo a la modista. Como la vendedora me conocía de antes (siempre compro ahí los regalos para los cumpleaños de mi suegra y los días de la madre), me ofreció que se lo pagara en dos veces. Volví apurada a mi casa, mortificada por lo que acababa de hacer. Separé la colcha más vieja que tenía para donar a la Parroquia y escondí el vestido en la caja. Mi marido nunca mete la nariz en esa parte del placard. Y si el día del casamiento llegara a preguntarme por el vestido, le voy a mentir: le voy a decir que me lo prestaste vos, Elena.

Traduction temporaire :

Heureusement que chez moi, les choses durent une éternité parce que je suis très soigneuse. Soudain, j'avais honte de rester plus longtemps debout face à cette vitrine, et je me forçai à rentrer. La vendeuse savait que j'allais lui demander à voir cette robe-là et devina même ma taille. Je me trouvai si rayonnante devant le miroir de la cabine d'essayage que j'eus envie de pleurer. La femme tira le rideau et elle fut aussi émue que moi. On n'avait pas besoin de faire faire la moindre retouche par la couturière. Comme la vendeuse me connaissait déjà (c'est là que j'achète toujours les cadeaux d'anniversaire de ma belle-mère et de la fête des mères), elle me proposa de payer en deux fois. Je me précipitai chez moi, mortifiée à l'idée de mon geste. Je sortis le couvre-lit le plus vieux que j'avais pour le donner à la Paroisse et cachai la robe dans la boîte. Mon mari ne fourrait jamais son nez dans cette partie du placard. Et si, à tout hasard, le jour du mariage, il me posait des questions, je lui mentirais : lui dirais que c'est toi qui me l'as prêtée, Elena.

7 commentaires:

Bianca a dit…

Tu peux dire que chez moi, les choses durent une éternité parce que je prends soin d'elles. Soudain, j'avais enfin honte de rester plus longtemps debout face à cette vitrine, et je me forçai à rentrer dans la boutique. La vendeuse savait que j'allais lui demander à voir cette robe et devina même ma taille. Je me trouvai si rayonnante devant le miroir de la cabine d'essayage que j'eus envie de pleurer. La femme tira le rideau et elle fut aussi émue que moi. On n'avait pas besoin de commander la moindre retouche à la couturière. Comme la vendeuse me connaissait déjà (j'achète toujours là-bas les cadeaux d'anniversaire pour ma belle-mère et pour la fête des mères), elle me proposa de payer en deux fois. Je revins chez moi avec empressement, mortifiée à l'idée de ce que je venais de faire. Je sortis le couvre-lit le plus vieux que j'avais pour en faire don à la Paroisse et je cachai la robe dans la boîte. Mon mari ne fourrait jamais son nez dans cette partie du placard. Et si, à tout hasard, le jour du mariage, il me posait des questions sur la robe, je vais lui mentir : je vais lui dire que c'est toi qui me l'as prêtée, Elena.

Tradabordo a dit…

Tu peux dire [pas l'impératif ? Vérifiez…] que chez moi, les choses durent une éternité parce que je prends soin d'elles. Soudain, j'avais enfin honte de rester plus longtemps debout face à [« devant » ? Comme vous voulez] cette vitrine, et je me forçai à rentrer dans la boutique [nécessaire ?]. La vendeuse savait que j'allais lui demander à voir cette robe et devina même ma taille. Je me trouvai si rayonnante devant le miroir de la cabine d'essayage que j'eus envie de pleurer. La femme tira le rideau et elle fut aussi émue que moi. On n'avait pas besoin de commander [« faire faire » ? J'hésite… qu'est-ce qui est le plus naturel ?] la moindre retouche à la couturière. Comme la vendeuse me connaissait déjà (j'achète toujours là-bas [mal dit ici] les cadeaux d'anniversaire pour [« de » ?] ma belle-mère et pour la fête des mères), elle me proposa de payer en deux fois. Je revins chez moi avec empressement [pas très naturel], mortifiée à l'idée de ce que je venais de faire [il faudra voir en fonction de ce que vous avez choisi pour « faire faire »]. Je sortis le couvre-lit le plus vieux que j'avais pour en faire [là, ça n'ira pas…] don à la Paroisse et je cachai la robe dans la boîte. Mon mari ne fourrait jamais son nez dans cette partie du placard. Et si, à tout hasard, le jour du mariage, il me posait des questions sur la robe [nécessaire ?], je vais lui mentir [pas génial comme construction] : je vais [nécessaire ?] lui dire que c'est toi qui me l'as prêtée, Elena.

Bianca a dit…

Dis [Si si mais ça me semblait bizarre...] que chez moi, les choses durent une éternité parce que je prends soin d'elles. Soudain, j'avais enfin honte de rester plus longtemps debout face à [j'utilise "devant" plus tard, c'est pour ça que j'ai mis "face" ici] cette vitrine, et je me forçai à rentrer. La vendeuse savait que j'allais lui demander à voir cette robe et devina même ma taille. Je me trouvai si rayonnante devant le miroir de la cabine d'essayage que j'eus envie de pleurer. La femme tira le rideau et elle fut aussi émue que moi. On n'avait pas besoin de faire faire la moindre retouche par la couturière. Comme la vendeuse me connaissait déjà (j'y achète toujours les cadeaux d'anniversaire de ma belle-mère et de la fête des mères [mais si je mets "de" avant belle-mère, je dois changer le "pour" avant "la fête des mères", non?]), elle me proposa de payer en deux fois. Je revins chez moi avec hâte, mortifiée à l'idée de ce que je venais d'accomplir. Je sortis le couvre-lit le plus vieux que j'avais pour le donner à la Paroisse et je cachai la robe dans la boîte. Mon mari ne fourrait jamais son nez dans cette partie du placard. Et si, à tout hasard, le jour du mariage, il me posait des questions, je lui mentirais : lui dirais que c'est toi qui me l'as prêtée, Elena.

Tradabordo a dit…

Dis [Si si mais ça me semblait bizarre... / je demande son avis à Elena – celle de la réalité, pas celle du texte ;-)] que chez moi, les choses durent une éternité parce que je prends soin [pas plutôt « être soigneuse »] d'elles. Soudain, j'avais enfin [supprimez] honte de rester plus longtemps debout face à cette vitrine, et je me forçai à rentrer. La vendeuse savait que j'allais lui demander à voir cette robe [« - là »] et devina même ma taille. Je me trouvai si rayonnante devant le miroir de la cabine d'essayage que j'eus envie de pleurer. La femme tira le rideau et elle fut aussi émue que moi. On n'avait pas besoin de faire faire la moindre retouche par la couturière. Comme la vendeuse me connaissait déjà (j'y [« c'est là que »] achète toujours les cadeaux d'anniversaire de ma belle-mère et de la fête des mères [mais si je mets "de" avant belle-mère, je dois changer le "pour" avant "la fête des mères", non? OUI, VOUS AVEZ RAISON]), elle me proposa de payer en deux fois. Je revins chez moi avec hâte [« je me précipitai chez moi »], mortifiée à l'idée de ce que je venais d'accomplir [« de mon geste » ?]. Je sortis le couvre-lit le plus vieux que j'avais pour le donner à la Paroisse et je [nécessaire ?] cachai la robe dans la boîte. Mon mari ne fourrait jamais son nez dans cette partie du placard. Et si, à tout hasard, le jour du mariage, il me posait des questions, je lui mentirais : lui dirais que c'est toi qui me l'as prêtée, Elena.

Elena a dit…

Decí que = heureusement que

Bianca a dit…

Heureusement que [aaaah, ce serait donc une expression?!!] chez moi, les choses durent une éternité parce que je suis très soigneuse. Soudain, j'avais honte de rester plus longtemps debout face à cette vitrine, et je me forçai à rentrer. La vendeuse savait que j'allais lui demander à voir cette robe-là et devina même ma taille. Je me trouvai si rayonnante devant le miroir de la cabine d'essayage que j'eus envie de pleurer. La femme tira le rideau et elle fut aussi émue que moi. On n'avait pas besoin de faire faire la moindre retouche par la couturière. Comme la vendeuse me connaissait déjà (c'est là que j'achète toujours les cadeaux d'anniversaire de ma belle-mère et de la fête des mères), elle me proposa de payer en deux fois. Je me précipitai chez moi, mortifiée à l'idée de mon geste. Je sortis le couvre-lit le plus vieux que j'avais pour le donner à la Paroisse et cachai la robe dans la boîte. Mon mari ne fourrait jamais son nez dans cette partie du placard. Et si, à tout hasard, le jour du mariage, il me posait des questions, je lui mentirais : lui dirais que c'est toi qui me l'as prêtée, Elena.

Tradabordo a dit…

Ces Argentins ! ;-)

Heureusement que chez moi, les choses durent une éternité parce que je suis très soigneuse. Soudain, j'avais honte de rester plus longtemps debout face à cette vitrine, et je me forçai à rentrer. La vendeuse savait que j'allais lui demander à voir cette robe-là et devina même ma taille. Je me trouvai si rayonnante devant le miroir de la cabine d'essayage que j'eus envie de pleurer. La femme tira le rideau et elle fut aussi émue que moi. On n'avait pas besoin de faire faire la moindre retouche par la couturière. Comme la vendeuse me connaissait déjà (c'est là que j'achète toujours les cadeaux d'anniversaire de ma belle-mère et de la fête des mères), elle me proposa de payer en deux fois. Je me précipitai chez moi, mortifiée à l'idée de mon geste. Je sortis le couvre-lit le plus vieux que j'avais pour le donner à la Paroisse et cachai la robe dans la boîte. Mon mari ne fourrait jamais son nez dans cette partie du placard. Et si, à tout hasard, le jour du mariage, il me posait des questions, je lui mentirais : lui dirais que c'est toi qui me l'as prêtée, Elena.

OK.