vendredi 26 février 2016

Projet Bianca 2 – phrases 38-54

III.

Si me hubieras visto ayer, Elena, bailando como una loca con el vestido. Hay veces que imagino que encierro una cosa viva adentro de esa caja, que debería hacerle agujeritos en la tapa para que pueda respirar. Ya no sé hasta qué punto no estaré más ansiosa por estrenar el vestido que por el casamiento de mi prima. Recién había terminado de limpiar cuando sentí la necesidad urgente de probármelo de nuevo, aunque esta vez frente al espejo de mi casa. Encendí el ventilador porque temía ensuciar la gasa con mi transpiración. Me arrodillé junto a la caja y abrí la tapa. Apenas sostuve el vestido entre mis manos, un soplo de viento levantó la pollera. Realmente tenía vida propia. Deslicé mis brazos con suavidad por sus mangas, improvisé una música en mi cabeza y me puse a bailar. Di vueltas entre las cortinas, como si fueran otras parejas bailando alrededor nuestro. Héctor nunca acepta bailar en los cumpleaños ni los casamientos. Dice que no sabe y que está grande. Que estamos grandes los dos. Yo me quedo sentadita al lado de él y miro a los que están en la pista. De repente creí escuchar la puerta y arrojé el vestido en el placard, como si escondiera las prendas de un amante que escapa desnudo por la ventana. Fui corriendo hasta el comedor mientras me acomodaba el pelo y forzaba una sonrisa. Pero al final no era nadie; tan sólo un golpe causado por la corriente de aire.

Traduction temporaire :


III.
Si tu m'avais vue hier, Elena, en train de danser comme une folle dans ma robe ! Parfois, j'imagine que j'enferme une chose vivante à l'intérieur de cette boîte, dont je devrais percer le couvercle pour qu'elle puisse respirer. Je ne sais plus jusqu'à quel point mon impatience à porter cette robe pour la première fois dépasse celle d'assister au mariage de ma cousine. Je venais de finir le ménage lorsque j'ai ressenti le besoin urgent de la réessayer, cette fois devant le miroir de chez moi. J'ai allumé le ventilateur parce que j'avais peur de salir la gaze avec ma sueur. Je me suis agenouillée près de la boîte et j'ai retiré le couvercle. À l'instant où j'ai tenu la robe entre mes mains, une brise a soulevé la jupe. Elle possédait réellement une vie propre. J'ai glissé mes bras dans les manches avec délicatesse, je me suis inventée une musique dans ma tête et me suis mise à danser. J'ai tournoyé entre les rideaux, comme s'il s'agissait de couples qui évoluaient autour de nous. Héctor ne veut jamais danser aux anniversaires ou aux mariages. Il dit qu'il ne sait pas s'y prendre et qu'il est trop grand. Que nous sommes tous les deux trop grands. Moi, je reste sagement assise à côté de lui et regarde les gens sur la piste. Soudain, j'ai cru entendre le bruit d'une porte et j'ai jeté la robe dans le placard, comme si je cachais les habits d'un amant s'échappant, nu, par la fenêtre. Je me suis précipitée jusqu'à la salle à manger, tout en me recoiffant et en feignant de sourire. Mais en fin de compte, ce n'était personne ; rien qu'un courant d'air.

8 commentaires:

Bianca a dit…

III.
Si seulement tu m'avais vue hier, Elena, en train de danser comme une folle dans ma robe. Parfois j'imagine que j'enferme une chose vivante à l'intérieur de cette boîte, dont je devrais percer le couvercle pour qu'elle puisse respirer. Je ne sais plus jusqu'à quel degré mon impatience à porter cette robe pour la première fois ne dépasse-t-elle pas celle d'assister au mariage de ma cousine [cette phrase est horrible... j'ai essayé de m'en sortir mais je ne suis pas sûre sûre!]. Je venais de finir de faire le ménage lorsque je ressentis le besoin urgent de l'essayer une nouvelle fois, mais cette fois-ci, devant le miroir de chez moi. J'allumai le ventilateur parce que j'avais peur de salir la gaze avec ma sueur. Je m'agenouillai devant cette boîte et je retirai le couvercle. À l'instant où je tins la robe entre mes mains, une brise souleva la jupe. Elle possédait réellement une vie propre. Je glissai mes bras, avec délicatesse, par ses manches, je m'inventai une musique dans ma tête et me mis à danser. Je tournoyai entre les rideaux, comme s'ils représentaient des couples qui dansaient autour de nous. Héctor ne veut jamais danser aux anniversaires ou aux mariages. Il dit qu'il ne sait pas s'y prendre et qu'il est âgé. Que nous sommes tous les deux âgés. Moi, je reste sagement assise à ses côtés et regarde ceux qui se trouvent sur la piste. Tout à coup, je crus entendre le bruit d'une porte et jetai la robe dans le placard, comme si je cachais les habits d'un amant qui s'échappe par la fenêtre, nu. Je me précipitai jusqu'à la salle à manger, tout en me recoiffant et en feignant un sourire. Mais en fait, ce n'était personne; seulement un fracas causé par un courant d'air.

Tradabordo a dit…

III.
Si seulement [nécessaire ? En général, essayez d'éviter les adverbe en « -ment »] tu m'avais vue hier, Elena, en train de danser comme une folle dans ma robe. Parfois [PAS LE SUJET, DONC VIRGULE…] j'imagine que j'enferme une chose vivante à l'intérieur de cette boîte, dont je devrais percer le couvercle pour qu'elle puisse respirer. Je ne sais plus jusqu'à quel degré [pas plus naturel avec « point » ? Je vous laisse voir…] mon impatience à porter cette robe pour la première fois ne dépasse-t-elle pas celle d'assister au mariage de ma cousine [cette phrase est horrible... j'ai essayé de m'en sortir mais je ne suis pas sûre sûre! IL FAUT RECOMPOSER ET REFORMULER COMPLÈTEMENT ; NE GARDEZ QUE L'IDÉE EN VOUS DÉGAGEANT DE LA FIDÉLITÉ À LA V.O.]. Je venais de finir de faire [NÉCESSAIRE DE GASPILLER UN « FAIRE » POUR SI PEU ?] le ménage [VIRGULE] lorsque je ressentis le besoin urgent de l'essayer une nouvelle fois [PAS TRÈS NATUREL ; AVEC UN « RE » OU ALORS « DE NOUVEAU » ?], mais [NÉCESSAIRE ?] cette fois-ci [« -CI », NÉCESSAIRE ?], devant le miroir de chez moi. J'allumai le ventilateur parce que j'avais peur de salir la gaze avec ma sueur. Je m'agenouillai devant [TEXTE] cette [?] boîte et je [NÉCESSAIRE ?] retirai le couvercle. À l'instant où je tins la robe entre mes mains, une brise souleva la jupe. Elle possédait réellement une vie propre. Je glissai mes bras, [SANS LA VIRGULE] avec délicatesse, par [« DANS » ?] ses [« LES » ?] manches, je [NÉCESSAIRE ?] m'inventai une musique dans ma tête et me mis à danser. Je tournoyai entre les rideaux, comme s'ils représentaient des [OU : « COMME S'IL S'AGISSAIT DE » ?] couples qui dansaient [« ÉVOLUAIENT », POUR NE PAS RÉPÉTER « DANSER » ?] autour de nous. Héctor ne veut jamais danser aux anniversaires ou aux mariages. Il dit qu'il ne sait pas s'y prendre [NÉCESSAIRE ?] et qu'il est âgé [TEXTE ?]. Que nous sommes tous les deux âgés [IDEM ?]. Moi, je reste sagement assise à ses côtés [« À CÔTÉ DE LUI » ?] et regarde ceux qui se trouvent [NATUREL ?] sur la piste. Tout [DOMMAGE DE GASPILLER UN « TOUT » ICI] à coup, je crus entendre le bruit d'une porte et jetai la robe dans le placard, comme si je cachais les habits d'un amant qui s'échappe [« S'ÉCHAPPANT » ?] par la fenêtre, nu [OU PLACÉ AVANT ? J'HÉSITE]. Je me précipitai jusqu'à la salle à manger, tout en me recoiffant et en feignant un [« DE » ?] sourire. Mais en fait [BOF], ce n'était personne[ESPACE]; seulement un fracas causé par un courant d'air [PAS TRÈS NATUREL].

Bianca a dit…

III.
Si tu m'avais vue hier, Elena, en train de danser comme une folle dans ma robe. Parfois, j'imagine que j'enferme une chose vivante à l'intérieur de cette boîte, dont je devrais percer le couvercle pour qu'elle puisse respirer. Je ne sais plus jusqu'à quel point mon impatience à porter cette robe pour la première fois dépasse celle d'assister au mariage de ma cousine. Je venais de finir le ménage lorsque je ressentis le besoin urgent de la réessayer, cette fois, devant le miroir de chez moi. J'allumai le ventilateur parce que j'avais peur de salir la gaze avec ma sueur. Je m'agenouillai près de la boîte et retirai le couvercle. À l'instant où je tins la robe entre mes mains, une brise souleva la jupe. Elle possédait réellement une vie propre. Je glissai mes bras dans les manches avec délicatesse, m'inventai une musique dans ma tête et me mis à danser. Je tournoyai entre les rideaux, comme s'il s'agissait de couples qui valsaient [pour traduire l'idée de danser quand même, ou trop spécifique ? sinon oui pour "évolaient"] autour de nous. Héctor ne veut jamais danser aux anniversaires ou aux mariages. Il dit qu'il ne sait pas s'y prendre et qu'il est grand. Que nous sommes tous les deux grands. Moi, je reste sagement assise à côté de lui et regarde ceux qui sont sur la piste. Soudain, je crus entendre le bruit d'une porte et jetai la robe dans le placard, comme si je cachais les habits d'un amant s'échappant, nu, par la fenêtre. Je me précipitai jusqu'à la salle à manger, tout en me recoiffant et en feignant de sourire. Mais en fin de compte, ce n'était personne ; seulement le résultat d'un courant d'air.

Tradabordo a dit…

III.
Si tu m'avais vue hier, Elena, en train de danser comme une folle dans ma robe ! Parfois, j'imagine que j'enferme une chose vivante à l'intérieur de cette boîte, dont je devrais percer le couvercle pour qu'elle puisse respirer. Je ne sais plus jusqu'à quel point mon impatience à porter cette robe pour la première fois dépasse celle d'assister au mariage de ma cousine. Je venais de finir le ménage lorsque je ressentis le besoin urgent de la réessayer, cette fois devant le miroir de chez moi. J'allumai le ventilateur parce que j'avais peur de salir la gaze avec ma sueur. Je m'agenouillai près de la boîte et retirai le couvercle. À l'instant où je tins la robe entre mes mains, une brise souleva la jupe. Elle possédait réellement une vie propre. Je glissai mes bras dans les manches avec délicatesse, m'inventai une musique dans ma tête et me mis à danser. Je tournoyai entre les rideaux, comme s'il s'agissait de couples qui évoluaient autour de nous. Héctor ne veut jamais danser aux anniversaires ou aux mariages. Il dit qu'il ne sait pas s'y prendre et qu'il est trop grand. Que nous sommes tous les deux trop grands. Moi, je reste sagement assise à côté de lui et regarde les gens sur la piste. Soudain, je crus entendre le bruit d'une porte et jetai la robe dans le placard, comme si je cachais les habits d'un amant s'échappant, nu, par la fenêtre. Je me précipitai jusqu'à la salle à manger, tout en me recoiffant et en feignant de sourire. Mais en fin de compte, ce n'était personne ; rien qu'un courant d'air.

J'ai fait quelques modifs ici ou là. Dites-moi si ça vous va. J'ai préféré « évoluer », parce qu'on ne sait pas ce qu'ils dansent. J'attends votre accord pour enregistrer dans « Travaux en cours », mais je vous mets quand même la suite.

Bianca a dit…

C'est très bien comme ça en effet ! J'approuve. Pour ce qui est de "valser", c'est vrai dans le doute, c'est moins risqué mais avec le "tournoyer", ça aurait pu être possible "un vals"...mais bon ils tournent aussi au tango, bolero, paso etc... J'approuve "évoluer" ! :) Merci !

Tradabordo a dit…

Au cas où vous n'ayez pas vu, la suite est déjà en ligne.

Bianca a dit…

Oui je crois que c'est cette partie où les verbes au passé simple peuvent être changés par des verbes au passé composé:

III.
Si tu m'avais vue hier, Elena, en train de danser comme une folle dans ma robe ! Parfois, j'imagine que j'enferme une chose vivante à l'intérieur de cette boîte, dont je devrais percer le couvercle pour qu'elle puisse respirer. Je ne sais plus jusqu'à quel point mon impatience à porter cette robe pour la première fois dépasse celle d'assister au mariage de ma cousine. Je venais de finir le ménage lorsque j'ai ressenti le besoin urgent de la réessayer, cette fois devant le miroir de chez moi. J'ai allumé le ventilateur parce que j'avais peur de salir la gaze avec ma sueur. Je me suis agenouillée près de la boîte et j'ai retiré le couvercle. À l'instant où j'ai tenu la robe entre mes mains, une brise a soulevé la jupe. Elle possédait réellement une vie propre. J'ai glissé mes bras dans les manches avec délicatesse, je me suis inventée une musique dans ma tête et me suis mise à danser. J'ai tournoyé entre les rideaux, comme s'il s'agissait de couples qui évoluaient autour de nous. Héctor ne veut jamais danser aux anniversaires ou aux mariages. Il dit qu'il ne sait pas s'y prendre et qu'il est trop grand. Que nous sommes tous les deux trop grands. Moi, je reste sagement assise à côté de lui et regarde les gens sur la piste. Soudain, j'ai cru entendre le bruit d'une porte et j'ai jeté la robe dans le placard, comme si je cachais les habits d'un amant s'échappant, nu, par la fenêtre. Je me suis précipitée jusqu'à la salle à manger, tout en me recoiffant et en feignant de sourire. Mais en fin de compte, ce n'était personne ; rien qu'un courant d'air.

Tradabordo a dit…

OK. J'enregistre la bonne version.