samedi 27 février 2016

Projet Hadjer / Cécilia – phrases 60-72

Miro a mi hermana, siento su agonía. Con la mirada, atravieso a quien creo que puede alimentarla. Antes o después, alguien se cruza con nosotras. Todas, todas las familias son desgraciadas. Mi gemela aspira, se recupera. A por ese, a por ese, susurra. Cojeando, seguimos a quien ella desea. No siempre fue así. Recordamos a veces, mientras nos cepillamos el pelo la una a la otra, un tiempo en el que éramos nosotras las que percibíamos sombras extrañas en los rincones. Yo tenía una muñeca, creo recordar, y yo un caballito de trapo que chupaba cuando me distraía. Las sombras se asemejaban vagamente a un hombre muy delgado, muy alto, sin cabello. Nos miraba. Parecía aguardar algo.

Traduction temporaire :
J'observe ma sœur, je ressens son agonie. Du regard, je traverse la personne que je crois qui peut la nourrir. Tôt ou tard, quelqu’un nous croise. Toutes, toutes les familles sont malheureuses. Ma jumelle inspire, elle récupère. Celui-là, celui-là, murmure-elle. En titubant, nous suivons qui elle désire. Ça n’a pas toujours été comme ça. Nous nous souvenons parfois, tandis que nous nous brossons les cheveux l’une à l'autre, d'une époque où c'était nous qui percevions les ombres étranges dans les coins. J'avais une poupée, je crois me souvenir, et un cheval en chiffon que je suçais quand je m'ennuyais. Les ombres ressemblaient vaguement à un homme très mince, très grand, sans cheveux. Il nous regardait. Il semblait attendre quelque chose.

12 commentaires:

Unknown a dit…

Je regarde ma sœur, je sens son agonie. Du regard, je traverse ceux qui, je pense, peuvent la nourrir. Tôt ou tard, quelqu’un nous croise. Toutes, toutes les familles sont malheureuses. Ma jumelle inspire, elle se remet. Va pour celui-ci, va pour celui-ci, murmure-elle. Tout en titubant, nous suivons qui elle désire. Ça n’a pas toujours été comme ça. Nous nous rappelons que des fois, nous nous brossons les cheveux l’une de l'autre, un temps durant lequel nous étions celles qui percevions les ombres étranges dans les coins. Je crois me souvenir que j’ai eu une poupée, et un cheval de chiffon qui je suçais lorsque je me distrayais [alors je vous avoue que j'ai pas trop compris le sens de cette phrase...]. Les ombres ressemblaient vaguement à un homme très mince, très noble, sans cheveux. Il nous regardait. Il semblait être dans l’attente de quelque chose.

Cécilia Solvez a dit…

Je regarde ma sœur, je sens son agonie. Avec le regard, je traverse celui que je crois qui peut la nourrir. Avant ou après, quelqu'un nous croise. Toutes, toutes les familles sont malheureuses. Ma jumelle aspire, elle récupère. Elle chuchote : "celui-là ! Celui-là !". Boitant, nous suivons celui qu'elle désire.
Ce ne fut pas toujours ainsi. Nous nous souvenons quelque fois, pendant que nous nous brossons les cheveux l'une à l'autre, une époque où nous étions celles qui percevions des ombres étranges dans les coins. Je crois me souvenir que moi j'avais une poupée et un hippocampe en chiffon que je suçais lorsque je me distrayais. Les ombres se ressemblaient vaguement à un homme très mince, très grand, sans cheveux. Ils nous regardait. Il paressait être en attente de quelque chose.

Tradabordo a dit…

Je regarde ma sœur, je sens [ou « ressens » ? Je vous laisse y réfléchir] son agonie. Du regard [vous avez regarder dans la phrase d'avant – forme de répétition ; essayez de faire autrement], je traverse ceux qui, je pense [je me demande si ça ne change pas légèrement le sens de ne pas rester littéral], peuvent la nourrir. Tôt ou tard, quelqu’un nous croise. Toutes, toutes les familles sont malheureuses. Ma jumelle inspire, elle se remet [pas génial…]. Va pour [pas tout à fait le sens] celui-ci, va pour [idem] celui-ci, murmure-elle. Tout [vous avez « toutes » dans la phrase d'avant ; débrouillez-vous pour ne pas répéter] en titubant, nous suivons qui elle désire. Ça n’a pas toujours été comme ça. Nous nous rappelons que [CS] des fois, [sans le « mientras », vous introduisez un CS] nous nous brossons les cheveux l’une de l'autre, un temps durant lequel [vous n'avez plus plus simple en stock ?] nous étions celles qui [il y a sans doute plus naturel ; essayez par « c'était nous »] percevions les ombres étranges dans les coins. Je crois me souvenir que [cheville : « moi, » ?] j’ai eu [temps ; pas l'imparfait remplacé par du passé composé] une poupée, et un cheval de [« en » ? Vérifiez la fréquence d'usage sur internet – avec les guillemets (vous aurez sans doute plus d'occurrences en mettant « poupée » à la place de « cheval »)] chiffon qui [grammaire] je suçais lorsque je me distrayais [alors je vous avoue que j'ai pas trop compris le sens de cette phrase... //// il ne faut pas traduire littéralement le verbe : « distraer »]. Les ombres ressemblaient vaguement à un homme très mince, très noble [FS], sans cheveux. Il nous regardait. Il semblait être dans l’attente de [ou juste avec le verbe ?] quelque chose.

Cécilia Solvez a dit…

J'observe ma sœur, je ressens son agonie. Du regard, je traverse la personne que je crois qui peut la nourrir. Tôt ou tard, quelqu’un nous croise. Toutes, toutes les familles sont malheureuses. Ma jumelle inspire, elle récupère. Celui-là, celui-là, murmure-elle. En titubant, nous suivons qui elle désire. Ça n’a pas toujours été comme ça. Nous nous souvenons que parfois, pendant que nous nous brossons les cheveux l’une à l'autre, d'une époque où c'était nous qui percevions les ombres étranges dans les coins. Je crois me souvenir que moi j’avais une poupée, et un cheval en chiffon que je suçais pour me calmer. Les ombres ressemblaient vaguement à un homme très mince, très grand, sans cheveux. Il nous regardait. Il semblait attendre quelque chose.

Tradabordo a dit…

J'observe ma sœur, je ressens son agonie. Du regard, je traverse la personne que je crois qui peut la nourrir. Tôt ou tard, quelqu’un nous croise. Toutes, toutes les familles sont malheureuses. Ma jumelle inspire, elle récupère. Celui-là, celui-là, murmure-elle. En titubant, nous suivons qui elle désire. Ça n’a pas toujours été comme ça. Nous nous souvenons que [CS avec le « que »] parfois, pendant que nous nous brossons les cheveux l’une à l'autre, d'une époque où c'était nous qui percevions les ombres étranges dans les coins. Je crois me souvenir que moi [toujours une virgule en « moi » et « je »] j’avais une poupée, et un cheval en chiffon que je suçais pour me calmer [CS]. Les ombres ressemblaient vaguement à un homme très mince, très grand, sans cheveux. Il nous regardait. Il semblait attendre quelque chose.

Cécilia Solvez a dit…

J'observe ma sœur, je ressens son agonie. Du regard, je traverse la personne que je crois qui peut la nourrir. Tôt ou tard, quelqu’un nous croise. Toutes, toutes les familles sont malheureuses. Ma jumelle inspire, elle récupère. Celui-là, celui-là, murmure-elle. En titubant, nous suivons qui elle désire. Ça n’a pas toujours été comme ça. Nous nous souvenons parfois, pendant que nous nous brossons les cheveux l’une à l'autre, d'une époque où c'était nous qui percevions les ombres étranges dans les coins. Je crois me souvenir que moi, j’avais une poupée, et un cheval en chiffon que je suçais pour me distraire. Les ombres ressemblaient vaguement à un homme très mince, très grand, sans cheveux. Il nous regardait. Il semblait attendre quelque chose.

Je le re-publie car je crois avoir eu un beug. Normalement ça s'affiche "votre commentaire s'affichera après approbation", quelque chose comme ça et là ça ne m'a rien mis, de plus mon onglet s'est fermé 2 secondes plus tard tout seul.

Tradabordo a dit…

Il y a parfois des petits problèmes, oui…

J'observe ma sœur, je ressens son agonie. Du regard, je traverse la personne que je crois qui peut la nourrir. Tôt ou tard, quelqu’un nous croise. Toutes, toutes les familles sont malheureuses. Ma jumelle inspire, elle récupère. Celui-là, celui-là, murmure-elle. En titubant, nous suivons qui elle désire. Ça n’a pas toujours été comme ça. Nous nous souvenons parfois, pendant [« tandis » ? Je vous laisse trancher] que nous nous brossons les cheveux l’une à l'autre, d'une époque où c'était nous qui percevions les ombres étranges dans les coins. Je crois me souvenir [cf mon commentaire précédent à ce sujet] que moi, j’avais une poupée, et un cheval en chiffon que je suçais pour me distraire [idem ; voir mon commentaire précédent]. Les ombres ressemblaient vaguement à un homme très mince, très grand, sans cheveux. Il nous regardait. Il semblait attendre quelque chose.

Cécilia Solvez a dit…

J'observe ma sœur, je ressens son agonie. Du regard, je traverse la personne que je crois qui peut la nourrir. Tôt ou tard, quelqu’un nous croise. Toutes, toutes les familles sont malheureuses. Ma jumelle inspire, elle récupère. Celui-là, celui-là, murmure-elle. En titubant, nous suivons qui elle désire. Ça n’a pas toujours été comme ça. Nous nous souvenons parfois, tandis que nous nous brossons les cheveux l’une à l'autre, d'une époque où c'était nous qui percevions les ombres étranges dans les coins. Je crois me souvenir, que moi j’avais une poupée, et un cheval en chiffon que je suçais pour m'endormir. Les ombres ressemblaient vaguement à un homme très mince, très grand, sans cheveux. Il nous regardait. Il semblait attendre quelque chose.

Unknown a dit…

J'observe ma sœur, je ressens son agonie. Du regard, je traverse la personne que je crois qui peut la nourrir. Tôt ou tard, quelqu’un nous croise. Toutes, toutes les familles sont malheureuses. Ma jumelle inspire, elle récupère. Celui-là, celui-là, murmure-elle. En titubant, nous suivons qui elle désire. Ça n’a pas toujours été comme ça. Nous nous souvenons parfois, tandis que nous nous brossons les cheveux l’une à l'autre, d'une époque où c'était nous qui percevions les ombres étranges dans les coins. J'avais une poupée, je crois me souvenir, et un cheval en chiffon que je suçais quand je m'ennuyais. Les ombres ressemblaient vaguement à un homme très mince, très grand, sans cheveux. Il nous regardait. Il semblait attendre quelque chose.

Tradabordo a dit…

Là, cette fois, je prends la propo d'Hadjer, qui n'a pas le contre-sens sur le passage avec « distraer ». Juste pour gagner un tour de commentaire.

J'observe ma sœur, je ressens son agonie. Du regard, je traverse la personne que je crois qui peut la nourrir. Tôt ou tard, quelqu’un nous croise. Toutes, toutes les familles sont malheureuses. Ma jumelle inspire, elle récupère. Celui-là, celui-là, murmure-elle. En titubant, nous suivons qui elle désire. Ça n’a pas toujours été comme ça. Nous nous souvenons parfois, tandis que nous nous brossons les cheveux l’une à l'autre, d'une époque où c'était nous qui percevions les ombres étranges dans les coins. J'avais une poupée, je crois me souvenir, et un cheval en chiffon que je suçais quand je m'ennuyais. Les ombres ressemblaient vaguement à un homme très mince, très grand, sans cheveux. Il nous regardait. Il semblait attendre quelque chose.

Cécilia, c'est OK pour cette version-là ?

Cécilia Solvez a dit…

Oui, je suis d'accord, effectivement j'avais mal compris le sens

Tradabordo a dit…

Pas grave du tout… Ça arrive qu'on soit à côté. On part dans une direction qui sait pourquoi et après, on ne sait plus voir la phrase autrement. D'où l'intérêt, aussi, d'être en binôme. On s'apporte mutuellement.